Gonarthrose
- Données épidémio-cliniques
La gonarthrose représentait 43% des pathologies dégénératives rencontrées dans le service de Rhumatologie, CHU JRB.. Dans une étude cas témoin comparant un groupe de patient répondant aux critères diagnostiques de la gonarthrose de l’ACR à un autre groupe de sujet sain, la fréquence des potentiels facteurs de risque de la gonarthrose ont été évalués. L’âge moyen des patients était de 60 ans. Les principaux facteurs de risque de développer cette maladie étaient : le genre féminin, le surpoids, les déplacements fréquents sur terrain accidenté la position debout ou accroupie plus de quatre heures par jour ainsi que l’utilisation des fosses perdues
- Aspect de la prise en charge
Trente-cinq pourcent des patients posaient une indication d’anti-arthrosique symptomatique d’action lente (AASAL). Parmi ces médicaments, le sulfate de chondroïtine était le plus prescrit (57,1%), suivi par la viscopplémentation (32.7%), puis les insaponifiables (6.5 %) et la diacérhéine (3.6%). Chez ces patients ayant reçu une indication d’AASAL, 30% ont réellement pris le médicament .
- Evaluation du coût de prise en charge
Selon une étude effectuée en 2009, le coût de la prise en charge de la gonarthrose était évalué selon leur coût des explorations nécessaires et le coût mensuel des traitements. A partir de la recommandation de l’EULAR, l’examen à demander pour le diagnostic était la radiographie du genou en incidence de face et profil en charge dont le coût était de Ar 13 600. Les moyens thérapeutiques disponibles pour les patients malgaches dans l’étude étaient les antalgiques de type Paracétamol, les AINS, les antiarthrosiques d’action lente et l’injection intra-articulaire de corticoïde. Le coût mensuel de l’ensemble de ce traitement était de Ar 251 290
- Devenir des patients
Le devenir des patients était évalué selon le nombre de consultation recommandé au bout de deux ans après le diagnostic posé. Au cours de leur suivi, le taux de perdu de vue des patients ayant une arthrose était de l’ordre de 84 à 88%. Les hypothèses avancées pouvant expliquer ce taux de perdue de vue étaient l’éloignement géographique entre l’habitation du patient et du service spécialisé, ainsi que de l’absence de moyen financier pour accéder au traitement [1].
- Coût actuel de la prise en charge Selon les recommandations, les examens utiles pour le diagnostic de la gonarthrose sont la radiographie du genou en incidence de face et de profil en charge, 8 bilatérale, la radiographie du genou en incidence de Schuss, et un examen du liquide articulaire en cas d’épanchement liquidien.
INTRODUCTION |