Inventaire des heritages geologiques

Madagascar n’échappe pas aux lourdes conséquences de l’actuelle crise économique mondiale. L’économie de notre pays s’empire de plus en plus alors que nous sommes déjà, malheureusement depuis longtemps, classés économiquement parmi les pays les plus pauvres du monde ; classés même dans le groupe des PPTE ou Pays Pauvres Très Endettés. Cependant, par suite de son isolement géographique pendant des millénaires, Madagascar est considéré par la communauté internationale comme l’un des pays les plus riches en biodiversité de la planète et en possède parmi les plus uniques au monde. On peut s’étonner que cette richesse intéresse plus les étrangers que les nationaux. Mais cette richesse ne se limite pas par sa faune et sa flore mais aussi culturellement et géologiquement comme l’abondance de sites géologiques, sites stratigraphiques, paysages remarquables, monuments naturels, etc.

APERÇU GEOGRAPHIQUE DE MADAGASCAR 

Présentation générale

Madagascar est un état insulaire de l’océan Indien, situé au Sud-Est du continent africain au large du Mozambique, dont il est séparé par le Canal de Mozambique, entre l’Afrique et les Mascareignes.

La Grande Île, parfois appelée « l’Île rouge » en référence à la latérite qui colore ses plateaux, s’étire sur 1 580 km du nord au sud et 500 km d’Est en Ouest avec un maximum à 575km, avec une superficie de 587 040 km². Madagascar fait partie des îles de l’océan Indien au même titre que l’archipel des Comores (300 km au Nord-Ouest), La Réunion (800 km à l’Est), mais aussi l’Île Maurice (à l’Est) et les Seychelles (au Nord). Néanmoins, l’isolement de Madagascar au cours des temps géologiques a fait évoluer la faune et la flore de façon unique. On trouve donc sur la Grande Île des espèces particulières qui n’existent nulle part ailleurs (endémiques), dont les lémuriens sont un exemple célèbre. D’un point de vue géologique, on retrouve dans la structure de la Grande Île toutes les périodes de l’histoire de la planète (http://fr.wikipedia.org/wiki/Madagascar).

Géographie physique

Le relief divise le pays en trois bandes, du Nord au Sud : une bande côtière étroite à l’Est, des hauts plateaux au centre et une zone de plateaux plus bas et de plaines à l’Ouest. Une chaîne montagneuse parsemée de massifs coupe la Grande Île dans le sens Nord-Sud à une altitude moyenne de 1000 à 1 500 mètres (les hautes terres représentent 70 % de la superficie du pays). La moitié Ouest, la plus large et la plus étalée, est occupée par des plaines alluvionnaires à faible déclinaison, depuis les hautes terres du centre jusqu’au canal du Mozambique, tandis qu’à l’Est une étroite bande de falaises s’aplanit brusquement en une mince plaine côtière bordée par l’océan Indien. Les hauts plateaux comptent trois principaux massifs : au Nord, le Tsaratanana qui possède le plus haut sommet de l’île (un pic volcanique de 2 876 m d’altitude), au centre l’Ankaratra et au Sud l’Andringitra. La côte orientale est bordée de lagons abrités par une barrière de corail. Le « grand Sud » semi-aride est partagé entre plateaux calcaires (Sud Ouest), plaine sèche (pointe Sud) et chaînes anosyennes (Sud-Est) (http://fr.wikipedia.org/wiki/Madagascar).

Climat

Madagascar est subdivisé en cinq zones climatiques :
– Au Nord et Nord-Ouest, la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson, période qui dure de décembre à avril. Le climat est de type équatorial et les températures varient de 15 à 37 °C.
– Sur la côte Est, du Nord-Est au Sud-Est, règne un climat équatorial très humide et la côte rectiligne est exposée annuellement aux alizés et aux cyclones dévastateurs, entre les mois de janvier et mars.
– La grande région de l’Ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se caractérise par des savanes. Les températures y varient de 10 à 37 °C.
– Au centre de l’île, les hautes terres se trouvent à une altitude qui varie de 1 200 à 1 500 m. Le climat peut-être assimilé à un climat de type subtropical à pluies estivales dominantes, avec des températures annuelles moyennes de l’ordre de 20°C.
– L’extrême Sud de la Grande Île est très sec et les pluies sont rares. L’amplitude thermique est très élevée allant de -6 °C à 40 °C. Le climat est de type subdésertique.

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L’île subit l’influence des alizés et de la mousson. Il existe deux saisons : la saison des pluies (saison chaude), de novembre à avril, et la saison sèche (saison fraîche), de mai à octobre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Madagascar).

Infrastructures de communication
Madagascar dispose d’un réseau de 54 200 Km de routes et de pistes (10 % bitumés) et d’un réseau ferroviaire de 1.054 Km, 130 aéroports (dont 29 avec des pistes bitumées) et les principaux sont: Antananarivo, Toamasina, Mahajanga, Nosy Be et Fort-Dauphin. Les principaux ports sont: Ehoala (Fort-Dauphin), Toamasina, Mahajanga et Antsiranana (http://fr.wikipedia.org/wiki/Madagascar).

Les ressources minérales
Madagascar dispose de richesses minérales considérables dispersées sur l’ensemble du territoire: il en recèle plusieurs variétés tant dans le socle ancien qui couvre 75% du territoire que dans les formations sédimentaires. De nombreux gisements ont été identifiés depuis longtemps et les réserves sont encore importantes. La gamme de ces dernières va:
● des minerais industriels: graphite, chromite, quartz, mica, charbon, fer, ilménite, nickel, etc.
● aux pierres d’ornementation très recherchées : labradorite, cristal de roche, rhodonite, marbre, cordiérite, célestite, béryl vitreux, quartz, tourmaline opaque, corindon, ammonite, aragonite, bois silicifiés
● aux pierres fines: rubis, saphir, émeraude, aigue marine et autres béryls etc.
● à l’or .

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
CHAPITRE I : APERÇU GEOGRAPHIQUE DE MADAGASCAR
I. 1. Présentation générale
I. 2. Géographie physique
I. 3. Climat
I. 4 Infrastructures de communication
I. 5. Les ressources minérales
I. 6. Conclusion partielle
CHAPITRE II : APERÇU SUR LA GEOLOGIE DE MADAGASCAR
II. 1. Le socle précambrien (Hypothèses de Collins et al,)
II. 2. La couverture sédimentaire
II. 3. Assemblages volcaniques du Phanérozoïque
II. 4. Conclusion partielle
CHAPITRE III : NOTION SUR LES GEOSITES, L’HERITAGE GEOLOGIQUE ET LES GEOPARCS
III. 1. Définition du mot héritage géologique
III. 2. Utilité des géosites
III. 3. Les critères de choix des géosites et héritages géologiques
III. 4. Définition d’un géoparc
III. 5. Objectifs
III. 6. La naissance des géoparcs
III. 7. Réseau Mondial des Géoparcs (GGN = Global Geoparks Network)
III. 8. Demande d’adhésion au Réseau Mondial des Géoparcs (GGN)
III. 9. Critères de sélection et démarches d’éligibilité d’un géosite pour obtenir le statut d’un géoparc
III. 10. Conclusion partielle
PARTIE II : INVENTAIRE DES HERITAGES GEOLOGIQUES ET PROPOSITIONS DE GEOPARCS
CHAPITRE IV : INVENTAIRE DES SITES GEOLOGIQUES REMARQUABLES DE MADAGASCAR
IV. 1. Essai de classification des héritages géologiques selon l’IUGS et l’UNESCO
IV. 2. Regroupement par zone géographique des sites géologiques
IV. 3. Essai de classification des géosites dans la catégorie de l’aire protégée de l’IUCN
IV. 4. Plan de gestion et de mise en valeur des géosites de Madagascar
IV. 5. Conclusion partielle
CHAPITRE V PROPOSITION DE GEOPARC POUR MADAGASCAR
V. 1. Présentation géosites proposés en géoparc
V. 2. Plan de gestion et de mise en valeur des géoparcs de Madagascar
V.3. Conclusion partielle
CONCLUSIONS GENERALES

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