INTRODUCTION AUX IMAGES NUMERIQUES ET AUX VIDEOS

INTRODUCTION AUX IMAGES NUMERIQUES ET AUX VIDEOS

Ca chapitre ne prétend pas contenir une présentation complète sur l’imagerie numérique, sur la vidéo numérique et sur l’audio numérique, mais vise plutôt à donner une notion sur chacun de ces thèmes dans le but de nous familiariser avec les termes et pour mieux appréhender le chapitre suivant. la structure d’une image numérique. La deuxième se focalise sur la vidéo numérique et pour terminer, on dédiera la troisième à l’audio numérique.

Les images numériques et le système visuel humain

 Et la seconde est qu’elle nous permet de connaitre les limites de nôtres perceptions. Ainsi il est, par exemple inutile de représenter plus de couleurs que nous pouvons percevoir lors d’une application de visualisation. Dans un système d’analyse d’images, on distingue la lumière captée par un récepteur (camera), transmise par des transmetteurs (câbles ou autres) à l’analyseur (l’ordinateur). On peut effectuer la même décomposition avec la perception visuelle. Le SVH est un système sophistique qui détecte et agit sur des stimuli visuels. Intuitivement, la vision par ordinateur et la vision humaine semblent avoir la même fonction. Le but des deux systèmes est d’interpréter des données spatiales. Même si l’ordinateur et la vision de l’homme sont fonctionnellement similaires, on ne peut pas s’attendre à un système de vision par ordinateur pour reproduire exactement la fonction de l’œil humain.

Cela s’explique en partie parce que nous ne comprenons pas entièrement comment l’œil fonctionne. En fait, certaines des propriétés de l’œil humain sont utiles pour élaborer des techniques de vision par ordinateur, alors que d’autres sont en fait pas souhaitables dans un système de vision par ordinateur. Mais il existe des techniques de vision par ordinateur qui peuvent être reproduites dans une certaine mesure et, dans certains cas, améliorées même sur le SVH. Pour mieux comprendre ce qu’est une image numérique, voyons d’abord ce qu’est une image et comment fonctionne le SVH. Dans le SVH, l’élément sensible est l’œil à partir duquel les images sont transmises via le nerf optique au cerveau, pour un traitement ultérieur. Le nerf optique a une capacité insuffisante pour transporter toutes les informations perçues par l’œil. En conséquence, il doit y avoir de prétraitement avant que l’image ne soit transmise par le nerf optique.

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Tout d’abord, pour obtenir une image, il faut de la lumière. Cette dernière est émise d’une ouplusieurs sources telles que le soleil, des spots, des néons, etc. Cette lumière est représentée pardes rayons qui partent de la source dans toutes les directions. Généralement, lorsqu’un rayon de lumière rencontre un objet, ce dernier en absorbe une partie correspondant à sa couleur, et disperse le reste en une infinité de rayons qui peuvent éventuellement être captes par un œil annonçant la présence de l’objet ainsi que sa couleur. Pour recevoir ces rayons, l’œil est équipé d’un appareil optique complet illustre par la Figure 2.01 : Finalement, cette lumière arrive sur des capteurs places sur la rétine appelés cellules a cônes et cellules a bâtonnets du fait de leur forme. Les cellules à bâtonnets, plus sensibles, sont spécialisées dans la vision nocturne. Les cellules à cônes, plus précises, sont séparées en trois types, chacun étant plus sensible à une couleur qu’aux autres. C’est ce découpage de l’image en trois couleursprimaires que vient la vision des couleurs.

Image réelle/image numérique

Voyons maintenant comment transformer une image réelle en une suite de chiffres compréhensiblepar un ordinateur.En fait, il suffit de s’inspirer de l’œil humain avec ses cellules à bâtonnets et ses cellules à cônes. L’image ne pouvant être analysée de façon continue, son intensité est analysée aintervalles réguliers. Plus il y a de capteurs, plus l’image est précise. L’image numérique fonctionne sur ce principe. Elle est découpée en de nombreux petits points appelés pixels comme le montre la figure 2.03. Pour chaque élément, on attribue une intensité lumineuse. La qualité de l’image dépend d’une part du nombre de pixels, et d’autre part du nombre de valeurs possibles pour l’intensité [22]. Le terme d’image numérique désigne, dans son sens le plus générale, toute image qui a été acquise, traité et sauvegardée sous une forme codée représentable par des valeurs numériques. La numérisation est le processus qui permet le passage de l’état d’image réelle qui est caractériséepar l’aspect continu du signal qu’elle représente, a l’état d’image numérique qui est caractériséepar l’aspect discret, .c’est à dire, l’intensité lumineuse ne peut prendre que des valeurs quantifiées en unnombre fini de points distincts.

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