Tamis circulaires à vibration
Le tamiseur circulaire à vibration est un outil de criblage efficace spécialement conçu pour une haute productivité et haute densité de criblage. La méthode de criblage la plus simple est de regarder les matériaux à cribler et de le faire à la main. Cet équipement de criblage oscillant est une simulation mécanique de cette méthode. Etant actuellement l’équipement simulant une opération de criblage manuelle la plus efficace (la précision de tamisage, l’efficience et la durée de vie des mailles sont 5 à 10 fois supérieures aux tamis circulaires conventionnels.) ce tamiseur vibratoire est adapté au traitement de toutes les poudres ultras fines ainsi que des matériaux en particules. Il est particulièrement adapté aux matériaux difficiles à cribler. Le tamiseur circulaire vibrant est un séparateur à vibration basse fréquence qui imite les oscillations manuelles. Le mouvement instantané est la combinaison d’un déplacement radial et d’un mouvement circulaire voyant le déplacement radial comme un axe, qui est à vrai dire un mouvement en spirale. L’exciteur à vibration du tamiseur circulaire à vibration avec excentricité ajustable produit un mouvement tridimensionnel non linéaire et les matériaux produisent également un mouvement similaire qui s’apparente à une opération manuelle, ce qui réalise le criblage. Utilisé avec certains accessoires de criblage, un effet de criblage plus idéal peut être obtenu. Le tamiseur circulaire à vibration est adapté aux matériaux sphériques, cylindriques, plats et même de forme irrégulière, bouchant facilement les mailles et nécessitant une haute précision de tamisage [4].
Tamis centrifuges
Le tamiseur centrifuge permet la séparation des corps étrangers des poudres et des granulés. Les déchets sont éjectés vers la sortie de refus pour garantir des fines de haute qualité. Le tamiseur centrifuge a pour objectif d’éliminer les corps étrangers, de réduire les agrégats et d’effectuer une séparation granulométrique des produits reçus en sacs ou en vrac. Le tamis centrifuge vous assure un produit propre, sans motte, sans corps étranger et protège votre ligne de production d’éventuels endommagements mécaniques. Il garantit donc un produit final de haute qualité. Il est particulièrement adapté aux secteurs de l’agro-alimentaire, la pharmacie, la chimie ou du synthétique [3]. Principe de fonctionnement Le produit à tamiser est inséré dans l’enceinte du tamiseur où il est mis en rotation par les pales rotatives. Les lames du rotor permettent de briser les petits agglomérats et fluidifient les pulvérulents. La force centrifuge propulse les particules fines à travers le tamis tandis que les déchets et gros grains sont déchargés en bout du tamiseur [3].
Le tamis giratoire est une machine de criblage type tamis Rotex efficace pouvant répondre aux besoins de haute précision et grande capacité. Il est grandement utilisé dans les industries chimiques, métallurgiques, minières, alimentaires et autres, et il est spécialement adapté aux alcalis lourds, sel, résines, granules urées, aliments, poudres de fer réduites, oxyde de zirconium, céramique, barytine, etc. Le tamiseur giratoire SIFT est un tamiseur rectangulaire à mouvement circulaire horizontal permettant de répartir le produit de façon uniforme et régulière sur la totalité de la toile. Il permet une sélection granulométrique fine de granulés ou poudres pour tout type d’industrie [4]. Principe de fonctionnement Le mouvement giratoire unique procure une combinaison d’actions aux matériaux passant le long de la surface de l’écran. Cela commence par un mouvement circulaire horizontal à l’extrémité de l’alimentation, qui diminue progressivement le long de la machine pour se transformer en une trajectoire elliptique, et en fin à un mouvement approximativement en ligne droite à la décharge. Il n’y a pas de composant vertical à ces mouvements, maintenant ainsi les matériaux en contact constant avec la surface de l’écran [4].
Tamis de contrôle Les tamis de contrôle doivent satisfaire aux spécifications données dans les parties correspondantes de l’ISO 3310 ou aux normes internationales basées sur l’ISO 3310. Le tamisage de contrôle doit être effectué avec un tamis de contrôle ou avec une série de tamis ayant des ouvertures de maille nominales différentes. Le cas échéant, un couvercle et un réceptacle doivent être utilisés. Le nombre de tamis employés pour un contrôle doit être suffisant, d’une part, pour donner la représentation granulométrique souhaitée du produit et d’autre part, pour éviter l’usure exagérée ou le colmatage des tamis fins. Pour tous les tamis de contrôle utilisés dans un jeu de tamis quelconque, le même type de fond de tamis (c’est-à-dire tissu métallique ou tôle perforée) et la même forme géométrique des ouvertures doivent être utilisés. Lorsque plusieurs jeux de tamis de contrôle doivent être utilisés en série, les résultats doivent être combinés [1]. Dans ce chapitre, nous avons présenté les généralités sur les Tamis, ensuite, nous avons abordé les composants et les principaux types qui sont utilisés principalement dans de nombreux domaines (les cuisines, Les chantiers de constructions de travaux publics, Les laboratoires pharmaceutiques et Les minoteries). Dans le prochain chapitre, nous allons définir les notions de la transformation du mouvement et le guidage en translation.
Conception assisté par ordinateur (CAO)
La CAO est née aux États-Unis à la fin des années 50, quand General Motors et le Massachusetts Institute of Technology ont imaginé de dialoguer avec un ordinateur autrement qu’avec des cartes perforées, des bandes magnétiques ou des rubans de papier perforé. Ces efforts ont permis, avec d’autres travaux effectués par General Motors et IBM, la naissance de l’informatique interactive (c’est-à-dire le dialogue direct entre l’utilisateur et l’ordinateur) et du premier écran graphique, base fondamentale de tout équipement de CAO. Les premières idées d’utilisation de ce nouvel outil ont été de s’en servir pour la définition et le contrôle de pièces de carrosserie ; il est possible de situer les débuts de cette application vers les années 65 avec, malgré tout, un caractère très exceptionnel. Vers 1970, le processus s’est accéléré avec une première conjonction des trois facteurs précédents (puissance des ordinateurs, progrès des logiciels et des prix) permettant des investissements industriels plus importants, dont beaucoup étaient destinés à la définition des formes de carrosserie et de tôlerie. Les autres investissements concernaient la réalisation de plans classiques avec l’assistance de l’ordinateur ou la réalisation de schémas électroniques.
C’est aussi vers cette époque qu’un certain nombre de travaux portant sur les techniques de représentation et de manipulation de formes complexes, dans lesquelles l’objet est constitué de surfaces, ont abouti. Les services de production, et particulièrement les services d’outillage, ont commencé à s’intéresser à ces techniques (principalement ceux qui étaient concernés alors par la commande numérique). C’est ainsi que sont nés les systèmes de CFAO – Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur – qui sont maintenant très largement répandus. Enfin, au début des années 80, les bureaux d’études mécaniques ont commencé à s’équiper de moyens CAO, là encore grâce à une avancée notable des logiciels, du matériel et des prix : en effet, il a été possible d’utiliser de nouveaux objets mathématiques, les solides, permettant l’accès aux propriétés de masse des pièces modélisées (centre de gravité, moments d’inertie, etc.) qui intéressent fortement le mécanicien [13].
Définition Nous pouvons définir la Conception Assistée par Ordinateur (CAO) par l’ensemble des outils logiciels et des techniques informatiques qui permettent d’assister les concepteurs dans la conception et la mise au point d’un produit. Un logiciel de CAO se compose généralement de quatre parties majeures qui peuvent être organisées comme suit :
Le modeleur géométrique : il représente « la planche à dessin ». Nous trouvons dans cette partie les composants géométriques essentiels : points, droites, cercles, ellipses, plans, sphères, cylindres, cônes, courbes de Bézier ou B-Splines, surfaces NURBS, surfaces de révolution, surfaces de balayage, etc. Il intègre également les composants topologiques : sommets, faces, arêtes, orientations, coïncidences, adjacences, intersections, soustractions, unions,etc.[14]
L’outil de visualisation : Les produits SOLIDWORKS® Visualisation (auparavant connus sous le nom de Bunkspeed) constituent une suite d’outils informatiques autonomes comprenant des fonctionnalités de rendu de pointe associées à des fonctions et des flux de travail orientés conception permettant la création simple et rapide de contenus visuels pour les concepteurs, les ingénieurs, les équipes de marketing et autres créateurs de contenu. Importez vos fichiers SOLIDWORKS, Autodesk Alias®, Rhino®, SketchUp® et bien d’autres formats CAO pour créer des présentations convaincantes avec un contenu particulièrement réaliste[15].
Un certain nombre d’applications : nous retrouvons le calcul des grandeurs géométriques (distances, inerties, volumes, masses, etc.), les fonctions métiers : assemblage de pièces, production de plans, simulation d’usinage, moulage, fraisage, etc.
Un contrôleur : il gère et manipule les intersections entre les trois outils cités précédemment [14].
Conclusion et perspectives L’objectif de ce travail consiste à réaliser un tamiseur, pour cela nous avons utilisé le logiciel de conception assistée par ordinateur “SolidWorks “ (version 2012). Nous avons choisi cette version, à cause de sa stabilité. Au cours de ce mémoire, nous avons présenté les différentes étapes de la conception et de la réalisation de notre projet. La réalisation de ce projet nous a permis d’apprendre à nous organiser, d’apprendre à travailler en groupe, d’améliorer nos connaissances et nos compétences dans le domaine de la mécanique ainsi que d’avoir un aperçu sur la conception et la fabrication assistée par ordinateur CFAO et leurs évolutions. Ensuite on a fait une application de la conception de chaque pièce du tamiseur et une analyse de fabrication des différentes pièces qui le composent, afin de déterminer les processus d’usinage. Puis on a réalisé les dossiers de fabrication de chaque pièce (la Gamme d’usinage et les Contrats des phases). Nous avons réalisé un prototype composé d’une monture (cadre) en bois, un moteur électrique, et d’un système bielle-manivelle, permettant d’avoir une course de 128 mm/s. En perspectives, nous prévoyons de transformer notre projet en un système de finition des façades (tamiseur + petit malaxeur + pompe).
Introduction Générale |