Gestion des sous-recipiendaires : cas aim, financements fonds mondial

Madagascar, en tant que pays en développement, a besoin d’aides internationales pour assurer sa croissance et améliorer les conditions de vie de sa population. Ces aides peuvent prendre la forme d’assistance technique et renforcement de capacités, de dotation en matériels et équipements et/ou de subventions. Il est dès lors important et essentiel pour le pays d’assurer pleinement la bonne gestion de ces aides pour contribuer à la réussite de son développement. Les aides internationales en faveur de Madagascar sont diversifiées et multiples et proviennent de plusieurs bailleurs de fonds internationaux, tels le Fonds Mondial (Global Fund), le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, l’Union Européenne, les organismes des Nations Unies, etc. Ces subventions sont généralement gérées par des organismes publics, des organismes internationaux et nationaux.

L’Association Intercooperation Madagascar (AIM) fait partie des organisations sélectionnées par les bailleurs pour gérer des programmes/projets de développement dont, entre autres, le programme de lutte contre le paludisme financé par le Fonds Mondial. Dans ce cadre, AIM intervient en tant que Principal Récipiendaire (PR) de la subvention et collabore avec des Sous-récipiendaires (SR) pour la mise en œuvre effective de ses activités sur tout le territoire national.

Historique et Organisation de l’Association 

Historique de l’Association 

Mission et vision

Les missions et les activités d’une organisation font la différence avec celle d’une autre entité. Pour AIM, comme ce qui a été annoncé précédemment, l’association a pour but une gestion efficace des projets de développement rural. Elle se fixe comme mission l’organisation de régie qui met en œuvre des actions et projets, ses visions et finalités.

L’association accompagne ses groupes cibles de façon efficace, performante et innovante ; elle renforce aussi les capacités des acteurs locaux à défendre leurs intérêts auprès des instances de décision et participe de façon active dans les plateformes de dialogues politiques en synergie avec d’autres organisations.

Actuellement, elle propose ses services en se basant sur des principes d’intervention dans quatre domaines thématiques dont :
• Gestion Durable des Ressources Naturelles ;
• Gouvernance Locale ;
• Sécurité Alimentaire ;
• Economie rurale.

Quant à sa vision, elle s’en est développée une, touchant des différents acteurs liés à un processus de développement, c’est-à-dire : avoir un monde équitable et juste dans lequel toutes les femmes et tous les hommes jeunes ou vieux ont le droit et les moyens de mener leur vie dans la dignité et la sécurité.

Objectifs et particularités

L’AIM a pour objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration équitable des conditions de vie de la population, et cela en agissant de manière collective. Elle répond aux demandes des communautés à la base et se spécialise dans leur accompagnement pour une maîtrise d’ouvrage local. Ceci va de la mobilisation sociale pour leur participation dans la construction, jusqu’à leur responsabilisation et le transfert de compétence, tels pour la gestion rationnelle de l’eau, l’hygiène et l’entretien post investissement. Notons qu’elle fait appel à des spécialistes pour la mise en place des infrastructures.

Les projets déjà terminés ou en cours d’exécution sont sources d’expériences pour l’organisation. En outre, AIM bénéficie également de l’accès aux systèmes de documentation et de partage d’expériences (MEMEX). Et durant ses sept années d’existence, tous les membres actifs de l’organisation allouent une partie de leur temps et assurent le développement des activités de l’association suivant leurs expériences et connaissances respectives dans les quatre domaines d’intervention sus cités.

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Après cette présentation concernant l’historique de l’association, où nous avons pu voir tous les renseignements la concernant, ses missions et visions ainsi que ses objectifs, voyons maintenant son organisation.

Les ressources et environnements de l’association

Les ressources de l’association
Afin de pouvoir accomplir tout ce qui est à entreprendre, il faut disposer des moyens nécessaires. Ainsi, pour mieux atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée, AIM dispose et mobilise d’importantes ressources à savoir :

Les ressources Humaines
Pour la réalisation de ses nombreuses activités, AIM dispose d’un effectif composé de personnes qualifiées aptes à exécuter diverses tâches. Outre les obligations légales de protection des travailleurs (affiliation à la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale CNaPS), le personnel bénéficie également de quelques avantages sociaux (prise en charge partielle des frais médicaux, paniers de Noël et de 26 juin, 13ème mois de salaire, etc.) et de formation spécifique suivant les besoins. D’une manière générale, les employés sont dotés d’outils de travail adéquats et des conditions de travail favorables (bureau propre, sécurisé et aéré). Actuellement, AIM comprend une soixantaine d’employés de différentes catégories réparties en cadres supérieurs, cadres moyens, agents de maîtrise et agents d’exécution.

Les ressources financières
Pour la bonne marche de l’association et la mise en œuvre de ses projets de développement, AIM se doit d’acquérir les ressources financières suffisantes. Outre, les financements reçus des bailleurs de fonds, les principales ressources propres de l’AIM proviennent de l’exécution de projets et de mandats. En effet, pour chaque projet mis en œuvre, AIM prélève des frais de gestion forfaitaires qui représentent un certain pourcentage du montant total du financement reçu. L’AIM ne fait pas de levée de fonds, mais peut demander et recevoir des fonds complémentaires concernant des projets de développement spécifiques. AIM s’efforce de conserver une base financière saine avec, comme toile de fond, l’autofinancement. Dans cette optique, les mandats et les programmes doivent couvrir tous leurs coûts et inclure une contribution aux frais généraux pour leur gestion et coordination.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CADRE D’ETUDE ET THEORIE GENERALE
CHAPITRE I : CADRE D’ETUDE
Section 1 : Historique et Organisation de l’Association
Section 2 : Les ressources et environnements de l’association
CHAPITRE II : THEORIE GENERALE
Section 1 : Les règles fondamentales des procédures
Section 2 : Généralité sur le contrôle interne
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE II : DESCRIPTION ET ANALYSE DE L’EXISTANT
CHAPITRE I : DESCRIPTION DE L’EXISTANT
Section 1 : Le contexte de mise en œuvre du programme
Section 2 : La gestion des sous-récipiendaires
CHAPITRE II: ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT
Section 1 : Les forces
Section 2 : Les faiblesses et problèmes soulevés
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
PARTIE III : PROPOSITION D’ACTIONS, RECOMMANDATIONS GENERALES
CHAPITRE I : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
Section 1 : Par rapport à la gestion des SRs
Section 2 : Par rapport au manuel de procédures
CHAPITRE II : ETUDE D’IMPACTS ET RECOMMANDATIONS GENERALES
Section 1 : Etude d’impacts
Section 2 : Recommandations générales
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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