Initiation au forth volet 3 les structures de contrôles zforth

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INTRODUCTION

Continuons notre étude du langage FORTH ! Avec ce 3ème volet, nous allons nous attaquer à un morceau de choix : les différentes structures de contrôles offertes dans la version de FORTH diffusée par le CNDP, pour les micro-ordinateurs fonctionnant sous le système d’exploitation EDEN (« CP/M like… « ). Nous nous bornerons aux structures de contrôles les plus utilisées (Il y en a plus d’une dizaine dans zFORTH… ). Nous examinerons, au travers d’une d’elles, les mécanismes internes mis en jeu. Mais de façon générale, on s’intéressera plutôt au protocole d’utilisation.
Il faut bien avoir à l’esprit qu’une structure de contrôle FORTH « typique » est composé d’un certain nombre de MOTS qui agissent au moment de la compilation: ce sont des mots dits immédiats. Le systèmeFORTH (par le biais du mot INTERPRET) les exécutera, même en étatcompilation, ou lieu de compiler ainsi leur adresse-code (CFA) au sein de la définition dans laquelle ils sont invoqués.
Attention ! Notez que le terme « compiler » a en FORTH une signification différente de celle que vous lui assignez habituellement (en particulier ceux qui ont pratiqué le PASCAL ou le C… ). Il ne s’agit pas code-machine du microprocesseur donc. « Compiler » en FORTH désignera l’action de déposer une valeur dans une cellule du dictionnaire. Ainsi, en « mode compilation », chaque mot référencé (à quelques exceptions prés… ) engendrera l’action de compiler un pointeur sur le code correspondant à ce mot.

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