Impact economique de la peste equine

 Impact economique de la peste equine

Caractéristiques de l’élevage du cheval au Sénégal

Systèmes d’élevage Au Sénégal, l’élevage du cheval est caractérisé par la cohabitation d’un système moderne et d’un système traditionnel.

Système traditionnel

Le mode de conduite du cheptel en milieu rural consiste en la mise en liberté des juments qui errent autour des villages et sont présentées à l’étalon au moment des chaleurs. Quant aux étalons, dont la reproduction est surveillée, ils sont tenus à l’attache près de la tente du maître ou de la case du propriétaire. Les poulains qui, généralement naissent au début ou pendant l’hivernage, sont mis au pâturage en liberté avec la mère et sont ainsi exposés aux intempéries (AKPO, 2004). Ainsi, en bon état pendant et immédiatement après l’hivernage, les chevaux du système traditionnel maigrissent pendant la saison sèche, alors que tout est brûlé par les feux de brousse (DOUTRESSOULLE, 1947). 

Système moderne

Le système moderne est surtout pratiqué en zone urbaine et péri-urbaine où les écuries sont rencontrées. Ces écuries exploitent, la plupart du temps, des chevaux de race améliorée, nécessitant ainsi beaucoup plus d’attention de la part de l’éleveur (THEIN, 1992). • Emplacement et orientation des écuries Les écuries modernes sont construites sur des terrains adaptés où les chevaux bénéficient d’une bonne aération et d’un ombrage adapté (AMIOT, 1982). La grande ouverture vers l’Est permet aux animaux d’échapper aux rigueurs du soleil tout en profitant de son effet bénéfique sur les tissus osseux et musculaires. Les ouvertures, fenêtres et cheminées sont orientées de manière à éviter l’harmattan et les vents de 8 mousson en saison sèche. Le sol a une pente de 1 à 2 % et couvert de paille pour éviter les plaies de décubitus (MARCENAC, 1969). • Types d’écuries Les types d’écuries retrouvés sont les écuries communes et les écuries individuelles. Les écuries communes comportent un ou plusieurs bâtiments. Dans les écuries communes à un bâtiment, on distingue soit une seule rangée de chevaux placés tête au mur vers la face opposée à l’entrée du local, soit deux rangées de chevaux placés croupe à croupe. Dans les écuries communes à plusieurs bâtiments, les stalles sont remplacées par des box reliés entre eux par des travées contiguës. Les écuries individuelles, encore appelées écuries d’élevage ou box, sont souvent destinées aux chevaux de sport afin de leur permettre un meilleur repos (MARCENAC, 1969 ; NDIAYE, 1978). Quel que soit le système d’élevage, la nature du logement est souvent fonction des races de chevaux élevées.

Races de chevaux exploitées au Sénégal

Les races de chevaux exploitées au Sénégal sont des races locales, des purs sangs et aussi des races améliorées issues de croisements entre les deux précédentes races.

Races locales

Dans la plupart des pays subsahariens, en général, et, au Sénégal, en particulier, il n’est pas aisé de définir une pureté raciale pour les chevaux autochtones. En effet, les races locales ont subi beaucoup de croisements aussi bien entre elles qu’avec les races importées. Au Sénégal, les races chevalines locales exploitées sont : • La race Foutanké Le cheval Foutanké issu du croisement entre l’étalon du Sahel et la jument Mbayar, a une taille au garrot supérieure à 1,42 m. Sa conformation est souvent décousue et peu harmonique. On trouve cependant des sujets élégants et énergiques, aux allures 9 brillantes. L’ex-région du Sine-Saloum représentée aujourd’hui par les régions de Fatick et de Kaolack apparaît comme la zone d’élevage de ce cheval. • La race Fleuve ou Narougor Avec une taille au garrot de 1,45 m, la race Fleuve est un cheval généralement gris foncé ou gris clair. Animal longiligne, de poids oscillant entre 300 et 350 kg, le cheval Fleuve aurait pour berceau la rive gauche du fleuve Sénégal. • La race Mbayar Le cheval Mbayar est trapu et solidement charpenté. Il a une taille comprise entre 1,36 m à 1,40 m. Sa tête est grosse, l’encolure courte et épaisse, la poitrine profonde et large, la croupe arrondie et fortement musclée. Les membres sont puissants, largement articulés, avec de mauvais aplombs. Reconnu comme un cheval de grande rusticité et d’une bonne endurance, le Mbayar est utilisé à la fois pour la selle et le trait léger. Sa zone d’élevage est le Baol (AKPO, 2004). • La race Mpar Animal décousu, le cheval Mpar a un dos long, une poitrine plate et des aplombs défectueux. Les tendons sont minces et secs, les membres en général grêles. Le Mpar est un animal endurant et d’une rusticité remarquable. Elevé dans le Cayor, sa taille varie entre 1,25 m et 1,35 m au garrot (DOURESSOULLE, 1947). 

Races importées

Les chevaux de race étrangère amélioratrice les plus reconnus sont les pur-sang anglais, arabe et la race anglo-arabe (NDOYE, 1988), mais aussi la race Barbe. Plus récemment, avec le lancement du programme de développement de la filière équine au Sénégal en 2004, d’autres races amélioratrices ont été introduites par les responsables du programme comme le cheval de selle français, le trotteur français, le Haflinger et le Cob normand. 10 • Le Pur-sang anglais De type rectiligne, le cheval anglais de course a une tête légère et expressive, un profil droit, un front large, les oreilles un peu longues, les nasaux larges, une poitrine haute et profonde. Sa robe est alezane ou baie, rarement grise. Le pur-sang anglais présente un équilibre parfait au travail, un démarrage rapide et une allure légère, lui permettant de couvrir du terrain sans trop d’effort. • Le Pur-sang arabe Originaire du plateau central d’Asie, le cheval de pur-sang arabe a un front et un chanfrein plats, une tête carrée, des oreilles fines, une encolure droite et bien musclée avec de bons aplombs. Il est résistant, sobre mais moins rapide que le pur-sang anglais. Sa robe est grise rarement alezane ou baie. Il mesure au garrot 1,40 à 1,55 m avec un poids d’environ 350 à 400 kg. • La race anglo-arabe Issu du croisement des pur-sangs anglais et arabe, le cheval anglo-arabe a un profil rectiligne, une conformation robuste et équilibrée, une tête fine, un front large. Il est rustique et endurant. Sa robe est alezane ou baie, rarement grise. Il mesure 1,45 à 1, 60 m au garrot (DURON-CHARBONNIER, 1994). • Le cheval de selle français Le cheval de selle français est issu du résultat de croisements entre des juments normandes et des pur-sang anglais. Il est à forte charpente, ayant du sang, de la musculature, et des membres aux articulations marquées. L’encolure est souvent longue et une tête parfois lourde, parfois distinguée. Sa robe est alezane, baie et plus rarement aubère, rouanne ou grise. Ce cheval peut atteindre jusqu’à 1,78 m au garrot. Le cheval de selle français est un cheval de haute compétition (ANSF, 2008). • Le trotteur français Le trotteur français est issu de croisements de la jumenterie normande avec des étalons pur-sang et, surtout, de trotteurs Norfolk venant de Grande-Bretagne. Il a une tête 11 rectiligne, le sternum proéminent. Son épaule est assez droite à l’origine, devient plus inclinée, permettant un geste d’avant-main plus étendu, allant chercher loin le terrain. Sa taille est moyenne et de robe le plus souvent baie ou alezane. Le trotteur français est essentiellement orienté vers les courses de trot, qu’elles soient attelées ou montées (SECF, 2008). • La race barbe Le cheval barbe est originaire du Maghreb et se caractérise par une tête assez forte, un front bombé, des naseaux effacés, de petites oreilles bien plantées et des yeux effacés en raison de la convexité frontale. Il a des crins abondants et épais. Sa taille varie entre 1,45 m et 1,56 m au garrot. Sa robe est grise, baie ou alezane. Le cheval barbe est très rustique et doué d’une endurance remarquable. Outre le service sous la selle et l’utilisation comme cheval de spectacle, la race est adaptée à des tractions aux champs. Il est un excellent cheval d’attelage (AFCB, 2008). • Le Haflinger Le cheval Haflinger est un poney autrichien dont les ancêtres avaient été améliorés avec du sang arabe. Il est petit mais puissamment bâti, résistant avec la sûreté de pied qui sied aux races de montagne, et avec les allures actives de ses ancêtres arabes. Il mesure 1,37 m à 1,48 m au garrot et sa robe est alezane avec des crins lavés. Son corps est fort et profond, son arrière-main puissante et ses membres solides avec des pieds excellents. Les Haflingers sont d’excellents poneys de selle et d’attelage (WIKIPEDIA, 2008). • Le cheval Cob normand Le Cob normand est un cheval de taille moyenne (1,60 à 1,65 m), sa robe est baie ou alezane, la tête et la physionomie sont proches de son cousin le « selle français », bien membré et étoffé. Très utilisé dans les travaux agricoles (AG, 2001). Les races barbes, Haflinger et cob normand ci-dessus décrites ont été introduites au Sénégal en vue de l’amélioration génétique des races locales pour leur force de travail notamment le trait et particulièrement les travaux agricoles.

Les autres races

Outre les races déjà citées, on rencontre également au Sénégal mais en faible nombre, des chevaux espagnols, allemands, italiens et des poneys. On retrouve également divers produits de croisement obtenus à partir des étalons importés et des juments locales. Quelque soit la race, une bonne alimentation est nécessaire pour couvrir les besoins d’entretien et de travail de ces animaux. 

Alimentation des chevaux

Dans les conditions naturelles, le cheval se nourrit exclusivement à l’herbage et ingère également des fragments de terre qui lui apportent les minéraux indispensables à son équilibre (CONSTANTIN, 1980). Ce régime est suffisant pour couvrir les besoins d’entretien des chevaux. En période d’activités, ils expriment des besoins alimentaires en éléments nutritifs et en eau résultant de leurs dépenses physiologiques. En général, les besoins sont fonction de l’activité et de l’effort fourni par l’animal. Les besoins sont d’ordre énergétique, protéique, minéral, vitaminique et hydrique. Les besoins exprimés trouvent leurs sources dans divers aliments tels que les céréales et dérivés mais aussi les aliments grossiers tels que la fane d’arachide et le fourrage. Les principales céréales rencontrées en Afrique sont le mil et le maïs mais elles sont couramment utilisées sous forme de sous-produits tels que le son de mil, de maïs et de blé. L’orge et l’avoine sont souvent d’utilisation restreinte. Le foin et les ensilages d’herbes pré-fanés et ceux du maïs constituent l’essentiel des aliments grossiers. Le foin de qualité est une bonne source d’énergie pour les chevaux à l’entretien alors que les ensilages ayant une teneur élevée en matière sèche sont bien utilisés par le cheval. 1.2.4 Reproduction des chevaux Le but principal que se fixe tout éleveur en possession d’une jument est « de faire naître et de favoriser la croissance d’un poulain ». Le naissage est l’une des phases essentielles de l’élevage du cheval (NDIAYE, 1978). Après observation des signes de chaleurs, la saillie peut se faire par monte naturelle ou par insémination artificielle. La  gestation dure 11 mois et nécessite beaucoup d’hygiène avant le 50ème jour, période au cours de laquelle les risques de résorption embryonnaire sont élevés (AKPO, 2004).

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ELEVAGE DU CHEVAL ET PESTE EQUINE AU SENEGAL
CHAPITRE 1 : Place du cheval au Sénégal
1.1 Présentation du Sénégal
1.1.1 Situation géographique
1.1.2 Découpage administratif
1.1.3 Climat
1.1.3.1 Les températures
1.1.3.2 Les précipitations
1.1.3.3 Hygrométrie
1.1.3.4 Les vents
1.2. Caractéristiques de l’élevage du cheval au Sénégal
1.2.1 Systèmes d’élevage
1.2.1.1 Système traditionnel
1.2.1.2 Système moderne
1.2.2 Races de chevaux exploitées au Sénégal
1.2.2.1 Races locales
1.2.2.2 Races importées
1.2.2.3 Les autres races
1.2.3 Alimentation des chevaux
1.2.4 Reproduction des chevaux
1.2.5.1 Evolution des effectifs
1.2.5.2 Répartition
1.3. Importance socio-économique et culturelle
1.3.1 La traction hippomobile
1.3.1.1 En milieu rural
1.3.1.2 En milieu urbain
1.3.2 Consommation hippophagique
1.3.2.1 La viande du cheval
1.3.2.2 Le lait de jument
1.3.3 Courses hippiques
1.3.4 Commerce des chevaux
1.3.5 Autres aspects socio-économiques
1.4 Contraintes liées à l’élevage du cheval au Sénégal
1.4.1 Contraintes zootechniques
1.4.2 Contraintes nutritionnelles
1.4.3 Contraintes techniques
1.4.4 Contraintes sanitaires
1.4.4.1 Les maladies parasitaires du cheval
1.4.4.2 Les maladies infectieuses du cheval
1.5. La Peste équine
1.5.1 Le Virus de la peste équine
1.5.2 La population à risque
1.5.3 Epizootie et distribution
1.5.4 Données épidémiologiques
1.5.4.1 Mortalité et morbidité
1.5.4.2 Sources et transmission de l’infection
1.5.4.3 Evolution
1.5.5 Mesures de contrôle
1.5.5.1 Prophylaxie sanitaire
1.5.5.2 Prophylaxie médicale
1.5.5.3 Prophylaxie médicosanitaire
CHAPITRE 2 : Politique de développement des équidés au Sénégal
2.1 Justification d’une politique de développement des équidés au Sénégal
2.2 Politique antérieure
2.2.1 Les objectifs du haras-jumenterie de Dahra à la création
2.2.2 Structures publiques et privées de l’élevage du cheval
2.2.2.1 Le Centre de Recherche Zootechniques (CRZ) de Dahra
2.2.2.2 La Fédération Sénégalaise de Sports Equestres (FSSE)
2.2.2.3 la Fédération Sénégalaise des Courses Hippiques (FSCH) et la Société Sénégalaise des Courses
2.2.2.4 L’Escadron Monté de la Gendarmerie
2.3 Causes d’échec de la politique antérieure
2.3.1 Les connaissances sur les ressources
2.3.2 Les contraintes économiques
2.3.3 Les contraintes géographiques et climatiques
2.3.4 Les contraintes politiques
2.4 Politique actuelle
2.4.1 Les objectifs du PRODEFE
2.4.2 Moyens d’actions
2.4.3 Stratégies de travail
2.4.4 Résultats attendus
2.4.5 Perspectives
CHAPITRE 3 : Impact économique des maladies animales
3.1. Approche économique des maladies animales
3.2 Les effets de la maladie sur la productivité et la performance des animaux
3.2.1 Effets au niveau micro-économique
3.2.1.1 Effets directs
3.2.1.1.1 Les pertes de production
3.2.1.1.2 Coût de contrôle
3.2.1.2 Effets indirects
3.2.2 Effets au niveau macro-économique
3.2.3 Effets au niveau du commerce international
3.3. Estimation du coût d’une maladie animale
3.3.1 Approche micro-économique
3.3.1.1 Les coûts directs
3.3.1.2 Les coûts indirects
3.3.2 Approche macro-économique
3.4. Méthode d’analyse des actions de santé
DEUXIEME PARTIE : ESTIMATION DE L’IMPACT ECONOMIQUE DE LA PESTE EQUINE AU SENEGAL
CHAPITRE 1 : Matériel et méthode de recherche
1.1 Contexte de l’étude
1.2. Méthode de collecte des données
1.2.1 Collecte des données sur les prix des chevaux
1.2.2 Collecte des données épidémiologiques
1.2.3 Collecte des données sur le diagnostic
1.2.4 Collecte des données sur la vaccination
1.2.5 Collecte des données sur la Lutte contre les vecteurs
1.2.6 Collecte des données de la coordination
1.3 Méthode de traitement des données
1.3.1 Pertes dues à la mortalité
1.3.1.1 Calcul du taux de mortalité
1.3.1.2 Estimation des pertes par mortalité
1.3.2 Pertes dues à la morbidité
1.3.2.1 Calcul du taux de morbidité
1.3.2.2 Estimation des pertes par morbidité
1.3.3 Coût de contrôle de la maladie
1.3.3.1 Le coût du diagnostic
1.3.3.2 Le coût de la vaccination
1.3.3.3 Coût de la lutte contre les vecteurs
1.3.3.4 Coût de la coordination
1.4. Estimation du l’impact économique de la peste équine et analyse coûts-avantages
1.4.1 Estimation de l’impact économique de la peste équine
1.4.2 Analyse coûts-avantages
CHAPITRE 2 : Résultats
2.1 Enquêtes sur les marchés de chevaux
2.1.1 Caractéristiques socio-économiques des marchands
2.1.2 Mode d’acquisition des chevaux
2.1.3 Caractérisation du marché des chevaux
2.1.3.1 Flux Physique
2.1.3.2 Flux monétaires
2.1.3.3 Origine de la clientèle
2.1.3.4 Devenir des chevaux achetés
2.1.3.5 Nature du marché
2.1.4 Effets de la Peste équine sur le commerce des chevaux
2.1.4.1 Effets négatifs
2.1.4.2 Effets positifs
2.2. Pertes par mortalité et par morbidité
2.2.1 Pertes par mortalité
2.2.1.1 Taux de mortalité
2.2.1.2 Coûts des pertes par mortalité
2.2.2 Coûts des pertes par morbidité
2.3. Résultats de la lutte
2.3.1 Le coût du diagnostic
2.3.2 Le coût de la vaccination
2.3.3 Le coût de la lutte contre les vecteur
2.3.4 Le coût de la coordination
2.3.4.1 Calcul de l’amortissement du matériel
2.3.4.2 Coût total économique de la coordination
2.3.5 Coût global de la lutte
2.4. Coûts économiques totaux de la maladie et ratio coûts-avantages
CHAPITRE 3 : Discussions et recommandations
3.1 Discussions
3.1.1 Discussion de la méthode de recherche
3.1.2 Discussion des résultats
3.1.2.1 Discussion des résultats de l’enquête sur les marchés à bétail
3.1.2.2 Discussion sur les pertes par mortalité et par morbidité
3.1.2.3 Discussion des coûts de la lutte
3.1.2.4 Discussion de l’impact économique
3.1.2.5 Interprétation du ratio coûts-avantages
3.2 Recommandations
3.2.1 Recommandations à l’Etat et à la DIREL
3.2.2 Recommandations aux éleveurs
3.2.3 Recommandations aux vétérinaires
3.2.4 Recommandations aux chercheurs
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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