Infirmières et assistantes sociales à la veille de la guerre convergences et distinctions

Esquisses d’un modèle d’infirmière française pour le XXème siècle

La circulation des idées s’intensifia considérablement avec l’entrée en guerre des États-Unis en 1917. Un grand nombre de nurses de la Croix Rouge américaine, véritable «force de frappe» sanitaire, débarquèrent aux côtés de leurs compatriotes des troupes armées. Ce phénomène était au demeurant en cohérence avec la volonté de leadership par ailleurs affichée par des élites du nursing, soutenues politiquement par leur gouvernement et financièrement par un mouvement philanthropique en pleine expansion, dont la Fondation Rockefeller était une figure emblématique: Le rôle de la philanthropie est double : il consiste d’une part à influer sur les décideurs à travers un intense travail de lobbying, même si cette influence est difficile à quantifier. Il consiste d’autre part à mener une action de terrain, laquelle est parfois en phase avec le gouvernement, mais pas toujours […] Ni marionnettes entre les mains du Département d’Etat, ni éminences grises tirant les ficelles dans l’ombre, les acteurs privés, et notamment les fondations, participent pleinement à l’élaboration de la diplomatie américaine en utilisant d’autres méthodes que celles des diplomates traditionnels. La politique étrangère américaine est le résultat de ces interactions complexes entre acteurs privés et publics, qui sont sans doute plus visibles dans l’entre-deux-guerres que dans les périodes ultérieures car l’administration fédérale est encore à la recherche de son rôle international.
Bénéficiant du vent favorable d’un mouvement qui le dépassait très largement, le nursing participait ainsi activement à l’expansion des États-Unis et au déploiement à travers le monde des idées américaines.

Infirmières et assistantes sociales à la veille de la guerre : convergences et distinctions

Ces textes de 1936 constituèrent à bien des égards, l’acte politique susceptible d’ouvrir la voie aux mesures plus radicales qui suivirent. Dès le mois de janvier 1938, un décret fut pris, qui confirmait la poursuite de l’entreprise de rationalisation et de la prise en main par l’État des questions d’hygiène sociale. Le radical socialiste Marc Rucart avait alors succédé au ministère à Henri Sellier, mais s’inscrivait sans aucun doute dans le mouvement initié par ce dernier. L’institution du conseil supérieur d’hygiène sociale était destinée à supprimer et remplacer les 13 « conseils, comités ou commissions » nommément désignés, parmi lesquelles figurait le conseil de perfectionnement des écoles d’infirmières soignantes et de service social. Les missions de ce nouvel organisme consistaient, à l’initiative du ministre ou par saisine de ses membres ou de son bureau, en «l’examen de toutes les questions […] qui intéressent l’organisation, le fonctionnement et le développement de l’hygiène sociale», considérations qui pouvait donner lieu à l’émission de vœux.
Le conseil était présidé par le ministre ou, à son défaut, par le directeur général de l’hygiène et de l’assistance, assisté de 5 vice-présidents et d’un secrétaire général nommés par ses soins. Parmi les vice-présidents dont le profil témoignait du caractère très politique de ce poste, figurait une femme, Cécile Brunschvicg. Militante radicale socialiste et féministe engagée, notamment en faveur du vote des femmes dans un parti pourtant bien peu enthousiaste sur la question, elle était l’une des trois premières femmes à avoir occupé un poste ministériel en France, à l’occasion de la formation du premier gouvernement Blum. Elle fut sous-secrétaire d’État à l’éducation nationale sous la tutelle du ministre Zay, de juin 1936 à juin 1937.

Former des infirmières cadres et enseignantes au service de l’hôpital moderne dans les
années 1950

Les surveillantes laïques, dans des fonctions d’encadrement du personnel domestique au service des malades hospitalisés, existaient depuis le début du XIXème siècle. Elles étaient alors minoritaires par rapport aux religieuses qui occupaient la place dans les mêmes fonctions.
Cette situation s’inversa inexorablement dans le dernier tiers du siècle, durant lequel un nouveau modèle de surveillante fut inventé, à la fois au service de la Troisième République commençante et de la médecine conquérante, dans sa composante scientifique et pastorienne. L’ouverture, en 1878, des premières écoles municipales parisiennes d’infirmiers et d’infirmières par Bourneville constitua bien l’acte fondateur de la profession d’infirmière en France dans sa forme institutionnelle. Mais cet événement introduisit aussi, par obligation politique, un regard neuf sur la fonction et les procédures de recrutement des surveillantes au sens défini ci-dessus. C’est que l’ouverture de la première école d’infirmiers et d’infirmières relevait aussi du projet politique de leur inventeur : pour laïciser l’espace hospitalier et remplacer les religieuses devenues indésirables dans leurs éminentes fonctions, il avait besoin d’un nouveau vivier. Alors que les religieuses «surveillantes» provenaient de leurs communautés, sans formation particulière pour soigner, Bourneville entreprit de recruter au sein même de l’espace hospitalier, parmi les infirmières au contact direct des malades, celles qui étaient destinées à les remplacer. Pour l’inventeur des premières écoles, les surveillantes devaient donc désormais obligatoirement être issues du groupe des infirmières professionnelles, formées pour soigner les malades conformément aux avancées de la science. En introduisant cette forme endogène de recrutement, il fut aussi l’initiateur de la promotion interne, professionnelle et sociale à l’hôpital, idée ô combien compatible avec la République conquérante. Comme le souligne Christian Chevandier, c’est bien dans le cadre de la laïcisation que les grades de suppléant, suppléante, sous-surveillant, sous-surveillante, surveillant et surveillante apparurent et « jusqu’à la veille de la Grande Guerre, surveillants et surveillantes font encore griefs aux quelques religieuses qui restent de bloquer la carrière des autres. »

Structurer les services infirmiers et les personnels s’y rapportant : stratifications, hiérarchies et expertises

C’est plus largement au niveau même de l’exercice professionnel, que le Comité souleva par ailleurs la question de la structuration, nécessaire à ses yeux, du personnel infirmier envisagé comme un groupe professionnel rendant des services spécifiques et doté d’une direction qui lui était propre : Le Comité est convaincu de l’importance que revêt l’établissement d’une structure rationnelle pour l’utilisation du personnel infirmier dans chaque pays. Un tel système devrait prévoir une direction des services infirmiers chargée d’orienter le développement d’ensemble, tout en ménageant la possibilité de déléguer à un personnel formé à moindres frais les fonctions qui peuvent lui être confiées […] Les tâches qui incombent aux services infirmiers dans chaque pays pourraient être classées selon leur degré de complexité ou la somme d’initiatives qu’elles exigent, de manière à permettre une détermination systématique du personnel infirmier nécessaire pour chaque catégorie de travaux […] Dans chaque pays, par exemple, les infirmières devraient participer à la planification des programmes de santé et des services infirmiers, ainsi qu’à l’établissement des principes et des directives, à l’échelon national, comme à l’échelon local. Outre l’affirmation sans équivoque de la place éminente à occuper par les infirmières au plus haut niveau des systèmes nationaux de santé publique, un premier type de structuration était proposé, consistant à classer le personnel infirmier en trois catégories ou champs de compétences, en relation directe avec le degré de complexité des situations à affronter et des problèmes à résoudre : Les infirmières répondant à la définition donnée plus haut . Elles devront avoir une large culture générale ainsi qu’une formation professionnelle fondée sur des connaissances approfondies en matière de sciences physiques et sociales, de manière à posséder une base étendue et solide pour pratiquer efficacement les soins infirmiers et pour aborder l’enseignement infirmier supérieur. Elles devront se montrer capables d’administrer les soins infirmiers les plus délicats dans un service hospitalier ou au sein de la collectivité et d’exercer leur jugement pour prendre des décisions indépendantes, conformes aux principes scientifiques et cliniques ainsi qu’aux conditions du traitement ; en un mot, leur travail sera du niveau le plus qualifié. Le personnel infirmier apte à donner aux malades des soins généraux de caractère plus simple, demandant à la fois la compétence technique et l’aptitude aux relations humaines. Le personnel de cette catégorie devra être capable d’appliquer les traitements préventifs, curatifs et de réadaptation, en tenant compte des besoins psychologiques et sociaux de chacun des malades. Le personnel infirmier chargé d’accomplir des travaux déterminés demandant beaucoup moins de discernement. Ce personnel devra être capable d’avoir de bons rapports avec les malades et d’exécuter fidèlement et sous surveillance les tâches pour lesquelles il a été formé.

Médecins et infirmières : une même subordination mise en mots et en œuvre différemment
selon les pays

Dans les trois pays, les relations de travail entre les infirmières et les médecins étaient caractérisée par la subordination des premières aux seconds : Que ce soit aux Etats-Unis ou à l’étranger, les dirigeants des associations d’infirmières ont beau s’efforcer, avec la dernière énergie, de faire reconnaître le caractère spécifique de leur qualification et leur statut de profession à part entière, l’infirmière n’en paraît pas moins vouée à rester soumise aux ordres du médecin, et cela en grande partie du fait que son travail a lieu le plus souvent dans l’enceinte d’un hôpital.

Toutes les infirmières avaient hérité en cela du lointain modèle anglais, lequel n’avait d’ailleurs trouvé la voie pour une existence pleine et entière que dans son rapprochement inaugural avec la profession médicale, si l’on songe à l’expérience de Florence Nightingale en Crimée. Il est remarquable que cette expérience fondatrice consista précisément en une prise de distance avec des fonctions traditionnelles d’assistance longtemps indépendantes de l’activité  médicale. Le rapprochement des médecins fut en effet jugé nécessaire par F. Nightingale, comme condition de possibilité de l’action pour les nurses. Mais il supposait en échange, l’abandon d’une forme de liberté d’action se traduisant par la volontaire et paradoxale sollicitation d’une subordination. Un siècle plus tard, les infirmières étaient partout soumises à la prescription médicale pour agir. Mais en retour, elles bénéficiaient aussi d’une part de prestige de la profession médicale, du fait d’une proximité de plus en plus visible dans les activités. De ce point de vue, la situation décrite aux États-Unis était assez proche de la situation française : Avant 1900, on ne voyait guère davantage dans l’infirmière qu’une domestique docile et dévouée. Mais elle est devenue d’abord l’assistante de l’anesthésiste et du chirurgien, puis en médecine interne, elle s’est faite l’indispensable agent d’une pratique toujours plus fine et plus complexe, en établissant des diagrammes précis, en faisant les prises de sang et les transfusions, en administrant les médicaments, etc. ; si bien qu’elle a fini par apparaître dans ces circonstances comme un substitut du docteur assez au fait de la théorie générale et des procédures de la médecine moderne pour pouvoir mener à bien l’exécution des ordonnances.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE 
Historiens et infirmières en France
Infirmiers(ères)-historien(ne)s français(es) en quête de leurs racines
Infirmières et soins infirmiers : importants objets d’étude pour les historiens d’Amérique du Nord – le cas du Québec
Aux origines d’une discipline académique : les sciences infirmières comme objet d’histoire aux Québec
PREMIÈRE PARTIE – INFIRMIÈRES FRANCAISES DES ANNÉES 1960 : HÉRITAGES ET ANCRAGES POUR LA FABRICATION D’UN MODÈLE ORIGINAL EN PHASE AVEC LE MONDE 
CHAPITRE 1 – entre influences anglo-américaines et contingences nationales multiformes, 40 ans de professionnalisation des infirmières françaises (1920-1960)
1.1 – Esquisses d’un modèle d’infirmière française pour le XXème siècle
Un modèle américain physiquement présent et actif en France, pendant et après la Grande Guerre
Entre tentation et méfiance pour le séduisant exemple américain et le vénérable
précédent anglais, l’invention d’un modèle français compliqué au début des années 1920
Considérations de genre, problématiques locales et difficultés chroniques de recrutement comme facteurs d’éclatement d’un modèle français pourtant en quête de regroupement et de rationalisation
Infirmières et médecins à la fin des années 1920 : émancipation des leaders et soumission des infirmières du rang
1.2 – Infirmières et assistantes sociales des années 1930 : entre concurrence et complémentarité, une régulation de plus en plus ferme de l’État
D’un cloisonnement initial absolu au début des années 1930 à un rapprochement
sur décision politique en 1936
Infirmières et assistantes sociales à la veille de la guerre : convergences et
distinctions
Après la débâcle : entre ultime sursaut hygiéniste et hôpital moderne, vers la
différenciation définitive des professions d’infirmière et d’assistante sociale sous le
Régime de Vichy
1.3 – Infirmières de la Libération et de l’après-guerre : une profession affirmée qui se
structure
La confirmation du modèle quasi achevé sous Vichy, pour une profession en développement
Des assistantes hospitalières lyonnaises des années 1920 aux aides-soignants en 1949: division du travail de soins et stratification du groupe professionnel des infirmières en question
Le tardif comité d’entente des écoles en 1949 : de la réflexion des directrices d’écoles sur la formation des infirmières à l’ébauche d’une structuration des niveaux supérieurs de la profession
Former des infirmières cadres et enseignantes au service de l’hôpital moderne dans les années 1950
CHAPITRE 2 – Infirmières françaises à l’aune des infirmières du monde dans les années
1960 : retard des unes, avance des autres, deux mythes à l’épreuve de la réalité
2.1 – L’OMS et les infirmières dans les années 1960 : pour des formations de haut niveau, au service de l’assistance et du développement partout dans le monde
Des origines à la fin des années 1950 : une place grandissante pour les infirmières et
les soins infirmiers à l’OMS
Après la décolonisation : infirmières et soins infirmiers comme ressources de première ligne à l’OMS
2.2 – Le comité d’experts en soins infirmiers à l’OMS : un creuset international pour la fabrication et la diffusion d’un idéal-type de l’infirmière et de sa profession dans les années 1960
Quelques éléments caractéristiques du modèle anglais fondateur en 1860 : rapports de classes, rapports de sexes et rapport au savoir comme déterminants de la relation infirmières-médecins
Infirmières et médecins en 1960 : au-delà de la division du travail médical, deux visions du monde de la santé pour une coopération loyale
Questionner le passé pour mieux appréhender l’avenir : traditions, genre, rapport aux sciences et formation
Structurer les services infirmiers et les personnels s’y rapportant : stratifications, hiérarchies et expertises
Développer les formations supérieures et la recherche
2.3 – Infirmières françaises, anglaises et américaines des années 1960 : l’idéal-type international comme instrument de comparaison
D’une féminisation volontariste à la difficile acceptation de la mixité de la profession : une même trajectoire dans des aires culturelles aux histoires différentes
Médecins et infirmières : une même subordination mise en mots et en œuvre différemment selon les pays
Des schémas différents pour une même volonté de structuration et d’organisation des personnels dispensant des soins
Rapport à l’Université et développement de la recherche : l’exception américaine pour une minorité d’infirmières, porteuses d’une aspiration à l’émancipation et modèles pour le plus grand nombre
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE 
DEUXIEME PARTIE – l’OUVERTURE DE l’EIEIS À LYON EN 1965 : UN NOUVEL ÉLAN POUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA PROFESSION D’INFIRMIÈRE EN FRANCE
CHAPITRE 3 – Conditions humaines et matérielles pour l’invention en France, d’un prototype d’École supérieure internationale destinée aux infirmières (1960-1964) 
3.1 – La France des années 1960 : un contexte favorable au développement de la profession d’infirmière
De la fin de l’Empire colonial à l’invention de relations nouvelles avec les anciennes colonies
Croissance économique et transformations sociales en métropole
3.2 – Porter le projet et prévoir l’ouverture de l’EIEIS : des recrutements anticipés pour l’ébauche d’une équipe dirigeante et enseignante (1960- 1963)
Nicole Mennesson, infirmière bâtisseuse et voyageuse
Huguette Bachelot, infirmière exploratrice et engagée
Deux directrices potentielles en formation au Québec et en voyage d’étude en
Amérique du Nord (août 1961 – octobre 1962)
Catherine Mordacq et Marie-Françoise Collière, premières monitrices pressenties
3.3 – Premières explorations, sous la houlette d’une consultante de l’OMS (novembre 1962- avril 1963)
Marjorie Duvillard, infirmière suisse : une consultante de choix pour les autorités françaises et un mentor d’exception pour les deux directrices potentielles de l’EIEIS
Le système de soins français et l’université de Lyon sous le regard critique d’une consultante en voyage prospectif (15 novembre 1962 – 31 janvier 1963)
Un regard sur la réorganisation et la transformation des soins infirmiers en Belgique (15-30 avril 1963)
3.4 – Vers la finalisation du projet d’ouverture de l’EIEIS (mai 1963 – printemps 1964)
Deux directrices potentielles en voyage de réflexion et de production à Genève
De la fin de la mission de Marjorie Duvillard à la finalisation du « plan d’opérations concernant l’assistance fournie par l’OMS en vue de l’établissement d’une EIEIS à Lyon »
CHAPITRE 4 – L’envol de l’EIEIS (1964-1967) 
4.1 – 1964 : mettre l’EIEIS en ordre de marche Les premières réunions du Conseil de direction et de la Commission permanente de l’EIEIS comme lieux de confrontation, de débat et de négociation entre tous les acteurs impliqués
De l’évaluation internationale du projet d’enseignement aux ultimes ajustements du projet d’École
Préparer la rentrée tout en faisant face, déjà, aux premiers imprévus
4.2 – Les dits et les non-dits d’une inauguration en grandes pompes
4.3 – 1965-1967 : deux années inaugurales révélatrices de réussites, mais aussi d’obstacles jusqu’alors impensés ou seulement confusément pressentis
Du côté des étudiants, deux années réussies, malgré la nécessité de quelques ajustements
La faiblesse des effectifs : un avenir d’emblée préoccupant
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE 
TROISIÈME PARTIE – L’EIEIS À L’ÉPREUVE DU TEMPS 
CHAPITRE 5 – Combats, promesses, espoirs et déconvenues : l’introuvable rythme de
croisière dans une École en sursis permanent (1968-1978)
5.1 – L’année 1968 et ses prolongements à l’EIEIS : entre démocratisation de l’institution à l’intérieur et affirmation d’une parole infirmière libre à l’extérieur, l’apprentissage de la désobéissance
Une aspiration à une plus grande participation des étudiants et des enseignants à la vie de l’École
Le service infirmier français doit-il rester sous-développé ?
5. 2 – Travailler à l’EIEIS dans les années 1970 : maintenir l’élan et amplifier l’influence de l’École, malgré les vents contraires
Année 1969 : quelques espoirs vite balayés
Une directrice en formation personnelle permanente et de plus en plus active au niveau national et international
Une directrice-adjointe sur tous les fronts
Une équipe enseignante très occupée et largement impliquée dans des activités
extérieures à l’École
5.3. Étudier à l’EIEIS dans les années 1970 : apprendre le métier d’étudiant dans une école unique et préparer l’avenir pour soi et pour la profession
Trouver les ressources financières nécessaires
S’aventurer dans les arcanes de l’École et découvrir le monde universitaire
Travailler à la sortie et participer à la vie de l’EIEIS et au développement de la profession
5.4 – Le tournant de 1975 : entre apparition des infirmières générales et disparition d’une chimère, l’avenir de l’EIEIS en péril
La fonction de surveillante générale : objet de réflexions, d’expérimentations et de débats au niveau national
Former les surveillantes générales : la fin soudaine d’un projet de longue date, fondamental pour l’EIEIS
Envisager l’avenir autrement
CHAPITRE 6 – de l’impossible second souffle à la fin de l’École de Lyon : après les réalisations et leurs promesses, le moment du bilan (1978-1995) 
6.1 – Le tournant de 1978 : assurer la continuité de l’EIEIS malgré la rupture voulue et annoncée par la nouvelle direction
Les statuts de l’IIFSCS : une mise sous tutelle du DEIS
Au sein du DEIS : continuer sur la lancée de l’EIEIS, au risque d’un isolement au niveau local et national
Entre un directeur d’Institut occupé à masquer l’éclat du DEIS avec le plus grand zèle et un environnement économique local et national de plus en plus contraignant, le difficile travail du directeur technique du DEIS
6.2 – Des faux semblants d’une embellie à la fin du DEIS (1986 – 1995)
Dernières lueurs d’espoir
Chronique d’une lente agonie
Au lendemain de la fermeture : un regard sur l’effectif formé pendant 30 ans
6.3 – En marge du déclin de l’EIEIS, la vitalité d’un groupe professionnel qui s’organise et se manifeste : paradoxe ou simple indicateur d’une mission accomplie ?
Les infirmières construisent leur avenir
Ni bonnes ni nonnes ni connes
CONCLUSION DE LA TROISIÈME PARTIE 
CONCLUSION GÉNÉRALE 
SOURCES EXPLOITÉES
Sources d’archives
Entretiens
Textes législatifs et réglementaires
Sources imprimées
BIBLIOGRAPHIE 

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