Rapport installer un standard téléphonique sous VoIP (Asterisk) dans une entreprise , tutoriel & guide de travaux pratiques réseau informatique en pdf.
VOIP
« VoIP » est un abrégé de l’anglais Voice Over IP parfois appelé téléphonie IP ou téléphonie sur Internet. Cette technologie permet de communiquer par voix via le réseau Internet ou autres réseaux supportant le protocole TCP/IP.
Fonctionnement
Lorsqu’un utilisateur veut entrer en communication avec un autre, une connexion est alors établie entre les deux terminaux. L’utilisateur peut alors émettre un son par le biais d’un micro (signal analogique) qui est ensuite numérisé et compressé par la machine (signal par synthèse). Une fois les données encapsulées dans un paquet, il est envoyé au destinataire qui procèdera aux opérations inverses assurant ainsi la mise en forme d’un message audible.
Numérisation
Les signaux de la voix (analogiques) doivent d’abord être convertis sous forme numérique suivant le format PCM (Pulse Code Modulation) à 64kbits/s. La modulation d’impulsion codée est une technique d’échantillonnage quantifiée sur une série de symbole dans un code numérique (binaire). L’ordinateur ne comprenant que le code binaire, la numérisation est donc primordial.
Compression
Lors de la numérisation, le codage PCM se contente de mesurer des échantillons indépendamment des uns des autres. Un échantillon du signal n’est pas isolé, mais corrélé avec d’autres (précédent ou suivant). En tenant compte des informations, il est possible de prévoir la valeur du nouvel échantillon et donc de transmettre qu’une partie de l’information. C’est ce qu’on appel la prédiction. Cela permet de réduire la taille du paquet pour optimiser la bande passante. Il existe deux grands types de compressions : le codage différentiel et le codage par synthèse. Pour notre projet, nous allons uniquement nous intéresser au codec GSM (Global System for Mobile Communication) qui utilise une fréquence d’échantillonnage de 8kHz/s (codage synthèse). Le GSM utilise le format de codage appelé RPE-LTP (Regular Pulse Excitation-Long Term Prediction) avec un débit binaire de 13kbits/s (160 échantillons du signal seront codés sur 260 bits).
Transport
L’information voyage dans des datagrammes UDP[2] ne garantissant pas la livraison car ill n’effectue aucune vérification concernant la perte de paquet et ne transmet aucune information sur les configurations utilisés.
Il a donc fallut définir un nouveau protocole fournissant plusieurs fonctionnalités : — Le numéro de séquence pour la remise en ordre des paquets ; — Un champ horodatage (timestamp) pour la restauration de la base de temps ; — Détecte la perte de paquets pour informer la source dans des délais compatibles avec le service ; — Identifier le contenu des données et permettre leur transmission ; — Intègre des solutions pour traverser des passerelles de certains réseaux locaux Ce protocole est appelé RTP (Real-Time Transport Protocol) qui se complète par un protocole de contrôle qui transmet des rapports de réception RTCP (Real-Time Transport Control Protocol). Par exemple lors d’une conférence regroupant plusieurs participant, RTCP permet d’identifier différentes sources d’émissions contribuant à la session, mais il n’est cependant pas obligatoire.