Importance socio-économique du girofle 

Importance socio-économique du girofle 

Le giroflier est surtout cultivé pour ses « clous » qui sont utilisés dans l’alimentation comme épice et entrent dans la fabrication des cigarettes « Kretek ». En plus, les griffes ou pédoncules floraux ainsi que les feuilles sont distillées et produisent une essence plus ou moins riche en Eugénol suivant sa qualité. L’introduction de cette culture de rente dans le bassin sud-ouest de l’Océan Indien a été faite à partir de la fin du XVIIIème siècle, plus précisément en 1770. Le giroflier est acclimaté dans la partie orientale de Madagascar : entre Sambava et la partie extrême sud-est de Fort-Dauphin. Les principales zones de production sont constituées par les quelques districts de Tamatave : Fenerive-Est, Vavatenina, Soanierana Ivongo, Mananara Avaratra, Maroantsetra, Sainte Marie, Brickaville, Vatomandry, Mahanoro ; plus précisement cetains districts formant la région d’Analanjorofo. Et quelques districts de Fianarantsoa : Manakara, Farafangana, Vangaindrano. LA PRESENTATION DU PROJET 5 Ainsi, Farafangana qui fait l’objet de la présente étude mais son exploitation reste encore secondaire par rapport aux autres activités telles que la riziculture, culture sèche et élevage bovin. Ainsi, à notre avis, vu la nécessité des produits dérivés de ces plantes et l’envergure de l’espace praticable à sa plantation, nous amenera de choisir ce thème qui correspond à la redynamisation de la mise en valeur de cette plante en conjugaison avec l’importance du système de microfinance et entre autre TIAVO.

L’initiative individuelle

En plus de ce que nous avons décrit auparavant, à l’heure actuelle, le gouvernement malagasy a favorisé le lancement de la mise en place d’entreprises individuelles à condition que le financement et ses conditionnalités, la qualité et l’objectivité du projet soient satisfaisantes du point de vue organisationnel en général, mais sur le plan financier en particulier. C’est la tâche principale du GUIDE (Guichet Unique des Investissements et Développement des Entreprises). A l’heure actuelle, il existe des organismes financiers à vocation rurale institutionnalisés. Ils ont leurs spécialités respectives. Le choix de la TIAVO n’est autre que par les critères suivants : • Proximité entre paysans et promoteur du projet ; • Possibilité d’application de la méthode participative au niveau des bénéficiaires. Comme organisation de financement, la TIAVO utilise les sommes épargnées par assiduité de ses membres avec une variation de caution. Ceci étant que le partenariat entre institution publique et privée soit au bénéfice de chaque intervenant, opérateur. Toujours est-il que dans le cadre de ce saupoudrage, TIAVO en tant que tel ne finance que le projet à court terme, car la durée de récupération des capitaux investis est ballotable et le taux d’intérêt s’avère abordable. Par conjugaison d’efforts en vue de développement économique et pour améliorer le système de gestion à l’échelle zonale, nous avons décidé de priser l’importance du girofle. Par ses multiples nécessités socioéconomiques et la possible rentabilité des activités dans le cadre de cette exploitation contribueraient à l’essor microéconomique (Associés du projet), macroéconomique (développement autocentré). 6 D’une manière générale, la contribution micro et macroéconomique à l’essor local et régional peut être citée comme suit : – l’épargne de la ressource financière des initiateurs du projet ; – l’offre d’emplois aux individus constituants le personnel de cette unité de production ; – l’augmentation progressive des revenus des ménages ; – la lutte contre la formation de grandes familles conduisant à la pauvreté occasionnelle ; – l’intensification des efforts personnels à titre d’apports socioéconomiques. On peut ajouter la participation au P.I.B. et P.N.B. comprenant les apports en fiscalité et revenus, ainsi qu’aux agrégats : – les différentes taxes prélevées par les autorités locales sur les transactions ; – les impôts sur les biens matériels – la balance de paiement pour mieux équilibrer les importations et les exportations. En un mot, cette initiative a un visage humain en ce sens que chaque entité concernée serait à la hauteur des différents services qui les attend. Ainsi, la mutualité entre entrepreneur, paysans locaux et organisme de micro financement sera fluide. 

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