IMPACT DE LA MONDIALISATION SUR L’ÉCONOMIE

IMPACT DE LA MONDIALISATION SUR L’ÉCONOMIE

Mondialisation

La mondialisation est une réalité de nos économies contemporaines. Ce terme est souvent utilisé aujourd’hui pour désigner la mondialisation économique, et les changements induits par la diffusion mondiale des informations sous forme numérique sur Internet. La mondialisation des économies est sans nul doute l’une des évolutions majeures de la fin du 20e siècle, de la même façon que la révolution industrielle a marqué le début du 19 ou l’électricité, l’automobile et le téléphone l’entrée dans le 20e. Tout pays, à de rares exceptions près, a abordé le 21e siècle avec un système économique assez fondamentalement différent quant à ses potentialités de ce qu’il était 20 ou 30 ans plus tôt. Les économies nationales se sont « mondialisées » dans un processus qui paraît largement irréversible. Ce nouvel état des économies nationales est-il une bonne chose ? Si les gains dus à la mondialisation sont évidents, les inconvénients ne le sont pas moins. Le déclic de la vague contemporaine de mondialisation a été l’ouverture au commerce mondial de ces géants que sont la Chine, l’Inde ou le bloc ex-soviétique au début des années 1990. Auparavant isolés, leur entrée dans les échanges mondiaux a permis une nouvelle division internationale du travail. En particulier, une part substantielle de l’industrie manufacturière intensive en main-d’œuvre faiblement qualifiée dans les pays développés s’est progressivement relocalisée en Asie (KRUGMAN et OBIFELD, 1992). Étant donnés l’abondance relative de main d’œuvre et son faible coût dans cette région, cette restructuration géographique ne pouvait que contribuer à une plus grande efficience de l’économie mondiale. Par ailleurs, une libéralisation financière a eu lieu concomitamment avec pour objectif celui de soutenir cette transformation des échanges en amenant les capitaux mondiaux là où ils étaient ale plus nécessaire, et rentable. Le processus de mondialisation a donc été dès le départ double : intégration commerciale d’un côté, intégration financière de l’autre. Les effets de cette restructuration de l’appareil productif mondial sur les économies où la relocalisation a eu lieu ont été énormes. Parmi les économistes, l’un des critiques les plus virulents des excès de la mondialisation est Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001. 4 Pourtant il en voit aussi les avantages lorsqu’il écrit : « Je suis persuadé que des citoyens informés seront plus susceptibles d’exercer un certain contrôle pour limiter les abus des intérêts particuliers, financiers et industriels, qui ont tant dominé la mondialisation, et que les simples citoyens des pays industriels avancés et ceux du monde en développement ont un intérêt commun à faire marcher la mondialisation » (Stiglitz, 2006). Un ardent défenseur de la mondialisation est Jagdish Bhagwati. Ce spécialiste internationalement reconnu des politiques de protectionnisme commercial souligne dans ses différents ouvrages les avantages liés à la mondialisation1. Cependant, loin de défendre une mondialisation débridée, Bhagwati reconnaît l’existence de perdants dans ce processus, perdants qui doivent faire l’objet de mesures de politique économique (BREMOND, Dictionnaire économique et sociale). Il souligne aussi la nécessité d’accompagner la mondialisation d’une gouvernance renforcée. 

Historique

Avant l’économie mondiale, avant et simultanément aux économies mondes, il y eut de grande construction étatique regroupant une part considérable du monde habité y compris sa population. C’est le moment de la domination du monde que l’on disait « empire monde ». (SWIZELAND, 1996).  L’empire monde Cette empire attire une masse de ressources au près des pays étatiques regroupés. C’est le moment de l’emprise des frontières et leurs préservations. Cette domination est faite par le moyen de commercialisation. Grâce à l’existence de la paix, les acteurs ressentissent une réduction de coûts du commerce. Chaque pays se spécialise sur leur production. Certaines régions, ville, entreprises atteignent un haut degré de spécialisation dans une vaste division du travail. C’est l’âge premier des grands marchands qui donna naissance à des sociétés étatiques, ces dernières sont souvent capables selon leur richesse d’échapper au contrôle et au prélèvement des grands Etats. Mais faute de pouvoir s’appuyer sur ces grands Etats peuplés et prospères, les petites sociétés étatiques se trouvent marginalisés ou soumises. (WALLERSTEIN, 1996) L’échec de l’empire monde, c’est de n’avoir jamais été capable de réunir en un groupe plus solide les deux pôles fondamentaux à savoir l’Occident et l’Extrême Orient. C’est donc l’âge d’or du commerce marchand et l’application des échanges internationaux.  L’expansion religieuse au XIVème siècle et la révolution industrielle En matière religieux, on connaît l’expansion chrétienne préparée par les apôtres. Rome devenait dès le XVIème siècle, le centre de la première religion authentique du monde. L’expansion à grande distance la plus réussite était donc la diffusion de la culture et la religion. C’est la mondialisation religieuse. Parallèlement à cette expansion religieuse, l’Europe est capable de poser de façon révolutionnaire la question universelle. Le repli mercantiliste fait marquer les pas aux échanges économiques. Or, les révolutions industrielles et politiques détournent en impérialisme colonial (GEMDEV, 1999). Après avoir déterminé ces deux phénomènes qui marquaient le monde, nous allons classer en trois périodes bien distinctes le mouvement de la mondialisation en ne pas avoir oublié les phases de transitions où elle était au repos.  Premier mouvement de la mondialisation : 1870 à 1914 Le premier mouvement de la mondialisation s’est produit entre 1870 à 1914.Les progrès des moyens de transports et la négociation des réductions des barrières douanières. Ils ont donné à quelques pays la possibilité d’exploiter leur terre productive. Pendant cette période, les flux des marchandises, de capitaux et de mains d’œuvre s’étaient accrus d’une façon massive. On constatait une augmentation des revenus mondiaux. Pour les pays en voie de développement, à saisir l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine, sa vie économique prospère massivement. La part des capitaux étrangers dans son revenu a un taux très élevé. Outre, on ne peut pas nier les flux de migrations. Les pays trop peuplés comme la chine et l’Inde migrent vers les pays où la densité était moins forte comme Sri Lanka, la Birmanie. Quand on parle des moyens de transports, et la négociation des réductions des barrières douanières, ils se progressent à des certains pays. Le transport est devenu moins cher. L’ouverture des barrières douanières rendait possible la production à grande quantité. Elle en résulte une nouvelle structure des échanges. Les pays s’échangèrent des produits de bases contre les biens manufacturés. C’était la progression des flux des marchandises. Ce progrès de transaction des marchandises stimule des capitaux importants. Le flux de capitaux s’est accru. Le capital est investi dans les pays en développement. Ce progrès de la production de base nécessitait non seulement des capitaux mais aussi de main d’œuvre. C’est pour cela qu’on assistait dans les pays une migration de main d’œuvre 6 importante. La période entre 1870 à 1914 est donc considérée comme une première phase d’apparition de la mondialisation. La période de 1914-1945 est marquée par les deux guerres mondiales et la grande dépression. Ces problèmes poussaient l’Etat à protéger ces frontières. La montée du protectionnisme provoquait l’effondrement du commerce international. C’est la naissance même du nationaliste. Les pays riches contrôlaient et empêchaient l’exportation des capitaux. Les flux des marchandises et de main d’œuvre réduisent à un taux très faible. Alors, la nationalisation accompagnée du protectionnisme était née et la mondialisation disparaissait en même temps. Or, ce protectionnisme ne donnait que la pauvreté qui aggrave la vie humaine. D’où l’explosion du second mouvement de la mondialisation.  Le second mouvement de la mondialisation : 1945-1980 Les problèmes créés par le protectionnisme et le repli du nationaliste encourageaient l’internationalisation à leur tour. Cette dernière se différentie par le premier mouvement de la mondialisation face à l’intégration des pays riches et les pays en développement dans l’internationalisation des communautés. L’Europe, le Japon et l’Amérique du Nord restauraient leur relation grâce à la libéralisation multilatérale sous la direction du GATT. La plus part des pays en développement se sont limités dans l’exportation des produits de bases. Ils sont en dehors de l’exportation des capitaux. C’était le moment d’apparition de la spécialisation. Les pays riches se spécialisent en produits manufacturés. Par ce nouveau type d’échange, chaque pays produisant des biens qui lui donnait plus d’avantage. Tandis que les pays en développement se concentrent sur la production des produits agricoles. L’échange se fait entre les communautés. Pour pouvoir y participer il faut entrer dans une communauté multinationale. On disait que la participation au commerce international réduit la pauvreté, évoluait les inégalités… Or, le troisième mouvement de la mondialisation fait accroître ainsi des écarts qui se tiennent entre les pays riches et les pays pauvres.  Le troisième mouvement de la mondialisation : 1980 jusqu’à nos jours. Cette mondialisation nous intéresse ici dans l’ensemble de l’analyse. Elle a commencé vers l’année 80 et qui se poursuit jusqu’à nos jours. Le second mouvement de la mondialisation montre la transaction des capitaux, des marchandises. En outre, ce mouvement 7 v considère ainsi les changes des services, des richesses intellectuelles. C’est le moment de la libéralisation totale ou « l’économie de marché ». Tous s’achètent et tous se vendent même les forces de travail, les connaissances … c’est dans ce mouvement de la mondialisation aussi que les grands pays en développement décidaient de s’ouvrir de plus en plus sur les échanges extérieurs et de créer des conditions politiques favorables aux investissements étrangers. Pour la première fois, les pays pauvres ont eu la possibilité d’exporter des produits manufacturés et des services. Par contre, les pays en développement restent encore marginalisés. La mondialisation remonte aux grandes expéditions maritimes des XVe et XVIe siècle (en particulier au premier tour du monde réalisé par Ferdinand Magellan en 1522) qui ont permis la création des empires coloniaux. Le terme de « mondialisation » est apparu, en français, en 1964 dans le cadre de travaux économiques et géopolitiques pour désigner l’extension des marchés industriels au niveau des blocs géopolitiques au moment de la Guerre froide. Il s’est généralisé dans les années 1990, à partir de thèses du philosophe Marshall MacLuhan sur l’émergence d’un « village global », mais surtout par le fait des mouvements antimondialistes et alter mondialistes qui ont voulu attirer l’attention du public sur l’ampleur du phénomène. Ainsi donc la brève histoire de la mondialisation, dans la suite nous allons définir la mondialisation et étudier ses origines II. Définitions La notion de mondialisation est en effet ambiguë. Plusieurs auteurs définissent la mondialisation à leurs pensées. Ces définitions contiennent toujours des mots : société globale, économie mondiale, domination, intégration… La mondialisation correspond donc à plusieurs définitions. De ce fait, ces derniers convergent toujours à deux idéologies à savoir la domination, l’intégration. Le terme « mondialisation » désigne le développement de liens d’interdépendance entre hommes, activités humaines et systèmes politiques à l’échelle du monde. Ce phénomène touche la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun. Il évoque aussi parfois les transferts internationaux de main-d’œuvre ou de connaissances. 8 Selon le dictionnaire multilingue du Fonds Monétaire International (FMI), c’est la traduction de globalisation, Cependant, il n’est pas rare que des auteurs francophones distinguent mondialisation et globalisation Ce terme va connaître un succès médiatique évident à partir des années 1990 (par exemple, le livre de Robert Reich, secrétaire d’État au travail sous le premier mandat de Bill Clinton, The Work of nations, paru en 1991, sera publié en français sous le titre L’économie mondialisée). Rapidement le terme sera adopté par les hommes politiques qui s’inquiètent du déclin des États face aux firmes mondialisées ; par les spécialistes des relations internationales qui identifient un nouveau pouvoir économique et de nouvelles tensions ; par les syndicalistes qui y voient la manifestation de l’opposition entre capital et travail. Selon Wikipédia, la mondialisation désigne l’expansion et l’articulation tantôt harmonieuse, tantôt conflictuelle à l’échelle mondiale, des échanges, des liens d’interdépendance et des situations qui en découlent entre nations, activités humaines et systèmes politiques et sociaux. Soit un processus historique par lequel des individus, des activités humaines et des structures politiques voient leur dépendance mutuelle et leurs échanges matériels autant qu’immatériels s’accroîtront sur des distances significatives à l’échelle de la planète. Elle peut ainsi se définir comme l’interaction croissante entre les activités, notamment économiques, des sociétés humaines de par le monde et leur intégration de plus en plus poussée. Cette définition est à la fois une description — les flux internationaux d’échanges, de capitaux et d’informations augmentent sur un marché mondial intégré — et une recommandation — il faut libéraliser ales marchés nationaux et internationaux parce que la libre circulation des biens et services, des capitaux et de l’information aura un effet optimal sur la croissance économique et le bien-être de l’humanité (GEMDEV, Paris 1999) Jules Gazon a avancé dans un livre intitulé « Mondialisation : formation d’une pensée unique » qu’elle s’agit d’un phénomène économique qui intensifie l’articulation des économies nationales. Pour lui, la mondialisation est l’intensification de l’internationalisation et la globalisation contrôlées par les autorités mondiales. Ici, il disait que la mondialisation n’est autre que l’expansion de l’économie de marché et le marché financier à grande échelle. Cet auteur définit la mondialisation à une vision plus optimiste. La mondialisation est donc un processus de libre circulation des biens et services ainsi que les capitaux à l’échelle mondiale.Quant à cette définition « la mondialisation désigne la croissance des exportations des capitaux, le développement de la division Internationale du Travail (DIT), les unités de productions se déplacent, puis s’intègrent en réalisant des parties d’un même produit ou groupe à partir de zones géographiques différentes mais dépendant d’une centre de décision principale ».

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : CADRE THÉORIQUE DE LA MONDIALISATION
Chapitre 1 : Mondialisation
Chapitre 2 : Les caractéristiques de la mondialisation
DEUXIÈME PARTIE : IMPACT DE LA MONDIALISATION SUR MADAGASCAR
Chapitre 1 : l’intégration de Madagascar à la mondialisation
Chapitre 2 : Conséquences de l’ouverture
DISCUSSION
CONCLUSION

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