Inventaire des insectes et des espèces végétales rencontrés dans les différents sites.
L’inventaire des insectes fait dans les 2 sites dans la période du 24 janvier au 12 avril 2013 a donné les résultats listés dans le tableau 1. Celui-ci indique l’ordre, la famille et le nom binomial de la plupart des insectes récoltes.
Les insectes ravageurs
Le nombre des espèces ravageuses est plus importante que celles des prédatrices et parasitoïdes réunies. Cependant cette richesse n’est pas constante. Ainsi par exemple l’espèce Anomala plebeja Olivier est très présente à Mboro alors qu’elle est faiblement présente à Santh Ndong. L’hypothèse pour expliquer cette différence est que le sol à Mboro est plus humide que celui de Santh Ndong. En effet cette espèce est terricole et l’humidité réduit la température du sol. Les espèces A. gossypii et P. xylostella sont très présentes dans les deux sites (Mboro et Santh Ndong). La première est peu ou pas spécifique à une ou plusieurs groupe(s) de culture(s) (COLLINGWOOD et al). La seconde est considérée comme l’espèce qui cause le plus de dégâts sur les Bracicacea (VANDENBERG et al 1998). D’autres ravageurs d’importances moindres sont observés : criquets ; charançons ; Mouches blanches…
Les insectes prédateurs
Pour les prédateurs les espèces les plus fréquemment rencontrées dans les 2 sites sont : les fourmis, les syrphes et les guêpes. D’autres espèces prédatrices d’importance moindres en (nombre) dans les 2 sites ont été rencontrées: c’est le cas des coccinelles, des libellules, des mantes religieuses des Staphilinidae et des Réduvidae. Le niveau de prédation est déterminé par l’aptitude du prédateur à capturer sa proie et la capacité de cette dernière à éviter cette capture. (François Ramade. 2003). Nous pouvons déduire que le contrôle des populations des ravageurs par la prédation soit plus efficace contre les pucerons comme A. gossypii que contre les Lépidoptères qui eux sont plus mobiles. Cependant l’espèce A. gossypii a un potentiel biotique élevé qui compense les pertes dues à la prédation. Pour les parasitoïdes l’espèce la plus rencontrée dans les 2 sites est le Braconidae Cotesia plutellae. Les suivies des émergences des chrysalides (Tableau 2) au laboratoire d’entomologique du CDH de Dakar montrent que le parasitisme a un effet non négligeable pour le contrôle de la population de l’espèce P. xylostella.
La végétation
La végétation dans les sites visités est très diversifiée. Les tableaux et 5 donnent respectivement le nom des espèces végétales rencontrées des strates arborée ; arbustive et herbacée dans les 2 sites.Tableau 5 Inventaire des herbes rencontrées dans les sites de Mboro et de Santh Ndong. HERBES Mboro Santh Ndong Andropogon sp(Poaceae) Cenchrus biflorus (Poaceae) Chloris barbata (Poaceae) Eragrostis ciliaris (Poaceae)Guiera senegalensis(Combretacées) Hibiscus physaloïde (Malvacées) Lactuca intibaceae (Asclepiadacées) Leptadenia hastata (Asclepiadacées) Merremia aegyptiaca (Convolvulacées)Momordica balsamina (Cucurbitacées) Mormordica charantia (Cucurbitacées) Pennicetum violacum (Poaceae) Phragmites vulgaris (Poaceae) Plumbago zeylanica (Plumbaginacées) Ce tableau montre que la strate herbacée est dominée par les Poaceae. Nous remarquons une grande ressemblance de la végétation pour les deux sites. Cela prouve que nous sommes dans un même environnement. Seuls 5 Km séparent les deux sites.
Nous remarquons sur ce tableau que le nombre d’émergences de l’espèce P. xylostella est faible pour tous les sites par rapport à celui des parasitoïdes (Oomyzus sokolowskii(K), Opius dissitus(M.) et Cotesia plutellae (Kurdjumov). Nous avons deux hypothèses pour expliquer cela : un changement brusque du milieu de vie de l’espèce P. xylostella (du milieu naturel aux conditions de laboratoire), alors que le parasitoïde vivant dans la chenille, son milieu de vie est presque inchangé ; l’effet du parasitisme sur l’espèce P. xylostella. La végétation La végétation dans les sites visités est très diversifiée. Les tableaux 3, 4 et 5 donnent respectivement le nom des espèces végétales rencontrées des strates arborée ; arbustive et herbacée dans les 2 sites. Le nombre des espèces ravageuses est plus importante que celles des prédatrices et parasitoïdes réunies. Cependant cette richesse n’est pas constante. Ainsi par exemple l’espèce Anomala plebeja Olivier est très présente à Mboro alors qu’elle est faiblement présente à Santh Ndong. L’hypothèse pour expliquer cette différence est que le sol à Mboro est plus .