IDENTIFICATION DES DIFFERENTS ACTEURS LOCAUX ET LEUR ROLE AU NIVEAU DE LA COMMUNAUTE RURALE.
Les acteurs sont personnes physiques ou morales qui concernent à initier des actions, des interventions des pouvoirs ; des capacités dans le but de permettre un développement économique. Les acteurs peuvent être des gestionnaires ; des élus locaux, des services locaux, des services décentralisés de l’état, des partenaires ou des ONG .Ainsi de la communauté rurale de Médina Sabakh, on note une multitude d’acteurs qui jouent des rôles divers et primordiaux dans la gestion des affaires locales.
Le conseil rural
Le conseil rural est composé de quarante sept (47) membres dont onze(11) femmes soit une représentation féminine de 23% d’où l’implication assez significative des femmes dans les organes de décision de la communauté rurale. Ces conseillers sont élus pour un mandat de cinq (05) ans. Le conseil rural est composé d’élus ayant un bon niveau d’étude. Le niveau le plus élevé est le niveau supérieur. Il est dirigé par un président communément appelé président de la communauté rurale (PCR) assisté par deux (02) vices présidents et d’un assistant communautaire qui est chargé d’exécuter les tâches administratives (Etat civil, engagement, certificat de mariage …)Chaque commission est dirigée par un président. Mais toutefois, il faut noter que certains membres du fait de leur manque de formation dans le domaine, ne connaissent pas les textes de loi de la décentralisation. Ce qui entraine du coup une léthargie des commissions qui ne font pas de rapports d’activités, ni de procès verbaux des réunions à part les commissions domaniale, environnement et finance qui sont les plus dynamiques.
On note une baisse du budget de la communauté rurale d’année en année .En 2008, le budget était de 144 352 568 f CFA et en 2009 à 133 053 032 f CFA. Concernant les réalisations, on note une augmentation exceptionnelle du budget de 35 797 790 en 2009. Cette évolution exponentielle se traduit par les efforts endogènes de mobilisation des ressources financières de la C R .Cela est surtout possible grâce aux efforts de l’Etat à travers les transferts de ressources comme le PNDL (programme national de développement local) et d’autres partenaires comme le PRODDEL (Programme d’appui à la décentralisation et au développement local) et le POGERT (projet de gestion et de restauration des terres).
Les organisations Communautaires de Base (OCB)
effort régulier de promotion économique ; et constituent des acteurs primordiaux dans le processus de développement local. Elles sont des dynamiques locales autour des cadres de concertation villageoise ou zonale que sont les groupements, des comités, des associations et d’autres organisations. En effet, les enquêtes de terrain ont révèle que sur les 137 ménages interrogés, 49 s’activent dans les dahiras soit un taux de 35,8% ; 28 au niveau des GIE soit un taux de 20,4% et 26 dans les ASC soit un taux de 19%. Cette dominance des dahiras sur les autres types d’association dans la communauté rurale s’explique par le fait que cette zone est majoritairement habitée par des musulmans. De plus ; l’enseignement surtout coranique a eu un impact considérable sur la population avec l’implantation de ces écoles dans toute l’étendue de la collectivité locale.
Le GPF tire sa source de financement à travers les prêts que lui octroie le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) , mais aussi des cotisations mensuelles de ces membres qui tournent autour de 500 francs par membre .En effet, vue le respect de ces engagements au sein du CMS et de sa crédibilité, le GPF bénéficiera pour l’année 2013, un prêt à hauteur de quatre(04) millions de francs CFA de la part de cette institution financière dans le but de bien mener ces activités. Le GPF BOKK XALAAT : Ce GPF se trouve dans le village de Médina Sabakh .Il a été crée le 13 Novembre 2005 et compte vingt(20) membres. Sa principale source de financement est le prêt que lui octroie le CMS .Néanmoins, le GPF connait un problème majeur dû au fait du manque d’activités communes au sein même du GPF. En effet, d’après la monitrice, les membres du GPF se partagent l’argent du prêt et que chacune d’entre – elle mène ses propres activités.
On peut noter aussi un autre problème majeur qui est le contournement des financements car d’après toujours la monitrice, les partenaires, en venant sur le terroir au lieu de venir la consulter pour avoir plus d’information, préfèrent aller eux-mêmes voir les GPF pour discuter avec eux pour les financer. Du coup, ce qui pose souvent des problèmes à ces trois (03) parties à savoir : La monitrice, les partenaires et les GPF.