Impact de l’explosion démographique sur l’environnement des filaos

Impact de l’explosion démographique sur
l’environnement des filaos

Gestion Urbaine

 Etymologiquement le mot « gestion » traduit une activité de contrôle, d’organisation, de prévention ou encore de promotion. Aujourd’hui ce concept demeure fortement employé dans le jargon des sciences économiques. La gestion est un concept polysémique, vague qui prend en compte plusieurs aspects de l’action de l’homme sur son cadre de vie. La gestion des Ressources Naturelles renvoie donc à leur sauvegarde, à leur protection et à leur réhabilitation afin de leur faire vivre aux générations futures. Ainsi le terme de « gestion urbaine » serait synonyme d’organiser la ville en assurant aux populations un cadre de vie décent, harmonieux et adéquat conformément aux recommandations de la charte d’Athènes. La Gestion Urbaine à guédiawaye entraine une hiérarchisation des rôles dans la gestion de l’Environnement. Ainsi le désensablement des rues, le nettoyage des écoles et des marchés, la fourniture de petits matériels aux postes de santé reviennent aux Communes d’Arrondissement tandis que la ville gère les grands travaux d’aménagement et de gestion urbaine (gestion des périmètres reboisés, des inondations, la réalisation d’équipements, de la voirie…) Aujourd’hui la trouvaille dans ce domaine demeure le concept de « gestion urbaine territorialisée » qui analyse la relation avec un territoire de projet exigeant une adéquation spécifique des services urbains à l’attention des habitants concernés. C’est le fait de rapprocher les usagers des services socio-sanitaire et économiques de base. 

Environnement 

Le terme de En-viron-ne-ment vient du terme « virer » (tourner) qui trouve son origine dans le grec « gyros » (cercle, tour) puis dans sa transformation latine « gyrare » et « in gyrum » ; dans le latin « virare », « vibrare » (tournoyer) ; dans le gaullois « viria » (anneau, brachelet). Ces trois (3) origines se sont mélangées avec le temps. Ainsi de « viron », l’ancienne français en a fait « viron » qui signifiait « tour » ou « ronde ». Puis le préfixe « en » a été ajouté à « viron » pour donner « environ » (entour, autour) attesté en 1080 qui provient de la transformation de « in gyrum » et de « envirum » attesté depuis 980. D’ « environ » on a fait « environner » (faire le tour) attesté au XIIe siècle. Environ au pluriel signifiait « alentours ». Puis « à l’entour » a pris la forme d’ « environneement » avec 2 « e » attesté en 1154. Pour perdre son 2e « e » et donner « environnement » ou « environnements » (tours, contours, circuits, détours) attesté du XIIIe au XVIe siècle. Durant toute son évolution le mot a conservé sa partie « vir ». Aujourd’hui la définition d’ « environnement » traduit encore cette idée de « tour », d’ « entour », d’ « autour ». Donc le « ce qui est autour » ; le « ce qui fait le tour » ; le « ce qui forme le tour » et le « ce qui est dans l’entour » traduit le concept de « milieu » à l’échelle locale et le concept de « géosphère », « biosphère », « écosphère » et « techno sphère » à l’échelle globale. On peut donc retenir que du simple « mouvement » (tourner, tournoyer, faire le tour) à la simple « forme » (entour, contour, anneau) qui traduisait davantage un « contenant », le terme d’ « environnement » a peu à peu désigné non seulement le mouvement et le contenant, mais aussi le « contenu ». Le terme Anglo-américain « environment » est directement tiré du vieux français « environnement ». La première définition Anglo-saxonne de « environment » est apparue dans les années 1920 et renvoyait aux conditions naturelles et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur tous les organismes vivants et les activités humaines. Actuellement le terme d’environnement englobe « les ressources naturelles abiotiques et biotiques telles que l’air, l’eau, le sol, la faune, la flore et leurs interactions réciproques, les aspects caractéristiques du paysage et les biens qui composent l’héritage culturel ». Dans le cadre de la décentralisation au Sénégal, le développement local s’est accompagné d’une gouvernance environnementale qui entraine une redéfinition des mécanismes de régulation des ressources naturelles et de l’environnement. Ainsi dans la pratique on pouvait s’attendre à une perte de centralité de la régulation Etatique vers une négociation ouverte avec les multiples acteurs économiques et sociaux et au décloisonnement entre les sphères publiques et privées débouchant sur des partenariats (Canet, 2004). Cela permettrait une meilleure préservation du patrimoine environnementale Sénégalais.

 Quelques définitions de l’environnement  

L’environnement désigne le milieu dans lequel l’individu et /ou le groupe évoluent. Ce milieu incluant aussi l’eau, l’air, le sol, les êtres humains, les écosystèmes.  Au plan sociétal, l’environnement renvoie au milieu physique construit, naturel et humain dans lequel le groupe (famille, quartier, société, administration, entreprises…) fonctionne incluant l’air, l’eau, le sol…Donc c’est l’espace qui porte les empreintes de la vie humaine.  Dans son sens le plus large, l’environnement traduit ce qui est autour de nous.  Pour une échelle géographique, il désigne les facteurs abiotiques, biotiques, biologiques, écologiques et sociaux susceptibles d’avoir des effets sur les êtres vivants, les processus écologiques, les éco paysagers, les activités humaines et la qualité de vie. Impact C’est un phénomène peu important mais capable d’entrainer de graves et lourdes conséquences. Il a ici la signification de désordre, de déséquilibre, de crise, de répercussions ou encore d’influence. L’étude d’impact s’efforce de mesurer les conséquences d’un phénomène ; ce qui transforme souvent l’étude en une véritable routine justificative, voire valorisante. Ainsi dans l’étude d’impact, les conséquences apparaissent plus lourdes et plus sensibles que dans une étude d’effet ; il traduit donc un effet notoire. Quand à l’effet, il serait un phénomène considéré comme produit d’une cause. Il est aussi un mouvement ou une action étudiée pour produire un résultat amélioré ou inattendu. De même peut se travestir en cause : l’effet de serre est vu dans ses propres conséquences, comme agent et menace, plus que comme conséquence. Littoral Le concept de littoral est très subjectif dans son appréciation par les chercheurs. En effet chaque chercheur lui affecte un contenu qui lui semble le plus approprié. Le littoral renvoie à tout espace appartenant au bord de la mer ou aux cotes. Du point de vue Géomorphologique il désigne une aire bien délimitée : c’est la bande de terre comprise entre les hautes et les basses mers. Cette bande est variable dans le temps et dans l’espace ; elle est plus large en hiver qu’en été (c’est le littoral au sens physique du terme). Le littoral est aussi synonyme de la zone de contact entre la terre et la mer.

Table des matières

Dédicaces et Remerciements
Sigles et abréviations
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PROBLEMATIQUE ET CADRE METHODOLOGIQUE
Chapitre I : Revue critique de littérature
Chapitre II : Problématique
1- Cadre Conceptuel
2- Cadre Théorique
3- Cadre Opératoire
Chapitre III : Cadre méthodologique
1- La recherche documentaire
2- Les enquêtes de terrain
3- L’échantillonnage
4- Le traitement et l’analyse des données
5- Le déroulement de l’enquête
6- Les difficultés rencontrées
DEUXIEME PARTIE : SITUATION ENVIRONNEMENTALE ET CADRE DE
L’ETUDE
Chapitre I : Présentation de la CANL
A- Les données physiques et climatiques de Ndiarème Limamou Laye
1- Les caractéristiques physiques
2- Les traits climatiques
B- Les caractéristiques humaines et socio-économiques
1- Les caractéristiques humaine
2- Les caractéristiques socio-économiques
Chapitre II : Les facteurs favorisant l’urbanisation de Ndiarème Limamou Laye
A- La dynamique démographique
1- Les facteurs favorisant l’explosion démographique
2- Le malaise social des populations de Guédiawaye
B- La dynamique spatiale
1- Evolution spatiale de Guédiawaye
2- Des ressources foncières importantes mais qui se raréfient
Chapitre III : Situation économique et environnementale de la CANL
A- La texture économique de Ndiarème Limamou Laye
1- Une économie fortement dépendante
2- Les activités urbaines
B- La situation environnementale de Ndiarème Limamou Laye
1- Le concept de développement durable
2- Les impacts environnementaux des activités économiques
TROISIEME PARTIE : ANALYSE, INTERPRETATION DES RESULTATS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I : Analyse du mode d’exploitation du littoral
A- La barrière des filaos
1- Contexte et justification
2- Les facteurs fragilisant le littoral
B- La problématique de l’extraction du sable de mer
1- Les acteurs Etatiques dans l’exploitation du sable de mer
2- Les acteurs non étatiques
C- Le sable entre données économique et environnementale
1- Une logique de rentabilité économique
2- Une logique de protection environnementale
Chapitre II : Les stratégies de lutte contre l’extraction du sable de mer
A- Au niveau des autorités municipales7
1- Une législation inadaptée
2- Le sous équipement des services de contrôle
B- Des stratégies populaires inadaptées
1- L’action des structures de quartiers
2- L’action des autorités dans la gestion du littoral
Chapitre III : Les conséquences d’une mauvaise gestion du littoral
A- L’accélération du processus d’érosion littorale
B- La disparition ou l’artificialisation du cadre de vie
RECOMMANDTIONS
A- Des sanctions plus lourdes
B- Réglementer l’extraction du sable de mer
C- Valoriser le littoral
D- Promouvoir l’éducation environnementale
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Annexes

 

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