Impact des programmes de repas sur l’apport en nutriments et les performances scolaires en milieu rural

Impact des programmes de repas sur l’apport en
nutriments et les performances scolaires en milieu rural

Situation de la malnutrition des enfants

La malnutrition englobe à la fois la sous-alimentation (dénutrition) et la sur-alimentation (surnutrition). La sous-alimentation qui se traduit souvent par une perte de poids est causée par une ration alimentaire (apport en nutriments) continuellement insuffisante par rapport aux besoins nutritionnelles, à une malabsorbtion ou une utilisation biologique insuffisante des nutriments consommés, EDS-MICS (2010-2011). La sur-alimenation qui se traduit par une surcharge pondérale ou une obésité est due à une absorbtion d’aliments en quantité excessive par rapport aux besoins nutritionnels. La malnutrition est vue dans cette thèse sous l’angle de la sous-alimentation et non de la sur-alimentation. La malnutrition protéio-énergétique se manifeste par un arrêt ou un retard de croissance. Elle peut être évaluée par des critères cliniques, des analyses biochimiques ou des mesures anthropométriques. Toutefois, la plupart des enquêtes nutritionnelles utilisent des indicateurs anthropométriques. Les indicateurs anthropométriques les plus utilisés sont le poids en fonction de l’âge (poids pour âge), la taille en fonction de l’âge (taille pour âge) et le poids en fonction de la taille (poids pour taille). Selon l’OMS, lorsque ces indicateurs sont inférieurs à moins 2 écarts-types on parle de malnutrition et lorsqu’ils atteignent moins 3 écarts-types on parlera de malnutrition sévère. Au Sénégal, il n’existe pas d’enquête représentative au niveau national permettant de mesurer l’état nutritionnel des enfants en âge scolaire en se basant sur les indicateurs anthropométriques, FAO (2010). Dans le département de Podor, en milieu rural et dans celui de Dakar, en zone urbaine deux enquêtes ont été réalisées en 1991 et en 1994 pour évaluer l’état nutritionnel des enfants en âge scolaire. L’enquête réalisée à Podor en 1990 et 1991 avait montré une prévalence de retard de croissance très élevée (26 %) chez les enfants de 5 à 12 ans. Par contre l’enquête réalisée à Dakar en 1994 avait mis en évidence une prévalence faible de 5 %. La différence entre ces deux milieux, urbain et rural est très grande. Pour les régions concernées dans cette thèse, il n’existe aucune enquête permettant d’analyser l’état nutritionnel des enfants en âge scolaire. Nous allons donc présenter l’état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans car généralement, lorsque des enfants de moins de 5 ans ont des problèmes de nutrition il y a de fortes chances que les problèmes continuent à l’âge scolaire. De plus, des recherches ont mis en évidence que les déficiences nutritionnelles dès le bas âge peuvent avoir des conséquences négatives sur les résultats cognitifs des enfants en âge scolaire. La malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans constitue un véritable problème de santé publique. Elle résulte de déficits aigus ou chroniques de calories, de protéines, ou de micronutriments tels que les vitamines et les éléments minéraux. En 1992, 2005, 2010 et 2013 les données des Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS II, EDS IV et EDS-MICS) et ceux de l’ANSEN (2013) ont fait ressortir que les prévalences 1.2. Problématique de l’alimentation des enfants 16 de l’insuffisance pondérale (poids pour âge) sont de 20 % (1996), 17 % (2005), 17,7 % (2011) et 14,8 % (2013), le retard de croissance ou malnutrition chronique (taille pour âge) de 22 % (1992), 16 % (2005), 26,5 % (2011) et 16,5 % (2013), la maigreur (poids pour taille) de 9 % (1996), 8 % (2005), 10,1 % (2011) et 9,1 % (2013). On constate une baisse entre 1996 et 2005. Ce résultat a été obtenu grâce aux programmes de nutrition de grande envergure qui ont été mis en œuvre dans le pays en particulier le Programme de renforcement de la nutrition (PRN). Entre 2002 et 2005, grâce au PRN 20 % de la population des enfants âgés de moins de 5 ans ont été pris en charge, Ndiaye (2010). En se référant à l’indicateur taille pour âge qui permet de mesurer le retard de croissance (indicateur de malnutrition chronique), pour l’ensemble du pays, en 1996, 22,9 % des enfants souffraient de malnutrition chronique. 3 Cette prévalence était de 16,8 % en milieu urbain contre 26,4 % en milieu rural. Elle etait très élevée dans les régions de Kolda (34 %), Kaolack (28,3 %) et Diourbel (27 %). A Dakar, elle etait de 14,6 %. Elle était légèrement inférieure chez les filles (21,8 %) comparé aux gar¸cons (23,8 %). En 2005, la malnutrition chronique affiche les taux les plus élevés aussi bien à l’état modéré (31,40 %) qu’à l’état sévère (17,40 %). Le milieu rural demeure toujours la zone la plus touchée aussi bien par la malnutrition modérée que sévère avec des taux respectifs de 38,10 % et 22,20 %. L’écart entre les milieux urbain et rural est notoirement très élevé puisqu’il avoisine les 20 % à l’état modéré. Concernant les régions, celle de Saint-Louis enregistre les taux les plus bas de retard de croissance modéré et sévère (17,90 % et 7,10 %). Diourbel a enregistré les taux les plus élevés avec 53,30 % à l’état modéré et 37,60 % à l’état sévère. Après la région de Diourbel, viennent celles de Kolda (50,70 % modéré et 32,80 % sévère) et de Ziguinchor (38,00 % sévère et 25,40 % modéré). En 2010-2011 selon le rapport de l’enquête EDS-MICS (2010-2011), la prévalence du retard de croissance étant très élevée en milieu rural dans les régions de Kolda (44 %), Sédhiou(41 %), Kaffrine (38 %) et Kédougou (39 %). Par contre la situation était cependant satisfaisance dans la région de Dakar o`u la prévalence était seulement de 18 %, EDS-MICS (2011). La carte suivante présente les prévalences de la malnutrion chronique par région en 2010. 3. La prévalence de la malnutrition chronique est jugée critique lorsqu’elle atteint 40 %, PAM (2013). 

Problématique de l’alimentation des enfants 

Source : Auteur à partir de AGVSAN, 2010. Figure 1.2 – Cartographie de la malnutrition chronique par région En 2013, la prévalence de la malnutrition chronique est plus marquée dans la zone Sud et Sud Est du pays avec des prévalences assez élevées dans les régions de Kolda et Kédougou, ENSAN (2013). Concernant la prévalence de l’émaciation (indicateur de malnutrition aigue) mesurée grâce à l’indicateur poids pour taille, au niveau national, en 1996, cette prévalence était de 6,7 %. En zone urbaine elle était de 5,9 % contre 7,2 % en zone rurale. On ne notait pas de différence significative selon le sexe (6,9 % pour les gar¸cons contre 6,5 % pour les filles). L’émaciation est plus marquée dans les régions de Saint-Louis (10,6 %), Kolda (9,3 %) et de Tambacounda (8,2 %) alors qu’elle est très faible à Dakar (3 %). Les régions de Kolda, Tambacounda, Kaolack et Fatick ont une malnutrition chronique totale préoccupante comparé aux autres régions. En 2005, l’enquête ESAM-II révèle que plus d’un enfant sur 10 souffrait de maigreur modérée et 2,5 % de maigreur sévère. Cette malnutrition était plus accentuée en milieu rural avec 11,2 % d’émaciation modérée et 3,1 % d’émaciation sévère contre respectivement 8,4 % et 1,7 % en milieu urbain. En considérant le niveau régional, l’émaciation modérée était plus marquée chez les enfants de la région de Fatick avec un taux de 16,70 %, supérieur à la moyenne nationale de 10,10 %. Trois autres régions Kaolack (14,80 %), Tambacounda (12,60 18 %) et Thiès (11,10 %) sont au dessus de la moyenne nationale. L’émaciation sévère ne touchait que 2,5 % au niveau national avec trois régions particulièrement atteintes, à savoir Kaolack (6,10 %), Tambacounda (3,9 %) et Fatick 3,10 %. L’analyse selon le sexe a fait ressortir que les taux de malnutrition varient très peu selon le sexe bien que le retard de croissance des gar¸cons soit plus grand que celui des filles. Une situation critique était également rapportée par les enquêtes ‘Standardized Monitoring and Assessment of Relief and Transitions (SMART)’ en novembre 2011 dans les régions de Matam (14,1 % de Malnutrition Aigue Globale MAG) et de Diourbel (10 % de MAG avec facteurs aggravants). En ce qui concerne la malnutrition chronique les régions les plus touchées étaient Kédougou (29 %), Kolda (27 %), Sédhiou (29 %) et Kaffrine (23 %). Des résultats assez similaires étaient rapportés par EDS-MICS (2010-2011) et AGVSAN (2010) dans ces zones. Selon l’enquête EDS-MICS de 2010-2011, la prévalence de la MAG est de 11 % en milieu rural contre 10 % en milieu urbain. La MAG est élevée dans les régions de Saint-Louis (18 %), Matam (17 %) et Louga (16 %), Thiès (14 %) et Tambacounda (12 %). En 2013, la malnutrition aigue est plus prononcée dans la région de Matam (18,8 %). Le département de Podor avec une prévalence de 16,7 % dépasse également le seuil critique. En référence à l’indicateur poids pour âge qui permet de mesurer aussi l’insuffisance pondérale (indicateur composite de malnutrition chronique et aigue qui est utilisé pour le suivi de l’OMD 1), pour l’ensemble du pays, en 1996, 22,3 % des enfants souffrent d’insuffisance pondérale alors qu’en 2013 la prévalence est de 14,8 %. 4 Cette prévalence est plus importante en milieu rural (258 %) qu’en milieu urbain (16,5 %). L’insuffisance pondérale est très marquée dans les régions de Kolda (33,7 %), Saint-Louis (28,4 %) et Tambacounda (26,2 %). Elle est faible à Dakar (11,1 %). Les différences selon le milieu de résidence sont importantes alors que celles selon le sexe sont presque nulles (22,3 % pour les filles contre 22,4 % pour les gar¸cons). En 2005, l’insuffisance pondérale était toujours assez importante sur l’ensemble du pays puisqu’il affecte 19,20 % des enfants de moins de 5 ans. En milieu rural, le taux atteint 23,30 % des enfants contre 12,20 % en milieu urbain. Quant à l’insuffisance pondérale sévère, elle touche 5,90 % des enfants. Le niveau de cet indicateur est très variable d’une région à l’autre. La moitié des régions est au dessus de la moyenne nationale. Toutefois les taux d’insuffisance pondérale modérée les plus élevés sont enregistrés dans les régions de Kaolack (27,80 %), Diourbel (25,40 %) et Tambacounda (24,70 %). Les indicateurs les plus bas sont enregistrés dans les régions de Dakar (11,50 %) et Saint-Louis (15,10 %)

Pauvreté et problème d’alimentation des enfants

Au Sénégal, la moitié de la population a du mal à assurer ses besoins de base en alimentation, santé, éducation et de logement. La pauvreté est plus répandue en milieu rural qu’en zone urbaine. Les trois quarts des ménages en milieu rural n’arrivent pas à couvrir leurs besoins alimentaires à partir de leurs productions vivrières de céréales. En zone rurale comme urbaine, les ménages en insécurité alimentaire ont un revenu mensuel moyen par personne deux fois inferieur à celui des ménages en sécurité alimentaire (AGVSAN, 2011). Dans cette section sont présentées la situation de la pauvreté des ménages (Sous-section 1.3.1) au Sénégal avant de présenter une analyse premettant de comprendre s’il existe un lien entre la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la malnutrition (Sous-section 1.3.2). 

Situation de la pauvreté des ménages

Au Sénégal, la proportion de pauvre est beaucoup plus forte en milieu rural. Le revenu des ménages est trois fois plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural o`u la sévérité et la profondeur de la pauvreté ont augmenté entre 2005 et 2009, passant de 62 % à 63 %, AGVSAN (2011). La pauvreté affecte beaucoup plus les zones les plus déficitaires en productions alimentaires et principalement en céréales. Ziguinchor (67,18 %) et Kolda (66,5 %) sont les régions les plus pauvres du pays. Elles sont suivies successivement des régions de Kaolack (65,3 %), Diourbel (61,5%) et Tambacounda (56,2%). Les régions moyennement pauvres sont Thiès (48,6%), Fatick (46,3%), Saint Louis (42,1%) et Matam (42,1%). Les deux régions les moins pauvres sont Dakar (33,6 %) et Louga (36,6 %), DSRP-II (2006). Le tableau 1.3 suivant présente l’incidence, la profondeur et la sévérité de la pauvreté par région en 2011.  Table 1.3: Indicateurs de la pauvreté par région Incidence Profondeur Séverité Dakar 26,1 5,7 2,1 Diourbel 48,9 13,6 5,5 Fatick 67,8 21,6 9,5 Kaffrine 63,7 21,1 10,4 Kaolack 61,6 19,4 8 Kédougou 71,3 27,4 14,1 Kolda 76,6 35,4 20,8 Louga 26,8 5,6 2 Matam 45,2 14,1 6,4 Saint-Louis 39,4 11,7 4,9 Sédhiou 68,3 23,5 11 Tambacounda 60,3 20,4 9,1 Thiès 41,2 10,5 4,2 Ziguinchor 66,8 26,5 13,4 Source : Auteur à partir de ESPS II (2011) En ce qui concerne l’incidence de la pauvreté, le tableau 1.5 montre que les régions de Kolda, Kédougou, Sédhiou et de Ziguinchor ont les taux les plus élevés respectivement 76,6 %, 71,3 %, 68,3 % et 66,8 %. Ces régions sont suivies de Fatick (67,8 %), Kaffrine (63,7 %) et Kaolack (61,6 %). Les régions moyennement pauvres sont Diourbel (48,9 %), Matam (45,2 %) Thiès (41,2 %), et Saint-Louis (39,4 %). Enfin, les régions les moins pauvres sont Dakar (26,1 %) et Louga 26,8 %). La carte suivante (1.3.1) présente l’incidence de la pauvreté par région à partir des données de l’ESPS de 2011.  Source : Auteur à partir de ESPS (2011). Figure 1.3 – Cartographie de l’incidence de la pauvreté par région Il ressort de la carte que les régions les plus pauvres sont Kolda (76,6 %), Kédougou (71,3 %), Sédhiou (68,3 %), Ziguinchor (66,8 %), Fatick (67,8 %) Kaffrine (63,7 %), Kaolack (76,6 %) et Tambacounda (60,3 %). Après ces régions viennent Diourbel (48,9 %), Matam (45,2 %) et Thiès (41,2 %). Les régions les moins pauvres sont Dakar (26,1 %) et Louga (26,8 %). Dans la sous section suivante il sera question de voir si les zones les plus pauvres sont celles o`u il y a plus de problème d’alimentation des enfants. 

Pauvreté, et problèmes alimentaires

Au Sénégal, l’alimentation est un poste essentiel dans le budget des ménages. Au plan national, elle représente 53 % de la dépense totale en moyenne avec 69 % en milieu rural contre 46 % en milieu urbain. La base alimentaire est dominée par les céréales et le pain (37 % du budget alimentaire) ainsi que les légumes (12 % du budget alimentaire) d’o`u un fort déséquilibre sur le plan nutritionnel par rapport aux besoins. La consommation de protéines animales reste faible avec 8,6 % du budget alimentaire pour le poisson et 9 % pour la viande, CSA (2011). L’analyse de la sécurité et de la vulnérabilité alimentaire et de la nutrition en 2010 fait 1.4. Situation de l’enseignement primaire 23 ressortir que les ménages extrêmement pauvres vivent dans l’insécurité alimentaire et sont hautement vulnérables. Dans la région de Kolda, 70 % des ménages figurent dans le groupe le plus vulnérable à l’insécurité alimentaire, avec des revenus très faibles et des biens durables très limités. Pour ce qui est des ressources animales, les besoins nutritionnels des populations ne sont pas satisfaits et la ration alimentaire est pauvre en produits d’élevage (viandes, lait, oeuf) à cause du faible pouvoir d’achat en milieu urbain et rural. L’Enquête Sénégalaise auprès des Ménages de 1994 avait montré que les besoins nutritionnels d’une fraction importante de la population sénégalaise ne sont pas satisfaits. La malnutrition touche principalement les femmes et les enfants, particulièrement dans les régions les plus pauvres du pays à savoir Kolda, Fatick, Kaolack, Tambacounda, Ziguinchor et Louga o`u un certain nombre de villages sont des zones à risques alimentaires. La croissance démographique et l’urbanisation influent sur la demande alimentaire. La demande de produits agricoles s’accroit, alors que la production nationale ne suit pas. Pour combler le déficit, le pays a recours aux importations (en moyenne 700 000 tonnes de riz et 300 000 tonnes de blé par an) et quelque fois aux aides d’urgences de la communauté internationale. Malgré tout cela, environ 46 % de la population ne parvient pas à satisfaire les 2400 kcal nécessaires par jour et par personne. Cette population ne disposant pas du minimum énergétique par jour est parmi les plus vulnérables. D’une manière générale, les enfants de moins de 3 ans font partie des groupes les plus exposés aux risques nutritionnels et à la malnutrition protéino-calorique. La région de Diourbel est au premier rang en matière de malnutrition alors qu’elle se classe en troisième position parmi les moins pauvres. A l’inverse, Fatick affiche un taux de pauvreté relativement élevé (44 % en moyenne) et son taux de malnutrition est inférieur à celui de Diourbel. Les ménages en insécurité alimentaire appartiennent aux classes les plus pauvres, AGVSAN (2011). 44 % et 53 % des pauvres vivent en insécurité alimentaire respectivement en milieu rural et en milieu urbain. Le rapport AGVSAN (2011) souligne les enfants malnutris ont plus de risques d’appartenir à un ménage pauvre. De plus le rapport fait ressortir que la malnutrition aigu¨e globale et le niveau de pauvreté sont associés car plus les ménages appartiennent aux quintiles les plus pauvres et plus leurs enfants risquent de souffrir de malnutrition aigu¨e globale. 

Table des matières

Introduction générale
0.1 Contexte et problématique
0.2 Motivation
0.3 Questions de recherche et objectifs de la thèse
0.4 Contributions et structure de la thèse
1 Alimentation, nutrition, pauvreté et performances scolaires au Sénégal
1.1 Introduction
1.2 Problématique de l’alimentation des enfants
1.2.1 Situation de l’insécurité alimentaire
1.2.2 Situation de la malnutrition des enfants
1.3 Pauvreté et problème d’alimentation des enfants
1.3.1 Situation de la pauvreté des ménages
1.3.2 Pauvreté, et problèmes alimentaires
1.4 Situation de l’enseignement primaire
1.4.1 Résultats scolaires des élèves
1.4.2 L’efficacité interne du système éducatif
1.5 Programmes de nutrition et d’alimentation au Sénégal
1.5.1 Programmes de nutritions
1.5.2 Programmes d’alimentation scolaire
1.6 Conclusion
2 Cantines, état nutritionnel et performances : une revue de la littérature
2.1 Introduction
2.2 Programme de repas et état nutritionnel des élèves
2.2.1 Programme de repas et mesures anthropométriques
2.2.2 Programme de repas et apports journaliers en nutriments
2.3 Programme de repas et performances scolaires
2.3.1 Résultats scolaires des élèves : scores
2.3.2 Efficacité interne des écoles
2.4 Programme sanitaire : déparasitage, supplémentations
2.4.1 Programme sanitaire et état nutritionnel des élèves
2.4.2 Programme sanitaire et performances scolaires
2.5 Méthodes d’évaluation d’impact de programmes
2.5.1 Approches d’évaluation de programme
2.5.2 Approches structurelles
2.6 Conclusion
3 Dispositif expérimental et analyse descriptive des données
3.1 Introduction
3.2 Dispositif experimental
3.2.1 Nature de l’intervention et zones ciblées
3.2.2 Conditions d’éligibilité et mise en œuvre
3.3 Données et variables
3.3.1 Mesure des variables de résultats
3.3.2 Choix des variables de contrˆole
3.4 Tests de validation du protocole expérimental
3.4.1 Tests paramétriques
3.4.2 Tests non paramétriques
3.5 Comparaison des groupes traités et de contrˆole après programme
3.5.1 Evolution de la situation nutritionnelle des élèves entre 2009 et 2010
3.5.2 Evolution des performances scolaires entre 2009 et 2010
3.6 Conclusion
4 Cantines, apport en nutriments et performances : une expérimentation
4.1 Introduction
4.2 Spécifications économétriques
4.2.1 Randomisation
4.2.2 Double différence et Effets fixes
4.3 Impact des cantines sur l’apport en nutriments et les performances scolaires
4.3.1 Impact des cantines sur l’apport en nutriments
4.3.2 Impact des cantines sur les performances scolaires
4.4 Hétérogénéités des impacts
4.4.1 Hétérogéneité des impacts : Apport en nutriment
4.4.2 Hétérogéneité des impacts : Performances scolaires
4.5 Analyse de politique
4.5.1 Analyse coˆut-efficacité
4.5.2 Gains économiques des cantines scolaires
4.6 Conclusion
5 Conclusion générale
5.1 Principaux résultats
5.2 Implications en termes de politique éducative
5.3 Limites de la thèse
5.4 Recherches futures
Bibliographie

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