hystérosalpingographique de l’infertilité féminine

hystérosalpingographique de l’infertilité féminine

Configuration externe

 L’utérus a la forme d’un cône à sommet tronqué inférieur aplati d’avant en arrière présentant trois parties : – le corps (partie supérieure) ; – le col (partie inférieure) et – l’isthme, léger étranglement séparant le corps du col. a. Le corps De forme conoïde et aplati d’avant en arrière, il présente à décrire : – une face antéro-inférieure plane ou légèrement convexe ; – une face postéro supérieure toujours convexe avec parfois sur la ligne médiane une crête mousse, plus accusée chez les sujets jeunes ; – deux bords latéraux épais et mousses ; – un bord supérieur ou fundus utérin fortement convexe dans le sens antéropostérieur, rectiligne transversalement chez la nullipare et convexe chez la multipare et, – deux angles latéraux ou cornes utérines donnant insertion aux trompes utérines et aux ligaments propres de l’ovaire. Profil hystérosalpingographique de l’infertilité féminine au CHN de Pikine. 

Le col 

Plus étroit, cylindrique et un peu renflé à sa partie moyenne comme un barillet, il donne insertion au vagin qui le divise en trois parties : supra vaginale, vaginale et infra vaginale. Le vagin s’insère sur la portion vaginale selon un plan oblique en bas et en avant. Chez la nullipare : il est ferme et élastique avec un petit orifice circulaire de 3 à 4 mm de diamètre. Chez la multipare : la portion intra vaginale du col se raccourcit de plus en plus et s’aplatit (avec un aspect beaucoup plus déchiqueté) et prend le nom de « museau de tanche ». c. L’isthme Situé à la jonction entre le corps et le col, les ligaments utéro-sacrés s’insèrent à sa face postérieure. Il devient segment inférieur au cours de la grossesse. Il s’efface chez la multipare.

  Orientation

 Le point de jonction des axes du col et du corps est extrêmement fixe et correspond au centre du pelvis. – L’antéversion : l’axe de l’utérus (oblique en haut et en avant) forme avec l’axe du vagin un angle ouvert en bas et en avant de 90°. – L’antéflexion : l’axe du corps de l’utérus forme avec l’axe du col un angle de 120° ouvert en bas et en avant. Profil hystérosalpingographique de l’infertilité féminine au CHN de Pikine. Page 8 1.6. Dimensions moyennes a. Chez la nullipare La longueur moyenne de l’utérus est de 6,5 cm dont 3,5 cm pour le corps, 2,5cm pour le col et 0,5 cm pou l’isthme. La largeur moyenne de l’utérus est de 4 cm au niveau du corps et de 2 cm au niveau du col. L’épaisseur moyenne est de 2 cm. Le poids est de 40 à 50 g en moyenne. b. Chez la multipare La longueur moyenne de l’utérus est de 7 à 8 cm dont 5,5 cm pour le corps. La largeur moyenne de l’utérus est de 5 cm à la base et de 2 cm au niveau de la partie moyenne. L’épaisseur moyenne est de 3 cm. Le poids est 50 à 70 g en moyenne. Le rapport corporéo-cervical est de 3/2 (un rapport inférieur ou égal à 1 traduit une hypoplasie utérine). 

 Configuration interne 

Elle peut être étudiée par l’hystérographie et l’hystéroscopie. L’utérus apparait comme un organe creux à cavité virtuelle grossièrement aplati d’avant en arrière et présentant un étranglement correspondant à l’isthme, le divisant en deux parties. Profil hystérosalpingographique de l’infertilité féminine au CHN de Pikine. Page 9 – La cavité du corps est triangulaire et virtuelle à sommet inférieur, les parois antérieure et postérieure sont séparées par un peu de mucus. La base supérieure est convexe chez la nullipare, rectiligne ou concave chez la multipare. Aux deux angles latéraux s’ouvrent les orifices des trompes utérines. – La cavité du col est fusiforme mettant en rapport cavité utérine et vaginale. Elle présente sur ses parois des plis dits plis palmés. – Capacité et dimensions internes : • Chez la nullipare, la capacité de l’utérus est de 3 à 4 cc ; et il mesure en moyenne 55 mm dont 25 mm pour le corps et 5 mm au niveau de l’isthme) • Chez la multipare, la capacité de l’utérus est de 5 à 6cc. Les dimensions sont augmentées avec 35 mm pour le corps 

 Structure 

La paroi utérine épaisse et résistante comporte une séreuse, une musculeuse et une muqueuse : a. La séreuse péritonéale est constituée d’éléments conjonctivo-élastiques que recouvre l’épithélium péritonéal.

La musculeuse (myomètre) comporte trois couches : 9 une couche externe mince ; Profil hystérosalpingographique de l’infertilité féminine au CHN de Pikine. Page 10 9 une couche moyenne très épaisse de couleur rouge sombre qui forme les 2/3 de la paroi ; elle est constituée de faisceaux musculaires entrecroisés d’où son nom de couche plexiforme ; elle est responsable de la « ligature vivante de Pinard » après la délivrance réduisant l’hémorragie à des proportions faibles et ; 9 une couche interne surtout formée de fibres circulaires qui se disposent en une série d’anneaux concentriques au niveau des orifices utérins. 

La muqueuse est différente selon les segments 

Au niveau du corps : elle est de type glandulaire constituant l’endomètre avec deux couches (basale et superficielle) ; la couche superficielle étant la couche fonctionnelle se modifiant au cours du cycle menstruel ; 9 Au niveau du col : elle présente deux zones : – sur l’endocol (canal cervical) elle garde une structure glandulaire (moins épaisse qu’au niveau du corps) ; – sur l’excocol, au niveau du segment intra vaginal elle a la même structure que la muqueuse vaginale (épithélium pavimenteux stratifié) 

ANATOMIE DES TROMPES 

 Les trompes sont des conduits musculo-membraneux bilatéraux (droit et gauche) qui prolongent en dehors les cornes utérines, et s’étendant chacun vers l’ovaire homologue.

Rappel embryologique

Les trompes dérivent des canaux de Müller qui dérivent de l’épithélium cœlomique visible dés la 7ème SA. Au cours du développement embryonnaire, les canaux de Müller descendent vers le sinus urogénital en passant au niveau du pôle inférieur du corps de Wolff et croisant superficiellement en bas le tubernaculum de Hunter (ligament inguinal) et se trouvent divisés en deux segments dont l’un crânial ou supérieur qui donne uniquement les trompes.

Anatomie descriptive

 Aspects macroscopiques

 La trompe ou oviducte a une longueur variable de 10 à 14 cm. Elle présente à décrire (Figure 1) : – une partie initiale dite interstitielle ou intra murale, située dans l’épaisseur du myomètre qu’elle traverse sur un cm ; le diamètre de la lumière est de 0,1 à 0,5 mm. Elle s’ouvre dans la cavité utérine par un orifice de 1 mm appelé osmiums utérinum. Profil hystérosalpingographique de l’infertilité féminine au CHN de Pikine. Page 12 – une partie visible de la trompe recouverte d’une séreuse et qui comprend trois segments que sont l’isthme, l’ampoule et le pavillon : L’isthme : c’est la portion tubaire qui prolonge vers l’extérieur la corne utérine. Elle est rectiligne, ferme et mesure 3 à 6 cm de longueur, 2 à 4 mm de diamètre externe et de 0,2 à 0,4 mm de diamètre interne. L’ampoule : elle fait suite à l’isthme et est constituée par un segment sinueux plus mou et un peu aplati mesurant 5 à 8 cm de long ; elle peut s’élargir jusqu’à atteindre un diamètre de 1 à 2 cm à sa partie distale. Le pavillon : il termine la trompe, mesure 2 à 3 cm de long. Il est fait d’un segment conique en forme d’entonnoir dont le rebord est découpé par 12 à 15 franges orangées constituant le fimbria. Au fond de l’entonnoir s’ouvre l’ostium abdominal, orifice extensible de 2 mm de diamètre. Grâce à leur mobilité, les franges viennent balayer la surface de l’ovaire à laquelle l’une d’entre elles, la frange de RICHARD, est reliée.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE GENERALE
I. RAPPEL ANATOMIQUE DE L’UTERUS ET DES TROMPES
1. ANATOMIE DE L’UTERUS.
1.1. Définition
1.2. Rappel embryologique
1.3. Situation
1.4. Configuration
1.5. Orientation
1.6. Dimensions moyennes
1.7. Configuration interne
1.8. Structure
2. ANATOMIE DES TROMPES
2.1. Définition
2.2. Rappel embryologique
2.3. Anatomie descriptive
II. HYSTEROSALPINGOGRAPHIE
1. DEFINITION
2. HISTORIQUE
3. INDICATIONS
4. CONTRE-INDICATIONS
5. TECHNIQUE
5.1. Précautions avant l’examen
5.2. Technique proprement dite
5.3. Cliches essentiels
5.4. Méthode de lecture des cliches
6. INCIDENTS ET COMPLICATIONS
7. RESULTATS
7.1. Sémiologie de l’hystérosalpingographie normale
7.2. Aspect des différentes lésions
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I. METHODOLOGIE
1. Cadre de l’étude.
2. Type et d’étude
3. Population d’étude
4. Inclusion
5. Stratégie de collecte des données
6. Variables étudiées
7. Analyse
II. RESULTATS.
1. RESULTATS DESCRIPTIFS
2. ANTECEDENTS
3. EXAMEN HYSTEROSALPINGOGRAPHIQUE
DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES.

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