Impression
Sous Linux, l’accès aux imprimantes ne se fait qu’au travers d’un spooler d’imprimante. Un spooler est un gestionnaire de file d’attente, ou « queue », dans laquelle sont placés les travaux d’impression. A chaque imprimante est associée une file d’attente. Linux envoie ces travaux à l’imprimante concernée dans l’ordre d’arrivée. Cette façon de faire permet de résoudre les conflits d’accès au cas où plusieurs utilisateurs tentent d’accéder à la même imprimante au même moment. Le processus d’impression proprement dit s’effectue en arrière-plan, ce qui permet à l’utilisateur de reprendre la main immédiatement, sans avoir à attendre la fin de son impression. Nous n’entrerons pas dans les détails de la création d’une file d’attente (ceci est du ressort de l’administrateur), mais nous présenterons les commandes permettant à l’utilisateur de manipuler une file d’attente d’impression : envoyer un ou plusieurs travaux ( lpr), consulter l’état de la file d’attente ( lpq), supprimer un ou plusieurs travaux de la file d’attente ( lprm). Un travail d’impression peut être un fichier ou la sortie standard d’une commande. Cette commande envoie file1 et file2 à l’imprimante nommée bigbro ther. Le nom des imprimantes est déterminé par l’administrateur du système. La variable d’environnement PRINTER, si elle existe, est utilisée par lpr, lpq et lprm pour désigner l’imprimante destination.
La commande lpq option [travaux] [utilisateur] indique l’état du spooler d’imprimante. Sans option ni argument, indique l’état de tous les travaux soumis par l’utilisateur. Cette commande permet de retrouver l’identification de chaque travail, identificateur utilisable dans lprm. Les options suivantes sont acceptées par lpq :Il est parfois nécessaire de supprimer un travail déja placé dans une file d’attente. Cette fonction est réalisée à l’aide de la commande lprm job où job est l’identification du travail d’impression dans le spooler fournie par lpq.r défaut, pr produit des pages de 66 lignes précédées d’une en-tête de 5 lignes comportant la date, le nom du fichier imprimé et le numéro de page. pr peut aussi paginer le texte en plusieurs colonnes. La commande usuelle est :Pour imprimer sur une imprimante PostScript récente, la commande lpr convient dans tous les cas : l’imprimante détecte elle-même si le document est PostScript ou ASCII et l’imprime correctement. Si l’imprimante n’accepte que le Postscript, la commande lpr ne peut être utilisée que si le document à imprimer est déja au format PostScript. Pour imprimer de l’ASCII, la commande a2ps remplacera lpr.à partir de nombreux formats d’entrée, et qui comporte de nombreuses possibilités de mise en page. En pratique, avec une imprimante PostScript, il est préférable de n’utiliser que a2ps.
Le répertoire courant contient, entre autres, les fichiers : bibal.h bibal.c et README.Pour imprimer ces trois fichiers en deux exemplaires, deux possibilités existent : imprimer chaque fichier en deux exemplaires ou imprimer en deux exemplaires l’ensemble des trois fichiers.Quelles sont les commandes correspondantes ?Comment savoir combien de feuilles serait nécessaire pour imprimer, à raison de deux ou trois pages par feuille, le résultat de la commande « ls l /usr/bin »L’ organisation du système de fichiers est une organisation logique basée sur une organisation physique constituée d’un ou plusieurs disques. Chacun est divisé en une ou plusieurs partitions physiques (P1, P2, etc.). L’ espace disque physique dispo- nible est ainsi découpé en disques logiques. Initialiser un disque logique consiste à créer sur ce disque un système de fichiers appelé file system. Sous Unix/Linux, l’utilisateur ne voit pas les disques physiques, pas plus que les partitions. Il n’y a pas de lettres d’unités. L’ arborescence de fichiers est construite au démarrage du système à partir de plusieurs file systems. Un file system particulier, le root file system contient la racine de l’arborescence, le noyau, les fichiers systèmes, et des répertoires vides ( /tmp, /usr,…) sur lesquels seront greffées des arborescences de fichiers se trouvant dans d’autres file systems. (Fig. 10.1).