INTEGRATION DE L’ECOLE VERTE DANS LE
DEVELOPPEMENT DURABLE
DEGRADATION DE L’ECOSYSTEME
Autant que la partie Est de l’île, la région Vatovavy Fitovinany ,et le district de Vohipeno se caractérisaient autrefois par la richesse de leurs biodiversités, favorables au type de leur climat, leur sol et leur relief. Cependant, exposés à diverses pressions, ces écosystèmes sont actuellement détruits et /ou en voie de disparition et il ne reste que ceux produits par les actions de l’homme.
Les causes de la dégradation environnementale à VOHIPENO
La déforestation, les défrichements massifs non contrôlés, l’érosion du sol, la destruction de l’écosystème marin et la pollution marine figurent parmi les principaux problèmes qui affectent l’environnement dans cette zone. Nous pouvons noter comme cause de cette destruction massive : les pratiques des cultures sur brûlis très fréquentes dans la Région qui provoquent une déforestation, l’ érosion, la dégradation rapide des sols, il ne faut pas non plus oublier l’accès libre en forêt qui entraine les exploitations illicites des bois et des produits de la forêt, qui provoque aussi la dégradation du corridor forestier à cause des problèmes fonciers mais aussi à cause de l’exploitation abusive des matériaux d’origine végétale pour les constructions .Ceux, car la majorité de la population de cette zone adopte toujours la pratique traditionnelle. A ne pas oublier la faible organisation du monde rural: paysans producteurs de faible niveau d’instruction, mal structurés, dépourvus de tous moyens surtout financiers pour pouvoir se constituer en véritables partenaires de développement rural, la prépondérance de l’utilisation des techniques de cultures traditionnelles , Ensablement des rizières ,le faible accès des paysans aux intrants agricoles, aux techniques nouvelles de production et aux crédits ,le prix élevé des engrais ,la porte pression démographique exercée dans les vallées alluviales où les terres souvent inondées et très morcelées ne parviennent plus à nourrir leurs occupants d’où la dépendance vis à vis des zones voisines en matière de riz et de cultures vivrières. Il s’agit là de problèmes essentiellement associés à des risques naturels (cyclones et autres aléas climatiques) ou technologiques (déversement d’hydrocarbures, etc.). A ces risques, s’ajoutent les pressions d’origine anthropique (l’Homme) : feux de forêt, feux de brousse, cultures sur brûlis, défrichage massif, coupes en désordre,…
L’ampleur de la destruction actuelle
Comme on l’a toujours clamer l’environnement se heurte actuellement à des problèmes très graves, à une destruction rapide causée en majorité par les actions de l’homme mais aussi de la nature. Des changements notables sont a noter dans le district de Vohipeno qui n’affectent pas seulement les faunes et flores, mais aussi la vie des habitants à savoir : – Le déboisement des collines environnantes et des contrebas des falaises a engendré un certain nombre de changement du paysage géographique : – La dégradation incessante des têtes de vallon et des bassins versants – le débit du fleuve diminue. La formation des dunes de sable obstruant l’embouchure est également fréquente. L’eau qui ne peut pas sortir dans la mer forme de reflux « hitratra » inondant les rizières de la basse Matatàña, causant de gros dégâts. – le niveau de la réserve d’eau emmagasinée par les marais tourbeuses, permettant l’irrigation des rizières diminue, suite à une surexploitation de ces zones et aux feux de brousse. Les joncs, les via, les vendra et les raphias qui peuplent les marais tendent à disparaitre. -la pluviosité ne suit plus son cours d’antan. Le calendrier agricole est un peu désorganisé à cause du retard des pluies ou à cause des inondations et/ou de la sécheresse devenues trop fréquentes. Une sécheresse au mois de novembre et décembre n’est plus un phénomène étonnant dans cette région. La rareté de pluie se prolonge allant de mois d’Août jusqu’ à décembre. Ce dysfonctionnement du climat génère des impacts négatifs sur les activités agricoles des paysans et contribue à la réduction de la production agricole. Les forêts humides, les forêts littorales et les plans d’eau subissent des pressions énormes. Les espèces floristiques et faunistiques qu’ils abritent sont menacées d’extinction : vieillissement des plants de caféier, prolifération des espèces nuisibles surtout pour la riziculture, dégradation de l’environnement avec comme conséquence le faible niveau de production et de productivité traduit par l’insécurité alimentaire.Nous pouvons classer les problèmes environnementaux de la zone en deux catégories : Analyse de la couverture forestière de la Conservation International (1990 ~ 2000), cité dans ONE 2006. 16 D’abord par rapport à l’environnement terrestre il s’agit de : la déforestation, la perte de la biodiversité floristique et faunistique terrestre, l’érosion du sol et de l’ensablement, la dégradation et de l’appauvrissement du sol. Ensuite par rapport à l’environnement marin et côtier avec : la destruction des récifs coralliens, la disparition de la forêt littorale, la perte de la biodiversité floristique et faunistique marine, l’ensablement et formation de dunes, la pollution marine. la faible utilisation des latrines d’où la pollution des plages par les déjections humaines les Côtes peu hospitalières, battues par les houles de l’alizé et fréquemment traversées par les cyclones. Il faut aussi noter que cette région subite fréquemment des cyclones. Pour les années 2015,il était compté 3cyclones au minimum ,compte tenue des dégradations de l’environnement, la région fait face à d’innombrables pertes tant matérielles, qu’humaine (cf photo n°3) Conclusion partielle : Malgré sa richesse en matière de biodiversité le district de Vohipeno voit progresser sa tendance à disparaitre actuellement ,notament due à l’action de dame nature comme les cyclones et les dépressions sont les différentes pressions destructrices de l’homme ne font que changer voire modeler la forme et la qualité de notre environnement .Ces actions sont notamment due à la pauvreté de la population du district de Vohipeno et au manque d’instruction ou à la méconnaissance vis-à-vis de l’environnement et de sa sauvegarde . Ces deux photos nous témoignent des dégâts que peut causer une dépression tropicale accentuée par la destruction environnementale.ci dessus, le marché de Vohipeno est inondé par l’eau du fleuve Matitana, au cours du dernier passage du cyclone BINGIZA dans cette région. Cette deuxième photo montre la gare routière et le quartier de Tanambao complètement inondé par le débordement du fleuve Matitanana durant le passage du cyclone Bingiza .
: CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE |