INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES RURAUX DANS LE PROCESSUS DE PRODUCTION

INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES RURAUX DANS LE PROCESSUS DE PRODUCTION

La théorie de cercle vicieux de NURKSE (développement) 

NURKSE, propose la théorie du cercle vicieux de la pauvreté dans son ouvrage « les problèmes de formation du capital dans le pays sous-développés ». Il propose dans 5 Wikipédia : définition du terme « jeune » ou « jeunesse » 20 sadiscussion relative aux problèmes du développement économique, une formule qui vient fréquemment, celle dit « cercle vicieux de la pauvreté » Il implique l’existence d’un fuseau circulaire des forces qui agissent et réagissent les unes aux autres de telle façons qu’elles maintiennent les pays pauvre dans un état de pauvreté. Les applications particulaires de tels fuseaux circulaires ne sont pas difficiles à imaginer. Par exemple, un homme ne peut pas savoir suffisamment à manger, étant sousalimenté, sans santé s’en trouve altérée, cette faiblesse physique réduit sa capacité de travail. Ça signifie qu’il reste pauvre. D’où, il résulte qu’il n’aura pas assez à manger, et ainsi de suite. Une telle situation lorsqu’elle concerne tout un pays, peut-être résumée, dans la banale proposition suivante : « un pays est pauvre parce qu’il est pauvre ». Peut-être les relations circulaires de cette sorte sont-elles celles qui compromettent l’accumulation du capital dans le pays économiquement arriérés. L’offre de capital est commandée par la capacité et la volonté d’épargne, la demande de capital est commandée par les incitations à investir. Du côté de l’offre, il y a la faible capacité d’épargne qui résulte du bas niveau du revenu réel. Le faible revenu réel est lui-même un reflet de la faible productivité qui résulte à son tour, pur une large part du manque de capital. Ce manque de capital est un résultat de faible capacité d’épargne et le cercle se trouve ainsi fermé. Du côté de la demande, l’incitation à investir peut-être à cause du pouvoir d’achat réduit des gens, conséquence de la faiblesse de la productivité. La faiblesse de la productivité est un résultat de la faiblesse du volume du capital utilisé dans la production. La faiblesse du revenu réel reflet de la faible productivité est un élément connu aux deux cercles. D’ordinaire, on insiste exclusivement sur les troubles qui se produisent du côté de l’offre. Mais, le blocage possible du côté de la demande apparaît également évident, dès que l’on en prend conscience bien qu’il ne soit peut-être aussi grave et aussi difficile à éliminer que la déficience qui affecte l’offre. En définitive, le cercle vicieux de la pauvreté découle : a) du bas niveau de revenu, qui engendre b), la faible capacité d’épargne d’où c), un manque des capitaux, conduisant à d), une faible productivité et ainsi d’un faible revenu réel par tête. NURKSE propose des solutions concernant le cercle vicieux, il faut faire appel aux investisseurs surtout des étrangers, concernant l’offre, la formation du capital dans les pays 21 sous-développés comme Madagascar. L’investissement étranger est aussi considéré comme nécessaire comme le dit NURKSE dans son ouvrage, pour franchir la période de transition, une fois obtenue un accroissement de la productivité, un flux d’épargne va résultat ou peut-être extrait d’un revenu réel accru. 2

Cadres juridiques nationales et références internationales du développement rural à Madagascar 

« Le développement rural représente essentiellement un point d’évolution d’une société rurale vers un meilleur niveau de vie pour tous ses membres, avec l’assurance de couvrir leurs besoins fondamentaux6 . Le développement rural ne concerne pas donc uniquement l’évolution d’ordre quantitatif de l’économie rurale mais aussi l’amélioration du bien-être de toutes les personnes qui s’y trouvent. À Madagascar, l’orientation du développement rural est prévue et définie récemment dans le Plan National du Développement Rural ou PNDR   depuis la fin de l’année 2005. Le PNRD se réfère fondamentalement à la « vision Madagascar Naturellement »8 , et au document de stratégie pour la réduction de la pauvreté ou « DSRP » . Il s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Générale de l’État. Les communes, qui étant considérées comme collectivité territoriale décentralisée disposent aussi chacune d’un Plan Communal de Développement ou PCD10, leur permettant d’atteindre les objectifs en matière du développement qui s’inscrivent dans le cadre de la politique générale de l’État et du programme régional. Les objectifs du développement du PNDR Le PNDR a pour objectifs de développement : • à réduire la pauvreté à 50% par le relèvement du niveau d’instruction et l’amélioration de la santé de la population 6CECILIA (A.) « Un développement durable-Les femmes et le progrès Rural », (édition Pixel service, Fondation Roi Baudouin 1994), p5 7Document référentiel de base pour tous les programmes sectoriels nationaux en matière du développement rural. Il sert aussi de guide pour l’action régionale et locale 8 Document qui définit les grands principes devant régir le développement du monde 9Document de stratégie visant à réduire la pauvreté 10 Document de gestion de planification et de coordination des programmes qui contiennent des projets du développement • à mettre en place de silos communaux et régionaux, de marché centraux, de pôles de développement, des terminaux portuaires spécifiques (entrepôts frigorifiques et de zones franches spécifiques, de réhabiliter les réseaux hydro-agricoles • à rendre flexible le système de transaction de crédit aux conditions locales de production et l’accès au capital et aux facteurs de production, de mettre en place un système de mesures d’incitation fiscale pour tous les secteurs, notamment un système de textes fonciers modulables, de renforcer la sécurité rurale ; • à réduire voire de supprimer le fossé qui existe entre ville et campagne. En effet, ces objectifs ont été fixés dans le but d’accroitre la production agricole de 200%, les exportations agricoles de150%, la production agro-industrielle alimentaire de 150% et la production agro-industrielle non alimentaire de 200% en 2020, favorisant ainsi l’amélioration du pouvoir d’achat de la population rurale. 

La relation entre formateurs et formés

 Selon le philosophe et écrivain ROUSSEAU, « la première mission de tout éducateur/formateur est de connaître l’éduqué ou le formé et de respecter sa spontanéité. Le premier de tous les biens, poursuit-il, n’est pas l’autorité mais la liberté » D’après DURKHEIM (E) : « le formateur est le premier agent d’intégration sociale » Suivant Gaston MIALARET : « l’éducateur ou le formateur doit aimer ses éduqués »  Le formateur/éducateur doit connaître ses formés dans toutes ses dimensions : sociale, intellectuelle,…, La formation est centré sur le formé. C’est l’égocentrisme. Connaître aussi dans le sens de l’affection car une affection réciproque entre formateur et formé engendre un climat de confiance. L’esprit de confiance et le respect mutuel favorisent la relation entre formateur et formé ce qui facilité aussi la transmission de la formation. Didier JULIA dit que : «son premier devoir c’est de rendre l’enseignement vivant aux formés afin qu’ils puissent précisément être réceptif14. Il appartient au formateur d’établir ce climat de confiance, de rendre dynamique la formation, de changer tout le temps le support, d’avoir une bonne structure ou organisation durant la formation, d’établir un climat socio 11D’après le cours pédagogique et relations humaines, 3eme année avec Pr RANDRIAMASITIANA (GD) 12La pédagogie du DURKHEIM (article). Revue française de pédagogie/Année1978/ volume1/pp83-98 13Mialaret G- la formation des enseignants (compte rendu). Revue française de pédagogique/Année 1978/volume 43/Numéro1/pp.95-97 14D’après le cours pédagogique et relations humaines, 3eme année avec Pr RANDRIAMASITIANA 23 affectif (travail libre et joyeux) d’encourager et de motiver les formés afin que ceux-ci captent totalement la formation dispensée. Il doit respecter aussi la spontanéité de formé ce qui implique leur liberté. L’environnement physique doit engendrer la confiance, le respect, une ouverture d’esprit, le partage et l’empathie. Le formateur est là en tant que facilitateur, accompagnateur. Il a une mission essentiellement rationnelle et il est le premier agent de socialiste. Il y a une auto-éducation et des échanges. C’est lors des échanges qu’on peut améliorer la science, il y a une mutualisation des compétences. En effet, il y a une interaction sociale. 

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La division du travail

 Toute société s’estcaractérisé une spécialisation des tâches entre ses membres. Cette spécialisation n’est jamais déterminée par les seules propriétés « naturelle15 » des individus. Les aptitudes qui peuvent orienter les individus vers les différentes activités sociales et professionnelles sont pour tout à la partie, le résultat d’un processus de socialisation. Alors, la division du travail est apparue comme un fait social. Selon DURKHEIM (E) (1855-1917 : dictionnaire des sociologies « la notion, les mécanismes, les auteurs), la division du travail désigne une répartition et une spécialisation des tâches, nécessaire à la production de biens et des services, entre les individus ou les groupes sociaux dans un groupe ou une société donnée. La division du travail ne concerne pas les seules activités économiques mais touche aussi l’ensemble des activités sociales. Pour lui, la division du travail est une forme d’organisation de la société. Il oppose ainsi les sociétés à solidarités mécaniques où la division du travail est faible, aux sociétés solidarités organiques où la division du travail est approfondie par les formes professionnelles et où la différenciation entre les individus est forte. Au sein du ménage, la division du travail est telle que l’homme est considéré comme le principal producteur, tandis que la femme consomme et les charge généralement de la reproduction des travaux ménages. Pourtant, il y a un déséquilibre de la division du travail. 15Caractère qui appartient à l’individu 

 Approche fonctionnaliste de Bronislaw Malinowski 

Approche fonctionnaliste comme base de l’étude Selon Malinowski, « une société ne doit pas être analysée à partir de son histoire mais de son fonctionnement. Et cette fonction correspond à un besoin humain (Bronislaw Malinowski, le dynamique de l’évolution culturelle, 1941) » Réalité Les idées, les croyances, les coutumes humaines… constituent un vaste appareil mettant l’homme dans une meilleure position pour affronter les problèmes concrets particuliers qui dressent devant lui dans son adaptation à son environnement, pour donner cours à la satisfaction de ses besoins. Le fonctionnalisme de Malinowski suppose donc que toute pratique ait pour fonction de répondre aux besoins des individus. Ce qui nous intéresse donc, à voire le mode de fonctionnement du projet, de l’ONG, ainsi que leur dynamique associative dans un but plus précis, qui est de répondre à leur besoin de quotidien. 2-6 Problématique et formulation des hypothèses D’après ce que nous disons dans l’introduction générale, 50% de la population malgache sont des jeunes moins de vingt ans. Mais, à notre heure actuelle, beaucoup de jeunes n’ont pas de travail assuré. En milieu rural, ces jeunes doivent faire les activités agricoles comme le labour, pourtant ils ne supportent pas ça surtout les jeunes déscolarisés. Donc, une question se pose comment faire pour mieux intégrer les jeunes dans le processus de production ? Hypothèses Une proposition de réponse à une problématique définit ce qu’on entend par « hypothèse ».C’est aussi une réponse éventuelle à nos questionnements et qui demande à être vérifiée au cours de notre étude. Elle peut être confirmée ou non. Cela dépendra des résultats issus de nos investigations. Alors, nous avons avancé les hypothèses suivantes : • les jeunes ruraux bénéficient dans certain nombre de formation liée à leur métier • il existe des facteurs de blocage des jeunes dans leurs métiers • toutefois la volonté délibérée des jeunes sur l’amélioration de leur niveau de vie

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE ET CADRAGE THEORIQUE
Chapitre I : Présentation de la commune d’Analavory et de la commune de Manazary
Chapitre II : Aperçus conceptuels et théoriques
Chapitre III : Cadrage méthodologique
DEUXIEME PARTIE : L’ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES RECUIEILLIES
Chapitre IV : Les jeunes ruraux bénéficient dans certain nombre de formationliée à leur métier
Chapitre V : Il existe des facteurs de blocage des jeunes dans leurs métiers en milieu rural
Chapitre VI : Toutefois la volonté délibérée des jeunes sur l’amélioration de leur niveau de vie est non négligeable
TROISIEME PARTIE : L’APPROCHE PROSPECTIVE ET SUGGESTION FACE AUX PROBLEMES DES JEUNES EN MILIEU RURAL
Chapitre VII : Contraintes majeures dans les zones d’intervention
Chapitre VIII : Recommandation et suggestion personnelle
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Table des matières
ANNEXES

 

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