Incorporation de différentes huiles de foie de Requin dans les régimes alimentaires du Clari
PRESENTATION DE L’ESPECE de Clarias gariepinus
Ce poisson communément appelé silure, Clarias ou poisson-chat africain, appartient à l’ordre des Siluriformes et à la famille des Clariidae. C’est un poisson rustique en raison de son double système de respiration constitué de branchies et d’organes arborescents capables d’utiliser directement de l’air atmosphérique, ce qui rend facile sa manutention (Hoogendoorn Et al., 1983).
Taxonomie
Les siluriformes représentent près du tiers des poissons d’eau douce connus dans le monde avec 34 familles (dont deux fossiles) comprenant 437 genres et plus de 2700 espèces en majorité d’eaux douce et /ou saumâtres (Teugels, 1986).La classification ci-dessous est décrite dans (Ouistiti, 2012):Règne : Animal Classe : ActinopterygiiOrdre : Siluriformes Famille : Clariidae Genre : Clarias Espèces : gariepinus (Burchell, 1822
Morphologie
La dénomination de «poisson chat» désigne communément quelques espèces ayant des barbillons au niveau de leurs mâchoires (Proue, 1974). Cette espèce se caractérise par un corps cinq à neuf fois plus long que haut (Le Berre, 1989) cylindrique allongé. Ce poisson peut avoir une taille maximale de 70 cm jusqu’à 150cm pour certains spécimens (L’évêque et al. ,1990), et il pèse plus de 7kg (Le Berre 1989). La couleur allant du noir assez prononcé aubrun clair, Souvent avec extrémité des nageoires rougeoyant, surtout au moment de lareproduction. (Teugels, 1986 ; Skelton, 1993).Tête grosse orienté vers le bas, solide, la nageoire dorsale compte 61 à 75 rayons et la nageoire anale entre 45 et 60 (Moreau, 1988).Les nageoires dorsales et anales qui sont extrêmement longues (atteindre la nageoire caudale)contenant seulement des rayons mous (De Graaf et Janssen, 1996) et pas de nageoire adipeuse, la nageoire caudale est arrondie, la nageoire pectorale est pourvue d’aiguillons, utilisées pour se défendre ou marcher sur le fond des pièces d’eau (Moreau, 1988). Une Absence d’écailles, la peau est recouverte de mucus (Le Berre, 1989) la bouche est large et permet au poisson –chat africain de prendre une grande variété de nourriture, depuis des organismes minuscules du zooplancton, jusqu’ aux poissons il est capable d’aspirer le benthos du fond (Lacroix, 2004). IL a une mâchoire avec de nombreuses séries de dents fines et pointues séries de dents longues sur la cloison vomérienne, huit barbillons dont leur principale fonction est la détection des proies, le plus long de ces barbillons peut mesurer trois fois la longueur de la tête et petites yeux latéraux (Le Berre, 1989).
Répartition géographique
L’aire de répartition de poisson chat est très vaste en Afrique, (Teugels et al., 1990) cette espèce est connue. Il vit dans les marais tropicaux, les lacs et les cours d’eau dont certains sont sujets à des assèchements saisonniers. IL vit dans les fleuves et bassins fluviaux de l’Afrique intertropicale: le Nil, le bassin tchadien, le Niger, la Volta, la Gambie et dans plusieurs petits bassins côtiers de l’Afrique de l’Ouest de la Guinée au Sanaga (Cameroun), le bassin du Zaïre, le lac Edward et Tanganyika, le fleuve Zambèze, les lacs Kariba et Malawi,le fleuve Shire et les fleuves Pungwe et Buzi. On a trouvé des preuves que Clarias anguillaris et Clarias gariepinus s’hybrident naturellement dans le fleuve Sénégal dans certaines conditions, (Agnès et al., 1997).
Habitat et mode de vie
Clarias gariepinus (Teugels et al., 1990) vit généralement dans les eaux calmes telles que les lacs, les marécages, les mares, les rivières et les plaines inondées (Bruton, 1977). Le Poisson-chat nord-africain vit dans une variété d’environnements d’eau douce, y compris des eaux calmes comme les lacs, les étangs et les piscines. Ils sont également très importants dans les cours d’eau les plus rapides et autour des barrages. Ils s’adaptent aux conditions environnementales extrêmes et peuvent vivre dans une gamme de pH de 6,5 à 8,0. Ils peuvent vivre dans des eaux très turbides et tolérer des températures de 8 à 35 degrés Celsius. Leur température optimale pour la croissance est de 28 à 30 degrés Celsius (Teugels, 1986).Ils sont également capables de sécréter du mucus pour éviter le séchage et peut creuser dans le substrat boueux d’un plan d’eau séchant (Skelton, 1993).
Aspects généraux de l’aquaculture de Clarias gariepinus
Les Clarydes font l’objet d’une culture traditionnelle dans de nombreux pays à travers le monde. Clarias. Gariepinus est l’une des espèces les mieux adaptées à la pisciculture en milieu rural en Afrique qui, pendant longtemps, a été dominée par la culture du tilapia. Elle a été considérée comme une espèce prometteuse de par son taux de croissance élevé, sa bonne résistance aux manipulations, au stress et aux maladies et par l’appréciation de sa chair. On observe un intérêt croissant pour sa culture. Des conditions de température appropriées représentent le facteur le plus important pour sa culture, particulièrement lors de la période de croissance en bassins. Les caractéristiques qui font de clarias gariepinus un excellent candidat pour la pisciculture intensive sont multiples: ses géniteurs produisent de grandes quantités d’œufs et de sperme toute l’année, il accepte une grande variété d’aliments artificiels bon marché, il supporte des densités élevées en conditions d’élevage et il tolère de mauvaises conditions environnementales. Leur capacité à survivre hors de l’eau pendant de longues périodes en font des poissons de choix pour l’aquaculture dans les pays tropicaux.
Production et marché du Clarias
Les attributs de l’aquaculture du poisson-chat nord-africain, Clarias gariepinus, ont été reconnus depuis les années 1940 (Et, 1941). Les technologies de base et les protocoles pour l’élevage de l’espèce ont été développés beaucoup plus tard, principalement les années 1960 à la fin des années 1990 (Micha, 1972 ; Richter, 1976; De Graaf et Janssen, 1996). Ces Études ont fourni les informations de base sur lesquelles seraient fondés la recherche et l’élevage de poissons-chats nord-africains dans le futur. Beaucoup d’erreurs étaient faites dans le système de production (Hecht et al. , 1996), et ce n’est que dans un passé récent (c’est-à-dire dans la première décennie du nouveau millénaire) que les chiffres de la production aquacole de clarias gariepinus pour l’Afrique subsaharienne (tableau I) sont devenus significatifs (Figure 2). La croissance de l’industrie de l’élevage du poisson-chat au Nigéria a été dictée par le marché, la production en Ouganda en 2006 est généralement considérée comme une combinaison des forces du marché et une initiative de projet de donateurs bien dirigée (Miyagi et al. , 2009a).Selon la FAO (2012),2 le poisson-chat nord-africain était l’espèce aquacole commerciale la plus importante en 2010 en Afrique subsaharienne (198 296 tonnes), suivi du tilapia du Nil(Oreochromis niloticus) (60 350 tonnes). L’élevage de clarias gariepinus en Europe est une activité mineure (FAO, 2012) et ne se rencontre actuellement qu’aux Pays-Bas, en Hongrie et Pologne (1 810, 3 200 et 650 tonnes, respectivement, en 2010). En Asie, le clarias gariepinus est hybride avec clarias batrachus et clarias macrocephalus. Les clariidae ont une composante importante de la production totale de poisson d’élevage dans la région Asie, quien 2010 a contribué à la production de 453 209 tonnes (FAO, 2012).
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