HUILES UTILISEES DANS LES FORMULATIONS DE PESTICIDES COMMERCIALISEES

HUILES UTILISEES DANS LES FORMULATIONS DE PESTICIDES COMMERCIALISEES

Définition d’une huile 

L’huile est un terme générique désignant des matières grasses qui sont à l’état liquide à température ambiante et qui ne se mélangent pas à l’eau. [1] C’est un liquide gras, onctueux et inflammable, d’origine animale, végétale ou minérale. L’huile se différencie d’une graisse en ce qu’elle est liquide à la température ambiante. Le beurre n’est pas considéré comme une huile bien qu’il soit liquide dans certains pays chauds. Dans les pays tempérés certaines huiles, normalement liquides, peuvent se figer par temps froid. Une huile est aussi définie comme un lipide qui est liquide à la température de l’ordre de 15 à 20°C. Contrairement à la graisse qui est définit comme un lipide qui est solide à la température de l’ordre de 15 à 20°C.[1] – Etymologie Le nom vient du latin oleum (huile d’olive), qui a donné dans le vieux français olie puis uile, puis huile. le « h » initial, qui n’a aucun caractère étymologique, a été rajouté à l’époque des copistes où le « u » et le « v » s’écrivaient de manière identique pour éviter toute confusion entre « uile » et « vile ».

 Les différents types d’huiles 

On distingue principalement trois types d’huiles : les huiles végétales, les huiles animales et les huiles minérales. Les huiles végétales Parmi les huiles végétales on peut citer :  L’huile d’amande qui est extraite du noyau des amandes. C’est une huile délicate et très peu colorée, avec un arôme et un goût d’amande prononcé, mais elle est relativement chère.  L’huile d’arachide qui est huile claire très polyvalente qui convient bien aux plats cuisinés asiatiques préparés au wok.  L’huile de colza qui est extraite des graines de colza. C’est une huile raffinée, très pauvre en acides gras saturés. Mémoire Master II Présenté par Abdoulaye DIENE 6  L’huile de coprah ou huile de coco est une huile végétale fabriquée à partir de l’albumen séché de la noix de coco, appelé coprah.  L’huile de lin ou« huile de graines de lin » est une huile de couleur jaune d’or, tirée des graines mûres du lin cultivé, pressées à froid et/ou à chaud ; parfois elle est extraite par un solvant, en vue de l’usage industriel ou artistique, principalement comme siccatif, ou huile auto-siccative.  L’huile de maïs qui est extraite des grains de maïs. C’est une huile à frire peu onéreuse à l’achat. Lorsqu’elle est non raffinée, elle a un goût prononcé de maïs.  L’huile de noisette qui est extraite des noisettes pressées. C’est une huile peu colorée, avec une saveur très parfumée, excellente dans les salades.  L’huile de noix qui est extraite à partir des noix pressées. C’est une huile peu colorée, avec une saveur très parfumée, excellente dans les salades et avec certains légumes. Cependant c’est une huile onéreuse et qui se rancit assez rapidement.  L’huile d’olive « extra vierge » qui est extraite à partir de la première pression à froid d’olives fraîches, et a une belle couleur jaune ou verte caractéristique « vert olive ». la saveur de l’huile d’olive est sans équivalence et parfaitement équilibrée en arôme et en goût. L’huile d’olive est riche en antioxydants et s’utilise en assaisonnements, sur les fromages et dans les plats froids.  L’huile d’olive « légère » est produite à partir d’un mélange d’huiles d’olives. Elle a un goût plus neutre et peut s’utiliser en friture et dans les assaisonnements.  L’huile de palme qui est une huile végétale extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile. Elle ne doit pas être confondue avec l’huile de palmiste, tirée du noyau des fruits.  L’huile de pépins de raisin est extraite des pépins de raisin. C’est une huile légère, avec une belle couleur dorée, très gustative ; elle rehausse le goût des assaisonnements et peut s’utiliser aussi en friture.  L’huile de ricin ou encore huile de castor (castor oil en anglais) est une huile obtenue à partir des graines de ricin. Elle est incolore à jaune très clair.  L’huile de sésame est extraite des graines de sésame. Elle a un goût très puissant. C’est une huile très pauvre en acides gras saturés.  L’huile de tournesol est extraite des graines de tournesol. C’est une huile plutôt légère, excellente pour la friture et la vinaigrette. On peut la trouver en « extra vierge ».  L’huile d’argan est extraite des noix de l’arganier qui pousse dans le sud-ouest du Maroc. Riche en acide gras et en vitamine E, avec une odeur et un goût de noisette.  L’huile de coton qui est une huile végétale extraite des graines des capsules de coton.  L’huile de « sump » ou encore huile de dattier du désert (balanites aegyptiaca-Zygophyllaceae) qui est extraite des fruits qui sont des drupes ovoïdes vertes puis jaunes à maturité. Ces fruits sont en forme de datte qui renferme une amande oléagineuse. Ce fruit est appelé datte du désert ou sump en wolof. Le nom de myrobalan égyptien est réservé au fruit non parvenu à maturité. L’huile est de couleur jaune pâle, sans odeur ni goût prononcé, se solidifiant en dessous de 5°C.[15] 

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NB : Il existe des matières grasses végétales à l’état solide à température ambiante comme le beurre de karité, le beurre de cacao, l’huile de palme… Les huiles animales Les huiles animales sont aussi utilisées dans l’industrie, en peinture, en savonnerie ou en pharmacie. Les principales huiles animales sont:  l’huile de baleine  l’huile de cachalot  l’huile de foie de morue

 Les huiles minérales

 Les huiles minérales sont obtenues par distillation de la houille, du pétrole ou de certains schistes bitumineux et servent essentiellement comme lubrifiants des organes mécaniques des machines et des moteurs. Aussi les huiles ont longtemps servi à l’éclairage (lampe à huile). L’huile minérale provient du raffinage du pétrole brut, lequel, à l’état naturel, est un mélange complexe d’hydrocarbures dont les molécules présentent une grande variété de caractéristiques de lubrification: certaines sont bonnes et d’autres, moins. Le raffinage commence par enlever la majorité des contaminants naturels et des hydrocarbures indésirables présents dans le brut. Il reste toutefois des «indésirables» comme la cire, mauvais lubrifiant et produit qui réagit négativement à la chaleur. Les d’hydrocarbures qui composent l’huile minérale varient en longueur (c’est ce qui détermine sa viscosité) et leurs molécules sont reliées par des liens chimiques risquant de s’oxyder à haute température. Il faut donc ajouter des additifs pour éliminer ou diminuer les effets néfastes des impuretés sur le lubrifiant. Le produit final con tient d’ailleurs entre 10 et 25% d’additifs. Les hydrocarbures de l’huile synthétique, eux, ne sont pas d’origine naturelle. Cette huile est fabriquée (ou synthétisée) à partir de n’importe quelle source de carbone et d’hydrogène, comme l’huile végétale ou l’éthylène. En la préparant, les chimistes visent à obtenir un produit pur, exempt de contaminants et de cire, rigoureusement uniforme, et dont la longueur des chaînes de molécules correspond parfaitement à la viscosité recherchée. Ce qui permet d’obtenir un produit parfaitement homogène. [16] Parmi les huiles minérales, on peut distinguer les huiles horticoles.[4] Les huiles horticoles, aussi connues sous nom d’huile blanche , très utilisées comme huiles insecticides sont le résultat d’une série de transformation à partir du pétrole brut. La première étape consiste à séparer le pétrole brut en différentes fractions à des températures élevées. Suit le raffinage par distillation pour obtenir l’huile horticole brute. Après le raffinage, l’huile obtenue contient encore des impuretés qui sont responsables en grande partie de la phytotoxicité possible. Comme ces impuretés réagissent à l’acide sulfurique, une mesure de la pureté d’une huile horticole est sa quantité de UR (résidus non-sulfonés ou unsulfonated residues en anglais). Après la purification de l’huile, on procède à son hydrogénation pour réduire encore plus les risques de phytotoxicité. L’hydrogénation élimine les parties de l’huile qui pourraient réagir avec l’oxygène pour former des composés dommageables aux plantes.

Table des matières

Introduction
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LES HUILES ET LES PESTICIDES
1- Définition d’une huile
2- Les différents types d’huile
3- Composition des huiles
4- Utilisations, avantages et inconvénients des huiles
5- Rôle des huiles dans les formulations de pesticides
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL EXPERIMENTAL
1- Objectifs de l’étude
1.1 Objectif général
1.2 Objectifs spécifiques
1.3 Cadre de l’étude
2- Formulations étudiées
3- Matériels et méthodes
3.1 Matériels
3.2 Méthodes
4- Résultats des essais et interprétations
Conclusion
Références bibliographiques
Annexes.

 

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