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JUSTIFICATION DU CHOIX DU THEME ET OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
Le champ social présente plusieurs opportunités qui font que le choix d’un thème est toujours l’occasion d’hésitations multiples.
Ainsi devant tous ces sujets, aussi intéressants les uns que les autres, nous avons choisi le thème du divorce à cause du fait que celui- ci est un phénomène social réel, flagrant qui fait partie de notre réalité quotidienne. Bien qu’il n’existe pas beaucoup d’études traitant spécifiquement de ce problème, il est d’actualité.
Le phénomène est de plus en plus fréquent dans la société sénégalaise et plus particulièrement en milieu urbain. En vue d’analyser les maux dont souffre la société, nous nous sommes intéressée particulièrement à ce phénomène qui n’est pas des moindres et qui nous est apparu comme un pertinent objet d’étude.
Les objectifs de notre étude s’inscrivent dans la perspective d’une analyse des soubassements du divorce, des procédures de divorces et des conséquences socio-économiques à partir d’observations de trajectoires matrimoniales et professionnelles. C’est à travers l’analyse d’itinéraires biographiques que nous avons essayé de comprendre les interactions qui existent entre la vie familiale et la vie économique des divorcé(es), les bouleversements qui sont apparus dans le ménage et les moyens utilisés pour la réalisation du divorce.
A travers cette recherche, par le moyen de récits de vies, nous souhaitons déceler les périodes de réorientation, de réaménagement des conjoints, c’est-à-dire les changement d’activité, les pertes d’emploi(le chômage), l’arrivée d’une co-épouse, la survenue de la naissance d’un enfant, l’apparition de crises dans le ménage. Ceci nous permettra de voir quels sont les évènements qui sont souvent source de divorce dans la vie des conjoints.
Bref nous fixerons nos objectifs à :
– Etudier tous les facteurs qui conduisent au divorce et les perceptions que les populations urbaines ont du mariage et du divorce ;
– Ensuite indiquer les différentes procédures de divorce ;
– Puis analyser les répercussions sociales et économiques du divorce sur l’individu ;
– Pour terminer par une lecture des conséquences du phénomène sur les hommes et les femmes.
ETAT DES CONNAISSANCES
Pour bien appréhender ce thème relatif au divorce, nous avons consulté plusieurs documents dont nous avons fait la revue critique.
Ainsi, dans son ouvrage intitulé la famille wolof,2 Abdoulaye Bara Diop nous parle largement du divorce dans ses divers aspects. D’abord il nous a présenté la théorie de GLUCKMAN à partir de laquelle il a essayé d’étudier le phénomène dans la société wolof. En effet, A.B. DIOP a emprunté le modèle d’analyse structuro-fonctionnaliste pour faire son étude. Après avoir défini son modèle de référence, il nous expose les motifs du divorce dans la société traditionnelle wolof qui sont de deux sortes : les motifs d’ordre pathologique et ceux d’ordre comportemental ou caractériel. Il compare ces motifs à ceux de la société actuelle en passant par une étude quantitative de la fréquence du divorce de nos jours. Enfin il nous édifie sur la procédure et les effets du phénomènes.
L’analyse de A.B.Diop a pour mérite d’être plus ou moins globale dans la mesure où il traite le divorce dans tous ses aspects, c’est-à-dire traditionnellement, dans l’Islam et dans la législation actuelle. Par exemple nous remarquons qu’il accuse l’Islam et la colonisation d’être les acteurs qui ont rendu plus facile et plus fréquent, le divorce. Pour lui, le premier a réussi ce rôle en faisant la dislocation de la communauté avec le partage de l’héritage, et le second, en développant l’individualisme avec l’instauration de l’économie monétaire. Ils ont agi aussi de manière plus directe : l’Islam en simplifiant la procédure de divorce à l’extrême avec la répudiation, tandis que la colonisation supprime les sévères sanctions traditionnelles contre l’épouse infidèle et contribue à libérer les mœurs.
En cela, l’ouvrage comporte des faiblesses car non seulement l’auteur se limite à l’Islam comme religion, mais encore il l’accuse d’un rôle qui n’est pas le sien.
Pour parler de relation entre la crise économique, le mariage et le divorce, nous pouvons citer les auteurs de l’ouvrage les familles dakaroises face à la crise3 qui soutiennent que « si l’on veut admettre que, pour se marier il faut avoir une certaine confiance en son avenir économique, nous pouvons interpréter les changements du rythme du mariage et la fréquence du divorce comme des effets de la dégradation de la situation économique, et d’une incertitude grandissante quant à la perception de l’avenir. »
Ces propos sont surtout valables pour les hommes, qui, rappelons le, ont la charge d’entretenir les femmes et doivent donc avoir un revenu suffisant. Ce qui est assez difficile en raison de la crise économique.
Nous avons aussi, dans cet même ordre d’idée, MOUSTAPHA TAMBA et IBOU SANE4, dans leur rapprochement entre crise économique et célibat féminin, qui affirment que : « Depuis la crise des années 1970, avec les mesures d’ajustement structurel et la dévaluation du franc CFA, le choix du conjoint est devenu rationnel si bien qu’on assiste à un nouveau phénomène démographique, le célibat féminin qui atteint toutes les couches de la société sénégalaise mais surtout les femmes sans revenu et sans qualification. Le choix des hommes porte plutôt sur des critères quantitatifs (revenu, patrimoine, diplôme,…) que sur des critères qualitatifs (physique, beauté, moral, gentillesse, tendresse) dans un environnement socio-économique morose ».
Cette situation fait des femmes sans revenu des victimes de la nuptialité tardive car les hommes, avec la crise économique, ont un choix raisonné de leur conjointe. Cependant il faut souligner que la crise économique n’est pas la seule cause du recul de l’âge au mariage et de la fréquence du divorce. Ce que ces auteurs ont oublié de dire, c’est que d’autres facteurs comme l’entourage social (belle-famille, amis), la cupidité des femmes, les études prolongées, ne sont pas sans influence sur ces deux phénomènes.
De même, la vision de CODOU BOP sur la participation et la prise en charge totale des femmes aux dépenses de la famille, nous montre que depuis quelques années, il se passe une sorte de révélation de la gente féminine. Celle ci semble ne plus se contenter des seules possibilités qu’offre le mariage, tout n’est plus attendu du mari qui n’est même plus en mesure d’assurer son rôle. On a constaté à ce propos une légère amélioration du taux de femmes travailleuses ou plutôt disons de femmes qui développent des stratégies de survie. Et c’est dans ce cadre que s’inscrit l’article de CODOU BOP intitulé ‘’Femmes chefs de famille à Dakar’’ in Femmes du sud chef de famille5.
Ainsi dans l’ouvrage Divorce-séparation de corps et de faits6 d’ADELINE DASTE et AUDE MORGER GUILLEIN, le phénomène est analysé dans toutes ses dimensions. Ces auteurs nous précisent que le droit du divorce s’applique non seulement à la séparation des couples mariés, mais également à celle des couples en union libre. L’ouvrage offre donc une description détaillée des différents cas de divorces possibles, de leurs conditions, et de l’ensemble des conséquences familiales, patrimoniales ou fiscales de la séparation.
Faisant également une large place aux questions touchant les enfants du couple, les auteurs éclairent également sur le contentieux de l’après divorce qui concerne un couple divorcé sur deux.
Nous avons aussi consulté Le Divorce et la séparation de corps7 de M. Youssoupha Ndiaye où l’auteur insiste plus sur les différentes causes du divorce qu’il énumère. Ensuite, il nous expose les différentes étapes de la longue procédure judiciaire. Seulement, l’une des limites de son ouvrage est le fait qu’il n’a aucunement parlé des conséquences que peuvent avoir le phénomène.
En revanche, FATOU BINTOU DIAL, chercheur à l’I.R.D., dans sa problématique ‘’Promotion sociale et économique après le divorce à Dakar’’,8 souligne que le phénomène pouvait constituer un moyen d’ascension sociale. Elle aborde dans son étude l’évolution des rapports de genre dans le cadre du mariage et en dehors du mariage, les conséquences du mariage sur l’individu et éventuellement la promotion sociale et économique par le divorce.
Elle fait l’analyse du divorce à partir du mariage par l’évolution du choix du conjoint en milieu urbain dakarois et saint-louisien, ainsi que l’évolution institutionnelle du divorce au Sénégal. Elle nous explique aussi les causes et facteurs explicatifs du phénomène, l’après divorce et la recomposition familiale, les conséquences directes du divorce sur l’individu (amélioration ou détérioration des conditions de vie).
Elle nous montre dans son analyse la complexification des trajectoires matrimoniales après divorce, les itinéraires socioprofessionnels des divorcés.
Bref, F.B. DIAL fait l’étude du divorce dans le contexte urbain dakarois et saint-louisien actuel en pleine mutation. Pour elle, les libérées de la tutelle de leurs maris peuvent avoir l’opportunité d’une promotion économique et sociale.
Mais la société sénégalaise accepte-t-elle ce « nouveau rôle social » que le divorce peut offrir aux femmes ?
Ainsi, après avoir parcouru la réflexion de tous ces chercheurs sur ce phénomène, nous voyons que d’aucuns centrent leur analyse sur les causes, les formes et le déroulement du divorce, tandis que d’autres mettent l’accent surtout sur les conséquences c’est-à-dire l’après divorce.
HYPOTHESE DE TRAVAIL
La fréquence de plus en plus remarquée du divorce et la nuptialité de plus en plus tardive en milieu urbain, sont les résultantes de plusieurs facteurs notamment d’ordre économique et social.
En effet, la pauvreté en milieu urbain est le lit de toutes sortes de tares sociales. Elle a entraîné beaucoup de phénomènes sociaux parmi lesquels nous pouvons citer la divortialité. La situation économique difficile entraîne un chômage qui touche la majeure partie de la communauté urbaine, surtout les jeunes en âge de se marier. Ce qui fait que les hommes, frappés par cette situation, n’ont pas la possibilité d’entretenir correctement leurs femmes et de préserver leurs ménages.
Le phénomène est notamment plus visible en ville qu’en milieu rural. Cela est lié à plusieurs facteurs. D’abord le niveau de vie qui diffère selon les localités, ensuite l’environnement familial qui n’est pas le même selon que nous vivons en ville ou au village.
Il faut aussi indiquer qu’en milieu rural la structure familiale est presque restée la même. Ainsi, les modalités du choix du conjoint n’ont pas beaucoup changé, même si les jeunes ont un peu plus de liberté dans ce domaine. De même, les rôles et les statuts de la femme n’ont pas beaucoup évolué ; il y a toujours une soumission des femmes à l’égard de leurs maris et la plupart d’entre elles sont restées « femmes au foyer ».
Par ailleurs, des facteurs comme la scolarisation de plus en plus poussée des filles et le nombre croissant de celles qui accèdent à un haut niveau d’étude, entraîne le divorce, à cause de la redistribution des rôles dans le foyer impliquée par ce phénomène.
Cependant, le divorce n’est pas seulement causé par la redistribution des rôles dans le couple, l’urbanisation ou l’évolution des modalités du choix du conjoint ou de la conjointe; il a aussi, comme source, les mariages précoces que nous rencontrons souvent, et le non consentement des conjoints ou leur immaturité.
Le divorce est souvent le résultat d’une instabilité du couple. Cette instabilité a parfois comme source les multiples problèmes que posent les beaux- parents. En effet, nous sommes dans une société ou les parents sont plus ou moins impliqués dans le ménage de leur progéniture et cela suscite des problèmes, surtout lorsque la belle mère est très intéressée par ce qui se passe dans le ménage de sa fille ou de son fils.
Parmi les causes de cette instabilité des couples qui conduit au divorce, nous pouvons aussi souligner le manque d’amour entre les conjoints. Parfois, il arrive que des mariages soient célébrés seulement parce que l’homme est riche, ou qu’il fait partie d’une famille aisée. Ainsi, dans ces types d’union, le mariage ne dure pas et finit par un divorce.
L’incompatibilité d’humeur est aussi cause d’instabilité matrimoniale. Il n’est pas rare de voir des conjoints qui s’aiment, qui ont tout le confort matériel nécessaire, mais qui ne peuvent pas s’entendre ; dans ce cas aussi, le couple finit par se séparer.
De même, l’absence d’enfant du couple constitue un facteur non négligeable d’instabilité. Concernant le mariage tardif, disons que la crise économique, si l’on s’en tient aux difficultés d’emploi ou de logement, affecte significativement le mariage des jeunes. Aussi l’émigration des jeunes, ainsi que la plus grande scolarisation des filles en milieu urbain par rapport au milieu rural, constituent autant de facteurs qui conduisent à une augmentation de l’âge au premier mariage.
Par conséquent, les mutations qui affectent le mariage à Dakar révèlent des comportements nouveaux. En effet, on note une certaine dégradation des mœurs se manifestant par un libertinage sexuel chez les jeunes. De plus, les pratiques qui étaient impensables avant dans la société sénégalaise, sont de plus en plus présentes ; nous pensons au concubinage.
Nous posons aussi comme hypothèse que le divorce peut avoir comme conséquences : la prostitution, les maladies, les grossesses hors mariage, mais aussi, l’ascension sociale de la femme.
MODELE THEORIQUE
Pour les fonctionnalistes, la famille reste un cadre constant où règne une parfaite harmonie. Cette considération fonctionnaliste ne nous permet pas de faire notre analyse. En effet, l’institution du mariage a subi d’énormes mutations c’est la raison pour laquelle nous avons choisi comme modèle d’analyse la théorie du changement social. Dans la sociologie contemporaine 9 de DURAND et WEIL (Vigot, 1993), nous avons trouvé trois points qui méritent d’être exposés. Ces trois points sont :
– Le changement social est repérable dans le temps ; on peut désigner ce qui a été modifié entre deux temps T0 et T1. Le changement tend donc à être identifié par rapport à une situation de référence. Cette dernière, dans notre étude, est la société traditionnelle qui connaît des mutations et ce sont ces mutations que nous allons essayé d’analyser à partir de l’étude du divorce.
– Le changement social est durable ; les transformations structurelles observées ont une certaine stabilité. On ne parlera de changement social qu’après s’être assuré de la pérennité des modifications observées.
– Le changement est évidemment un phénomène collectif parce qu’il concerne un groupe c’est-à-dire une communauté, une organisation, une collectivité ou des individus pris collectivement s’il s’agit par exemple d’un changement de représentation. Pour nous, il s’agit d’étudier le divorce dans la communauté urbaine.
C’est donc à ce changement que nous allons nous intéresser. En effet, l’idée que l’homme était le seul pourvoyeur du couple et que la femme devait rester au foyer pour s’occuper des enfants et de son époux était dépassée. Le choix du conjoint aussi a évolué dans le temps. Etant donné que la crise a des répercutions directes sur le mariage, et que la femme a toujours éprouvé le besoin de faire évoluer son rôle et son statut dans la société, une participation concrète de ces dernières aux dépenses du ménage s’impose. En effet, en même temps que ces changements constituent un frein au maintien de l’homme dans son statut de pourvoyeur de biens économiques, ils garantissent aux femmes une nouvelle place dans le ménage : situation qui peut être cause d’instabilité ou de stabilité dans le ménage.
Ainsi la théorie du changement social pourra constituer un modèle d’analyse théorique qui nous permettra de faire notre analyse.
Aussi, nous pouvons avoir comme modèle, le stucturo-fonctionnaliste. En effet, la théorie de MAX GLUCKMAN10 qui s’appuie principalement sur l’analyse des sociétés africaines peut nous aider à faire notre étude. GLUCKMAN dans son analyse du divorce pose trois hypothèses qu’A.B. DIOP résume en ces termes :
_ « Le divorce est rare et difficile dans les sociétés de droit paternel accentué, fréquent et facile dans les autres ;
_ La fréquence du divorce est un aspect de la durée, en tant que telle, qui est , elle même, une fonction de la structure de parenté.
_ Le montant des biens transférés et le taux de divorce tendent à être directement associés, mais les deux dérivent de la structure de parenté. C’est la rareté du divorce qui permet une compensation élevée et non celle-ci qui empêche le divorce. »
Il est important de souligner que GLUCKMAN considère une corrélation entre les éléments d’une même structure. Pour lui, la dot et le type de parenté ont un rôle déterminant dans la survie ou la rupture du lien conjugal. Cependant il a été beaucoup critiqué, notamment par LEACH11, qui considère que ses interprétations étaient vagues et révèlent des ambiguïtés. Mais, à notre niveau, ces hypothèses nous paraissent suffisamment intéressantes pour que nous leurs accordons une attention particulière et que nous tentions nous aussi, comme l’a fait A.B. DIOP12, d’étudier le divorce en milieu urbain selon cette perspective, c’est-à-dire, en le mettant en rapport avec la structure de parenté mais également en essayant de comprendre les fonctions que peuvent avoir les prestations matrimoniales dans la vie de couple.
C’est, ainsi, dans cet angle que le modèle d’analyse stucturo-fonctionnaliste peut nous servir de référence.
La partie qui suit intitulée conceptualisation nous permet de donner les significations des mots clefs de notre texte.
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL ET METHODOLOGIQUE
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE GENERALE ET HYPOTHESE
I- PROBLEMATIQUE
III -ETAT DES CONNAISSANCES
IV -HYPOTHESE DE TRAVAIL
V – MODELE THEORIQUE
VI – CONCEPTUALISATION
Chapitre II : METHODOLOGIE
I- RECHERCHE DOCUMENTAIRE
II- CHAMP D’ETUDE ET TECHNIQUE D’ECHANTILLONNAGE
III- METHODE DE RECUEIL DE DONNEES
IV- PROCEDURE DE LA RECHERCHE
V- DIFFICULTES RENCONTREES
DEUXIEME PARTIE : GENERALITES SUR LE MARIAGE ET LE DIVORCE
CHAPITRE III : EVOLUTION DU MARIAGE
I – EVOLUTION DE LA PERCEPTION DU MARIAGE
II LE MARIAGE DANS L’ISLAM
III – LE MARIAGE DANS LE CHRISTIANISME
IV – L’EVOLUTION DU CHOIX DU CONJOINT
CHAPITRE IV : PERCEPTION DU DIVORCE DANS NOTRE SOCIETE
I- EVOLUTION DE LA PERCEPTION DU DIVORCE
II- COMMENT L’ISLAM PERCOIT-IL LE DIVORCE ?
III- LE DIVORCE DANS LE CHRISTIANISME
IV- ELEMENTS JURIDIQUES SELON LE CODE DE LA FAMILLE
TROISIEME PARTIE : INTERPRETATION DES DONNEES DE L’ENQUETE
CHAPITRE V : LES CAUSES DE DIVORCE
I – LES FACTEURS SOCIO-FAMILIAUX D’INSTABILITE DU MARIAGE
II_ LES FACTEURS ECONOMIQUES D’INSTABILITE DU MARIAGE
CHAPITRE VI : LES CONSEQUENCES DU DIVORCE
VI- 1- le remariage
VI- 2- Le devenir des enfants issus de couples divorcés
VI- 3- La prostitution
VI- 4- Les grossesses hors mariage
VI- 5- Une promotion sociale et économique
CONCLUSION
ELEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE I
ANNEXE II
ANNEXE III