LA CESARIENNE
L’intervention césarienne réalise l’extraction artificielle de l’enfant par voie abdominale après ouverture de l’utérus.
Indications : Boisselier et Maillet proposent actuellement la classification suivante divisée en trois groupes d’indications :
les césariennes dites obligatoires ou impératives. les césariennes dites de prudence : Elles correspondent à des situations où l’intervention apporte une meilleure suivie pour la mère et pour l’enfant.
les césariennes dites de nécessité : Elles découlent des situations pathologiques «dépassés» nécessitant une intervention de sauvetage maternel et fœtal.
Les contre-indications : Non absolues, elles ne sont que relatives à savoir : l’infection amniotique sévère. le défaut de la maturité fœtale surtout si le terme est imprécis. une malformation fœtale congénitale incompatible avec la vie où l’extraction par voie basse est préférable. le fœtus mort in utero nécessitant au besoin une embryotomie.
ANESTHESIE
Le choix de l’anesthésie dépend du motif de la césarienne, du degré d’urgence, du choix de la patiente, de la compétence et de l’expérience de l’anesthésiste.
Deux groupes de méthodes peuvent être pratiquées : L’anesthésie locorégionale (ALR). Deux techniques sont utilisées : L’anesthésié péridurale (APD), La rachianesthésie (RA).
Il s’agit de faire une ponction lombaire puis d’injecter une anesthésie locale dans l’espace sous arachnoïdien pour entraîner temporairement une abolition de toute transmission nerveuse.
Elle provoque une vasoplégie qui peut aggraver un état de choc : placenta praevia (PP), hématome rétro placentaire (HRP).
En cas de situation cardio-vasculaire précaire, on peut à la limite commencer l’incision cutanée à l’anesthésie locale et entamer l’anesthésie générale lorsque l’on est proche de l’extraction fœtale. L’Anesthésié générale (AG) : C’est le dernier recours, en cas de contre-indication de l’anesthésie locorégionale indiquée le plus souvent en cas d’urgence. Elle est rapide, fiable, reproductible. Juste après la délivrance, l’anesthésiste injecte par voie intraveineuse une ampoule de Syntocinon.
LES CESARIENNES IMPERATIVES
Une césarienne est dite obligatoire ou impérative lorsque : l’accouchement par voie basse est pratiquement impossible, l’absence d’intervention conduit obligatoirement au décès de la mère et de l’enfant ou à des séquelles graves.
Les indications : Disproportion foeto-pelvienne Il peut s’agir soit : d’un bassin « anormal » avec un fœtus de volume normal, d’un bassin normal avec macrosomie fœtale.
Cette disproportion est définie selon G Magnin après confrontation du diamètre promonto – rétro pubien mesurée par la Radiopelvimétrie et le diamètre bipariétal fœtal mesuré à l’échographie. La diminution de la mensuration des diamètres du bassin maternel entraîne une perturbation du développement régulier de la grossesse surtout la marche de l’accouchement entraînant l’indication de la césarienne.
Les indications de la césarienne sont impératives devant : un bassin généralement rétréci (BGR) où tous les diamètres du détroit supérieur sont diminués, un bassin asymétrique où le diamètre transversal ou oblique est diminué, un bassin limite où tous les diamètres sont diminués mais à moindre degré, un bassin ostéomalacique, un foetus de gros poids en présentation du siège, chez une primipare âgée, de poids supérieur à 4 500 g avec bassin normal.
L’Avenir gynéco obstétrical des patientes césarisées
Du point de vue gynécologique, la césarienne ne semble pas avoir d’incidence sur la fertilité ultérieure. Le problème de la pose d’un stérilet peut être résolu en cas de doute sur la qualité de la cicatrice par la pratique d’une HSG (hystèrosalpingographie) ou d’une hystérographie qui permet de la visualiser. Une cicatrice de plus de 4 mm visible sur le cliché de profil doit faire récuser ce mode de contraception.
Sur le plan obstétrical, l’utérus est désormais cicatriciel. L’accouchement par voie basse est possible une fois sur deux. Une césarienne itérative n’est obligatoire que si : la cicatrise est corporéale ou en T, le placenta est inséré bas au niveau de la cicatrice, les conditions mécaniques de l’accouchement par voie basse persistent : bassin chirurgical, disproportion foeto-pelvienne, obstacle prævia, présentation du siège.
En cas de césariennes itératives, le dogme de la stérilisation tubaire à la troisième césarienne a vécu. Cependant on peut pratiquer cinq à six césariennes itératives si le segment inférieur est de bonne qualité et si la femme le désire.
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Revue de la littérature
A. La position de l’utérus
B. La vessie
C. Segment inférieur
D. Définition
E. Historique
F. Indications
G. Les contre-indications
H. Epidémiologie
I. Technique
1. La préparation de la paroi
2. Les soins préopératoires
3. Prémédications
4. Installation
5. Anesthésie
6. L’acte opératoire
7. Soins post-opératoires
J. Complications
1. Complications maternelles
2. Complications fœtales
A. Définition
K. Les indications
L. L’Avenir gynéco obstétrical des patientes césarisées
DEUXIEME PARTIE : Notre étude
A. La position de l’utérus
B. La vessie
C. Segment inférieur
D. Définition
E. Historique
F. Indications
G. Les contre-indications
H. Epidémiologie
I. Technique
1. La préparation de la paroi
2. Les soins préopératoires
3. Prémédications
4. Installation
5. Anesthésie
6. L’acte opératoire
7. Soins post-opératoires
J. Complications
1. Complications maternelles
2. Complications fœtales
A. Définition
K. Les indications
L. L’Avenir gynéco obstétrical des patientes césarisées
TROISIEME PARTIE : Commentaires et suggestions
A. La position de l’utérus
B. La vessie
C. Segment inférieur
D. Définition
E. Historique
F. Indications
G. Les contre-indications
H. Epidémiologie
I. Technique
1. La préparation de la paroi
2. Les soins préopératoires
3. Prémédications
4. Installation
5. Anesthésie
6. L’acte opératoire
7. Soins post-opératoires
J. Complications
1. Complications maternelles
2. Complications fœtales
A. Définition
K. Les indications
L. L’Avenir gynéco obstétrical des patientes césarisées
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE