SCIENCE ET EMPIRISME : L’HERITAGE DES PHILOSOPHIES DE LA CONSCIENCE (LOCKE, BRENTANO, HUSSERL)
La situation de la philosophie dans la fin du XIX e siècle, celle dont vont hériter Brentano puis Husserl, subit une crise profonde qui résulte du prolongement d’un partage historique au sein du savoir entre sciences naturelles et philosophie. Science et philosophie qui pendant si longtemps s’unissaient au travers des travaux de grands savants, doivent désormais apprendre à cohabiter,lorsqu’elles ne cherchent pas à éliminer les ambitions adverses par des théories réductionnistes. L’attitude de la philosophie envers ce nouvel esprit scientifique porte alors selon certains une part de responsabilité dans cette situation. Husserl reprochera par exemple à l’hégélianisme d’avoir corrompu l’esprit de science en philosophie, favorisant la prégnance des sciences naturelles . Il est en tout cas certain que la mort de Hegel en 1831 a précipité le déclin de l’idéalisme allemand, alors que parallèlement, cette science naturelle ne cessait d’accumuler des découvertes toujours plus nombreuses et de première importance. Pour ne citer que quelques exemples, la distinction entre nerfs sensitifs et nerfs moteurs par Bell et Magendie date de 1811-1822, la découverte par Broca d’un centre du langage dans l’hémisphère gauche du cortex de 1861, et en 1853 Claude Bernard établissait la fonction des glandes endocrines du foie en développant la méthode expérimentale en médecine. On imagine donc aisément que nombre de savants de diverses sensibilités ont dû à l’époque avoir à se situer par rapport à ces avancées ; et que pour un certain nombre d’entre eux, restés fidèles à l’héritage de la philosophie, la situation obligeait à une remise en question de ses méthodes. Ils ont alors certainement vu dans celle propre à la science naturelle un modèle valable, permettant de crédibiliser leurs travaux. D’autant plus que l’essor d’une science en particulier, la physiologie, trop proche de la philosophie pour lui être indifférente, va tout particulièrement la contester. C’est cette situation que l’on rappellera dans un premier temps dans une optique historique, afin de pouvoir ensuite s’interroger plus précisément sur l’idéal qui a pu guider la méthode psychologique selon l’un de ses meilleurs représentants et le maître de Husserl, Brentano. En effet, il ne suffit pas comme on le fait souvent de constater – voire regretter – l’influence de la science sur la philosophie, mais bien plutôt de ressaisir l’idéal qui a pu, par cette influence, agir en retour sur ses méthodes.
Cela nous permettra alors d’essayer de savoir, à la fin de notre premier chapitre, si Husserl, qui rejettera toute identification de la méthode philosophique à celle de la science, a renoncé à un tel idéal ou s’il a simplement poursuivi celui de son ancien maître. Autrement dit, il s’agira de chercher à savoir de quelle nature est l’évolution qui a pu permettre à celui qui fut formé à l’école de Brentano, de pouvoir ensuite dire bien plus tard, dans la Krisis : […] nul ne s’est jamais rendu clairement compte que le sens de l’objectivité scientifique, et par conséquent de la tâche et de la méthode des sciences de la nature, est fondamentalement autre par essence que dans les sciences de l’esprit. […] On a exigé de la psychologie la même objectivité que la physique, et c’est précisément ce qui arendu totalement impossible une psychologie au sens plein et propre […]
Seulement Brentano n’est pas seulement l’héritier des débats issus du développement des sciences naturelles, il l’est aussi de la philosophie empiriste, anglaise en particulier. C’est d’elle et de Locke dont il hérite, lorsqu’il utilise le terme de conscience pour nommer sa méthode psychologique. Nous le montrerons dans notre second chapitre, afin de valider l’hypothèse sur la nature d’un éventuel dépassementhusserlien. C’est pourquoi enfin notre troisième chapitre reviendra sur l’étude détaillé du texte de la V e Recherche, lieu d’une nouvelle invention de la conscience, après celle de Locke.
L’influence de la science naturelle sur le projet de psychologie scientifique au XIX e (Brentano)
Le contexte scientifique et le conflit des méthodes en psychologie
L’essor de la physiologie et les nouvelles possibilités d’observation scientifique Si l’idée de mesurer quantitativement la pensée apparaissait déjà chez Leibniz ou Wolff, puis surtout Herbart, ce sont surtout les progrès dans les méthodes et les techniques de mesure qui vont amener de nouvelles approches pour une psychologie scientifique . Helmholtz à la fin des années 1849 réussit à mesurer précisément la vitesse de conduction d’un nerf, mais ses résultats, obtenus à partir du système nerveux de la grenouille, l’amènent également à tenter des expériences sur des sujets humains.
Les progrès dans ces techniques permettent particulièrement d’accroitre les capacités d’observation à la base des théories scientifiques. A la même époque par exemple, les différences interindividuelles dans la mesure de phénomènes astronomiques comme le passage d’un astre, conduisent Adolph Hirsch, directeur d’un observatoire astronomique en Suisse, à s’intéresser au temps de réaction qui sépare la perception d’un phénomène de la réaction de son observateur. En utilisant pour la première fois un instrument de mesure du temps dédié (le chronoscope de Hipp) il mesure ainsi l’écart de temps entre un stimulus physique et la réaction motrice qui signale la perception du phénomène (qu’il appelle d’ailleurs originellement le « temps physiologique »). Ses travaux seront connus et lus au-delà de sa discipline, et particulièrement par les psychologues de l’époque. Ce qu’on notera donc avant tout ici, car son importance se révélera plus nettement par la suite, est la place centrale de l’observation dans la réussite de ces nouvelles approches scientifiques.
Les possibilités ouvertes par la physiologie vont ainsi progressivement ouvrir la voie à des promesses d’une mesure de la pensée humaine elle-même. Le physiologisteet ophtalmologiste hollandais, F. C. Donders, s’interrogeait ainsi, en 1868 :
La pensée n’aurait-elle pas […] la vitesse infinie qu’on lui attribue habituellement, et serait-il possible de mesurer le temps nécessaire pour la formation d’une idée ou pour une détermination de la volonté ?
Son questionnement n’a alors rien d’une simple spéculation, car il avait déjà en 1865 imaginé un procédé expérimental qui fera date, permettant de mesurer la vitesse de formation d’un acte de la volonté. Il demanda à des sujets de donner un signal de la main droite ou gauche, en fonction du côté où était ressenti un stimulus dans le pied (lever la main droite si le stimulus est ressenti dans le pied droit, et vice versa). Or il trouva que ce temps de réaction était une constante, supérieure d’un quinzième de seconde au temps de réaction lorsque le sujet savait déjà de quel côté surviendrait le stimulus, et n’avait donc pas à former sa volonté. De ces expériences naîtront unevéritable méthodologie, qu’on nomme parfois encore méthode des temps de réaction.
Poursuite de l’enquête sur l’invention de la conscience comme perception interne
L’enjeu de la traduction par P. Coste de consciousness (d’après l’étude d’E. Balibar)
L’importance des enjeux philosophiques liés à la traduction de l’Essai sur l’entendement humain de J. Locke fut récemment soulignée par le travail d’E. Balibar.
Celui-ci montre, en effet, ce que la pensée européenne doit à la traduction par P. Coste de consciousness par « con-science » . Nous voulons donc commencer par rappeler, ici, les points de son étude qui sont le s plus importants pour notre propos. Ceci justifiera d’autant mieux notre propre étude au chapitre 6 d’un autre concept qui nous a semblé important de la philosophie lockéenne , puisque nous l’envisagerons également à partir d’un problème de traduction.
Un mot sur P. Coste, traducteur de l’Essai
On peut commencer par consacrer quelques lignes à Pierre Coste, né en 1668 à Uzès dans une famille protestante. A la révocation de l’édit de Nantes, il se réfugie à Genève, puis trouve une place comme employé chez un éditeur à Amsterdam. C’est de là qu’il traduit le traité de l’éducation de Locke, qui sera publié en 1695, lui permettant ainsi d’attirer l’attention de ce dernier. C’est visiblement l’homme d’édition J. Le Clerc (1657-1736) qui, la même année, incite Locke à accepter une traduction pour la France de son Essai, alors que celui-ci entame déjà sa troisième réédition en anglais (1690, 1694, 1695). Ce dernier fait alors jouer ses réseaux, comme on le dit aujourd’hui, pour faire venir le traducteur en Angleterre, qui y entame son travail sur l’Essai. La traduction de Coste fut rééditée quatre fois de son vivant (1700, 1729, 1735, 1742), permettant à la pensée de Locke de s’implanter durablement en France et sur le Continent. Ainsi, c’est la traduction de Coste que lisent et commentent Leibniz, Bayle, Voltaire, ou Condillac par exemple . Or c’est Coste qui va traduire l’expression consciousness de Locke, présente en différents endroits de l’Essai, par un néologisme en français à l’époque : la conscience.
De l’acte chez Aristote. Contre l’idée que l’unité sentant-senti serait phénoménologique.
Si nous résumons nos derniers développements, nous dirons donc : la solution de Brentano découle directement de la mobilisation du concept d’acte pour répondre d’un problème classique de théorie de la connaissance. Ce concept est donc issu d’un concept antérieur de représentation. D’un simple point de vue formel, il ne suffit donc pas à Husserl (ou au commentateur qui cherche à tout prix à marquer la naissance de la phénoménologie) de dire que qu’avec le concept de vécu intentionnel, « il n’y a pas deux choses » (§11, V e Recherche), l’acte et l’objet. Cela ne suffit en rien pour qu’une conception nouvelle de l’acte soit suffisamment assurée. Il nous semble bien plutôt que c’est l’une des marques de la conception empiriste de la sensibilité que de la comprendre comme mise en rapport directe avec le monde, ce qui implique unité du sentant et du senti. C’est pourquoi Brentano, dont on peut rappeler qu’il fut un très bon connaisseur d’Aristote, reproduit comme il le reconnaît lui-même la même solution quece dernier, du moins au niveau du principe formel que nous avons entrevu.
Discussion critique de quelques hypothèses de lecture de la percée
Les hypothèses qui s’appuient sur le statut ontologique de l’objet intentionnel
L’hypothèse idéaliste, en suivant J. Benoist
Nous écartons ici de notre interprétation l’hypothèse idéaliste qui consiste à attribuer une existence idéale aux objets intentionnels. Ce n’est pas qu’elle ne puisse prétendre à aucun avantage, bien au contraire. Une telle lecture apparait ainsi tout à fait conforme avec le statut idéal du noème tel qu’il sera visible en particulier dans Ideen I.
La validité de cette hypothèse repose alors sur la possibilité que le texte de 1901 en indique déjà une amorce, en présentant la percée comme une inversion de la thèse réaliste, et donc une rupture décisive avec Brentano qui en serait resté, lui, à concevoir l’existence de ces objets à partir d’une ontologie réaliste -naturaliste . On peut alors dire que pour Brentano l’objet intentionnel est immanent à la conscience, au sens où il est réellement en elle comme son contenu (au sens du naturalisme toujours). Tandis que pour Husserl, puisque l’objet intentionnel a un mode d’existence idéal, il ne peut – par principe – jamais se trouver dans cette même « réalité ». C’est donc une hypothèse qui cherche une caractérisation ontologiquement positive, à partir des catégories traditionnelles de la philosophie. Nous suivrons ici la lecture de J. Benoist, dans Intentionnalité et langage dans les Recherches Logiques de Husserl, afin de contester une telle lecture. Car comme lui nous pensons qu’elle est injustifiable au regard du texte.
Husserl et la critique du naturalisme épistémologique de Locke
Ce que la phénoménologie husserlienne doit à la tentative, reconnue comme fondatrice à bien des égards pour la pensée occidentale, de l’Essai sur l’entendement humain de Locke, publié pour la première fois en 1690, mérite d’être aujourd’hui reprécisé. Car si Locke ouvre d’un côté au criticisme en étant bien le premier à former explicitement le projet de circonscrire les limites dans lesquelles la connaissance peut établir des droits, il aura également livré une méthode qui traversera les siècles cette fois bien au-delà de Kant : celle d’analyser la connaissance à partir de ses différents éléments constitutifs (ce qu’il appelle, à proprement parler, les idées). On ne saurait se contenter de regretter les influences physicalistes, notamment de Boyle, chimiste reconnu et ami de Locke, sur cette méthode, si c’est elle qui prévaut encore à la fin du XIX e siècle pour une bonne partie de l’école de Brentano et jusqu’à la phénoménologie transcendantale (qu’il s’agisse de décomposer des idées ou des actes). Husserl en fera abondamment usage comme nous l’avons vu dans ses Recherches Logiques, en concevant la connaissance comme une synthèse d’intentions . Mais en même temps, il fallut à Locke disposer d’une assise très large à partir de laquelle opérer cette tâche de décomposition, et tel est le rôle de l’introduction de son concept d’idée. Précisons donc ce point ainsi que les distinctions importantes qui lui sont liées, avant de revenir sur la longue critique que Husserl adresse à Locke dans Philosophie première. Nous voudrons à partir de là montrer que celle-ci est insuffisante relativement au concept de méthode que Husserl mobilise pour son interprétation historique. Ce chapitre permettra ainsi d’introduire l’étude sur le concept d’intention chez Locke (chapitre 6) et son lien avec la V e Recherche Logique (chapitre 7).
L’enjeu historique pour la philosophie de l’élargissement du concept d’idée par Locke
Le débat avec Malebranche
Pour mettre en valeur l’apport de la méthodologie offerte dans l’Essai, et que nous venons d’indiquer, on pourra à nouveau partir du débat qu’il a mené contre les positions de Malebranche. Précédemment (chapitre 2), nous avions évoqué les quatre modes de connaissance exposés par l’oratorien dans A la recherche de la vérité : en Dieu, par idées, par conscience, et par conjecture. La connaissance par idées n’est donc pour lui qu’un des modes de la connaissance. Par ailleurs, indiquons également qu’il la conçoit comme un mode représentationnel : les idées représentent les choses extérieures, dans l’âme. Or contrairement à Malebranche, Locke se faisait fort de réduire toute connaissance possible à une connaissance par idées (nous poserons plus loin la question de leur fonction représentationnelle). C’est donc là que se situe l’apport important qu’il faut relever : c’est à lui que revient, une vingtaine d’années après Malebranche, d’écrire un traité qui unifie la connaissance à partir de la notion d’idée. Et il le fera, comme nous aurons à le rappeler, en montrant que l’origine de nos idées est de nature sensible. C’est certainement pourquoi Locke a pu « s’excuse[r] du fréquent usage du mot d’idée » dès l’avant-propos de son Essai , puisqu’il s’agissait justement d’une originalité propre à sa démarche à la fin du XVII esiècle.
Table des matières
INTRODUCTION : le problème de la méthode et la phénoménologie
Présentation générale des deux dimensions du problème (évolutive et sociale)
Une situation historique exemplaire de ce problème : la naissance de la phénoménologie
PARTIE I SCIENCE ET EMPIRISME : L’HERITAGE DES PHILOSOPHIES DE LA CONSCIENCE (LOCKE, BRENTANO, HUSSERL)
Chapitre 1 : l’influence de la science naturelle sur le projet de psychologie scientifique au XIX e (Brentano)
Section 1 : le contexte scientifique et le conflit des méthodes en psychologie
Section 2 : le projet d’une psychologie scientifique : Brentano et l’héritage de Mill
Section 3 : la méthode de la perception interne (et sa limite essentielle)
Conclusion : l’idéal scientifique qui a pu guider la percée
Chapitre 2 : poursuite de l’enquête sur l’invention de la conscience comme perception interne
Section 1 : l’enjeu de la traduction par P. Coste de consciousness (d’après l’étude d’E. Balibar)
Section 2 : conscience, réflexion, et la difficulté de se mettre à distance de soi même
Section 3 : l’individuation du concept de conscience comme acte, un résultat husserlien ?
Conclusion du chapitre sur le concept de conscience
Chapitre 3 : lire le texte des Recherches Logiques comme résultat des évolutions de la conscience (Brentano, Husserl)
Section 1 : analyse des concepts essentiels de la Ve
Recherche et la question du sens de l’acte
Section 2 : Husserl et Brentano, reprises et évolutions du concept d’acte
Section 3 : discussion critique de quelques hypothèses de lecture de la percée
Conclusion du chapitre
PARTIE II INTERPRETER LA PERCEE ET LES LIMITES DE LA CRITIQUE ANTI-NATURALISTE
Chapitre 4 : les interprétations ontologiques de la percée (Lévinas, Marion, Lavigne)
Section 1 (première question) : quelle métaphysique ? Que le naturalisme n’est pas un substantialisme
Section 2 (seconde question) : la percée des Recherches Logiques était-elle fondée sur un renouvellement ontologique selon Husserl ?
Section 3 (troisième question) : reporter la percée ? Husserl et la naissance de la phénoménologie, J.-F. Lavigne, 2005
Conclusions du chapitre
Chapitre 5 : Husserl et la critique du naturalisme épistémologique de Locke
Section 1 : l’enjeu historique pour la philosophie de l’élargissement du concept d’idée par Locke
Section 2 : la critique de Locke dans la lecture husserlienne de Philosophie première
Conclusion du chapitre : le problème d’invoquer la description comme méthode
PARTIE III L’INTENTION COMME ACTION DE PROGRESSION (LOCKE ET HUSSERL)
Chapitre 6 : intention et action de la pensée, l’héritage de Locke
Section 1 : exposition de la thèse de Locke
Section 2 : questions critiques et discussion de la thèse de Locke
Conclusions du chapitre
Chapitre 7 : étude des problèmes liés au concept d’intention dans la Ve
Recherche (Husserl)
Section 1 : intention et attention
Section 2 : le problème du concept d’intention dans le retour aux choses-mêmes
Section 3 : la réflexion comme un relâchement ?
Conclusion : l’action comme problème philosophique
PARTIE IV ESSAI SUR LA PRATIQUE COMME FONDEMENT DE LA METHODE (A PARTIR DE LOCKE)
Chapitre 8 : Les distinctions conceptuelles de base de la pratique
Section 1 (enquête historique) : les deux sens de l’intentio
Section 2 (étude conceptuelle) : les deux sens de l’agir et les quatre sens de relâchement
Section 3 : l’agir comme progression, le concept d’engagement
Conclusion : la pratique comme progression
Chapitre 9 : la dimension individuelle de la pratique (engagement et relâchement)
Section 1 : manifestations de l’engagement au travers de différents types de pratique
Section 2 : apport du concept de relâchement relativement au co ncept empiriste de la conscience
Section 3 : application de la distinction engagement/relâchement
Conclusion : sens et sensibilité, et le rôle d’unification de la pratique
Chapitre 10 : la dimension sociale de la pratique
Section 1 : sur quelques catégories de base de la pratique sociale, à partir du sport
Section 2 : vers un retour à l’enjeu initial à partir des pratiques intellectuelles
Conclusion du chapitre
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Annexe 1 : reproduction trilingue du chapitre 19 du Livre II de l’Essai
Annexe 2 : repérage des lexiques de l’intention, de la visée, de l’absorption, dans les Recherches
Annexe 3 : l’Intention et la visée
Annexe 4 : Husserl, le travail sur la représentation et l’émergence du principe de l’intuition
Annexe 5 : sur une origine dans la langue courante grecque et latine du concept d’intentio
Annexe 6 : l’acte et la puissance dans la Métaphysique d’Aristote, l’ancrage ontologique
La puissance (dunamis)
L’acte (energeia et entelecheia) : l’impossible définition ?
La définition de l’energeia et le lexique de la tension vers quelque chose (notre hypothèse)
Annexe 7 : liste des figures