Impacts de l’inondation sur le plan économique
Etude par Eco-Mesures
Plusieurs schémas d’aménagement peuvent être proposés suivant ces caractéristiques. Cependant on a vu précédemment que le cas du Fokontany Mahajamba est un cas à étudier de très près. En effet la croix rouge et la PNUE recommandent que l’aménagement du village de ce Fokontany est devenue une priorité autant pour apporter une solution à ce village mais aussi à la Commune entière. La population fortement touchées par l’inondation chaque année a fait que ce cas devienne un problème international. A part cela, les travaux sur terrain ont souligné la triste réalité sur ce cas. La suite des études sera donc axées sur le cas de ce Fokontany, les données obtenues jusqu’ici ne suffisent pas pour effectuer cette étude.
Pour atteindre cet objectif, l’étape suivante concernant les matériels et méthodes utilisées pour étudier le cas de ce Fokontany est donc indispensable. Evolution du lit de rivière Le lit de rivière Mahajamba a dévié plusieurs fois de sa trajectoire. Avant, la présence de faille dans le Fokontany Ambodimanga a déjà dévié ce lit. C’est depuis 2005 suite à la destruction de la digue dans le Fokontany Mahajamba et une forte accumulation de terre bouchant ce lit qu’il a encore dévié de trajectoire. …Cette digue détruite a directement consolidé la nouvelle trajectoire de la rivière et expose particulièrement le Fokontany à l’inondation. Ce qui expose directement cette zone à l’inondation.
Inondation sur l’environnement
Ce degré d’inondation affecte 7 types d’occupation de sol et touche principalement des mangroves à Mahajambakely ensuite 2,74% de l’aquaculture à Ambodipamba (voir tableau 9). En termes d’économie, cela peut déjà être très désavantageux, la principale activité de la population locale étant l’agriculture Les zones les plus sensibles au degré d’inondation très élevée restent à priori les zones d’accumulation d’eaux en permanence (rivières, étangs. Cependant, tous les types d’occupation sont majoritairement inondé à ce degré ; ce qui vient à affirmer qu’une très grande partie de la commune est inondée.
Spatialement, le Fokontany Mahajamba usine est le plus sensible à ce degré d’inondation. Ce degré d’inondation touche 46,20 % des sols nus qui se situent spatialement dans les Fokontany Ambodipamba, Mahajamba usine et Amboaniokely (voir tableau 9). Les zones non inondables sont les zones qui ne sont pas victimes de l’inondation. D’après ce tableau, juste une mineure partie de la commune ne rencontre pas d’inondation soit 27,92 % de la superficie de la Commune (voir tableau 9). – Impacts de l’inondation sur le plan social On parle ici d’inondation qui touche directement la population locale donc l’effectif des populations sinistrées en raison de l’inondation. Précédemment, on a constaté que 3,98 % à 72,74 % des zones d’habitations dans la Commune sont inondées. Le Fokontany Mahajamba est particulièrement très exposées à l’inondation sur le domaine social.
Impacts de l’inondation sur le plan économique
Seulement 11% des rizières et 17,21% des mosaïques de culture ne sont pas inondables. Toutefois, ces inondations nuisent à la production agricole et diminuent les revenus des habitants. Par conséquent, cette Commune n’est plus autosuffisante. Récemment les problèmes d’inondation de la zone Mahajamba affecte la production de l’usine car les transports des marchandises voire même des ouvriers restent difficiles d’autant plus que la majorité des ouvriers sont des immigrants. Seule une voie aérienne et fluviale permet le transport. Ces difficultés affectent donc par la suite l’économie même de l’état mais ne se souscrit plus dans la commune. Mis à part sa réputation en termes de fertilité du sol, cette zone jouissait aussi d’un fort potentiel en aquaculture. 87,39 % des sites d’aquaculture, propriétés de l’Aqualma sont inondés. Cela apporte des dépôts de sable dans les sites réduisant ainsi la qualité des produits et la production en période d’inondation.
Le secteur de la pêche et de l’aquaculture joue un rôle très important dans l’économie nationale. Il fait vivre plus de 5% de la population globale et représente en 1995, d’après l’Institut National des Statistiques, 7% du PIB national et 20,7% du PIB du secteur primaire (agriculture, élevage, pêche et forêt). D’une manière globale, les captures totales montrent une tendance générale à la hausse (3,2% par an en moyenne entre 1990 et 1996 et 0,86 % par an en moyenne entre 1996 et 1999). La société AQUALMA est entrée en production depuis 1993. Il intègre toutes les filières d’élevage, depuis la pêche en mer, ensuite la production et le grossissement des post-larves, traitement et enfin production et exportation de produits finis. Cette usine qui s’est installé à Besakoa a créé un fort pôle d’emplois dans les temps. Avec une production moyenne annuelle de 4,40 tonnes de crevettes, la société finance en grande partie la Commune.