Generalites sur la peche

Parmi les objectifs fondamentaux du Gouvernement figurent, entre autres, l’amélioration de l’équilibre de la balance des paiements par une politique d’exportation à outrance et diversifiée et le relèvement du niveau de vie du citoyen ainsi que la promotion du développement régional. L’objectif de cette étude concerne principalement les impacts socio-économiques de l’exploitation de langoustes.

La mise en valeur des ressources halieutiques a été ces derniers temps un secteur important dans le développement économique du pays. L’exploitation de la langouste à Tolagnaro, parmi d’autres produits marins d’exportation, répond bien à cet objectif, de part sa forte valeur commerciale sur le marché international et sa contribution indirecte dans la promotion du tourisme. Cependant jusqu’au nos jours, la pêcherie langoustière au niveau de la population locale est demeurée traditionnelle.

GENERALITES SUR LA PECHE

TEXTE SUR LA PECHE

L’ordonnance n° 93-0222 du 04 mai 1993 portant de la réglementation de la pêche et de l’aquaculture. Le décret n°94-112 du 18 février 1994 portant organisation générale des activités depêche maritime.

DEFINITION DE LA PECHE 

C’est l’ensemble des activités tendant à la capture, par tous moyens et pour toutes fins que ce soient, des ressources biologiques vivant en milieu aquatique .

REGIME DES AUTORISATIONS (LICENCE DE PECHE)

-Pour l’exercice de la pêche dans les eaux visée à l’article 1er : soumission à l’autorisation préalable du Ministre chargé de la pêche La licence de pêche est délivrée par le Ministre chargé de la pêche après avis de la commission interministérielle de la pêche et de l’aquaculture
– Tout navire visé à l’article 8 du décret n°94-112 se livrant à la pêche artisanale ou industrielle doit être titulaire d’une licence de pêche
– La licence de pêche est accordée pour 12 mois, renouvelable pour des périodes successives de durées égales à compter de la date d’émission .

ONTROLE DE L’EXPORTATION 

Obtention d’un certificat d’origine et de salubrité pour l’exportation des produits de la pêche ou de l’aquaculture, délivrée par l’autorité habilitée à cette fin par la direction chargée de la pêche et de l’aquaculture .

LA PECHE DE LA LANGOUSTE DANS LA REGION DE TOLAGNARO 

Avec ses 5000 kilomètre de côtes, Madagascar apparaît à priori comme un pays ou la pêche maritime devrait être la plus florissante. Il n’en est rien cependant jusqu’à présent. Dans l’ensemble, les ressources marines demeurent en très grandes partie sous exploitées, alors que leur mise en valeur rationnelle contribuerait de manière substantielle à un équilibre alimentaire qualitatif et pourrait donner lieu à un commerce d’exploitation générateur de devises. Et si les crevettes et les crabes des zones côtières Nord, Nord- Ouest font actuellement l’objet d’une pêche industrielle, la langouste de la région de Tolagnaro, par contre, n’est capturée que de façon fort traditionnelle. En effet, la pêche commerciale de langoustes dans la région côtière de Fort- Dauphin, récemment devenue Tolagnaro, aurait débuté vers l’année 1948. Actuellement, elle constitue la plus importante activité de pêche pratiquée dans la frange côtière Sud et Sud-Est de Madagascar, comprise entre 24° et 26° de latitude Sud et, 45° et 47°3 de longitude Est, constituant dans le présent de recherche, la zone d’étude.

LA COMMUNE RURALE D’IABOAKOHO

Situation géographique de la commune 

Fort-Dauphin est l’un des 21 District de la province Autonome de Toliara. Il est situé au sud-est de Madagascar. Il s’étend sur une superficie de 5 498 Km². Il convient de noté que la ville de Fort-Dauphin est située à 629 Km au sud-est de la ville de Toliara en empruntant la route d’Ambovombe. Mais, pour arriver à FortDauphin, on doit emprunter trois routes nationales :
– D’abord, la RN 7, reliant Toliara et Andranovory, qui est une goudronnée (72 Km).
– Ensuite, la RN 10, menant Andranovory à Ambovombe, qui est une route secondaire (547 Km).
– Enfin, RN 13 reliant Ambovombe et Fort-Dauphin, route goudronnée (110 Km).

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Administrativement, ce District est composé de 24 communes. Seule la commune rurale d’Iaboakoho, le parcours travers cinq rivières à savoir : les fleuves de Mandromodromotra, d’Antorendrika, d’Ebakika, de Vatomirindry et de Riandava. Ces rivières se jettent dans l’océan Indien. Il est souligné que cinq rivières jouent un rôle important dans le domaine économique. Elles arrosent les végétations des bas fonds sur les rives de ces cours d’eaux ; elles sont riches en ressources d’eau douce (poissons). Enfin elles favorisent les transports de produits agricoles ainsi que le déplacement des gens qui utilisent des pirogues traditionnelles. Sur la RN 12a, le trajet emprunte trois bacs pour se rendre à Antsotso : bac d’Ebakika (PK 46), de Vatomirindry (PK 54) et d’Iaboakoho (PK 61) .

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : RAPPEL SUR L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTALE
I.1. DEFINITION DE L’EIE
I.2. L’OBJECTIF DE L’ETUDE D’IMPACT
I.3. DEMARCHE DE L’ELABORATION DE l’EIE
I.4 – ETUDE D’IMPACTS SOCIAUX
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LA PECHE
II .1. TEXTE SUR LA PECHE
II.2. DEFINITION DE LA PECHE
II.3. REGIME DES AUTORISATIONS (LICENCE DE PECHE)
II.4. CONTROLE DE L’EXPORTATION
II.5. LA PECHE DE LA LANGOUSTE DANS LA REGION DE TOLAGNARO
CHAPITRE III : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE
III.1. LA COMMUNE RURALE D’IABOAKOHO
III.1.1. Situation géographique de la commune
III.1.2. Bref aperçu historique
1 .Origine du nom du village d’Iaboakoho
2 . L’histoire de la migration
III.1.3. Situation administrative et administration
III.1.4. Analyse des ressources de la Commune
1. Ressources Humaines
2 . Ressources culturel
3. Resssources agricole
4 . Elevage
5. Artsanat
5.Les ressources naturelles
6 .Ressources des activités économiques
CHAPITRE IV : EXPLOITATIONS DES LANGOUSTES
IV.1. LA LANGOUSTE
IV.2. INVENTAIRE DES SPECIMENS EXISTANTS
IV.3. LA METHODE DE LA PECHE
IV.4. LES MOYENs MATERRIELS DE PECHE
IV.5. LA TECHNIQUE DE PECHE DE LA LANGOUSTE
IV.6. LES MODES DE TRAITEMENT ET/OU DE CONDITIONNEMENT DE LA LANGOUSTE
IV.6.1 Au niveau des pêcheurs
IV.6.2. Au niveau des opérateurs- collecteurs
IV.7. SITUATION ACTUELLE DE LA PECHERIE
IV.7.1. Le système d’exploitation langoustière
IV.7.2. Problème lié à l’exploitation de langouste
IV.8. LA PRODUCTION DE LANGOUSTES DANS LA CR D’IABOAKOHO
IV.8.1. La production de langouste à Iaboakoho
IV.8.2. La production globale de langouste
IV.8.3. La production de langouste par village
IV.8.4. Les atouts et contraintes de la production
1. Les atouts de la production
2. Les obstacles à la production
IV.9. COMMERCIALISATION DES LANGOUSTES
IV.9.1. Les formes de commercialisation de la langouste
IV.9.2. Le prix d’achat de la langouste
1. Au niveau des pêcheurs
2. Au niveau de l’exportation
IV.9.3. La collecte des langoustes
IV.9.4. Le marché des langoustes
IV.9.5.Les problème de la commercialisation des langoustes
CHAPITRE V : ANALYSE DES IMPACTS ET MESURES D’ATTÉNUATION
V.1. DESCRIPTION DES PRINCIPALES COMPOSANTES DE L’ENVIRONNEMENT
V.2. IDENTIFICATION DES IMPACTS PROBABLES
V.2.1. Les Impacts de l’exploitation des langoustes
1. Au niveau des pêcheurs
2.Au niveau de la commune
3. La langouste dans le secteur halieutique
V.3. MESURES D’ATTENUATIONS OU DE COMPENSATIONS
V.3.1. Mesure d’amélioration de l’exploitation de langouste
V.3.2. Amélioration du volet adminsitratif
V.3.3. Amélioration de l’encadrement de la pêcherie langoustière
V.3.4. Amélioration de l’assistance technique au pêcheur
V.3.5. Amélioration de l’assistance financier
VI. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL
CONCLUSION

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