GENERALITES SUR LA MACHINE SYNCHRONE

GENERALITES SUR LA MACHINE SYNCHRONE

On peut représenter les machines synchrones par des symboles normalisés selon le fonctionnement en génératrice (alternateur) et le fonctionnement en moteur Les machines synchrones se diffèrent des autres machines par la forme du rotor , la fréquence de la tension induite engendrée et la vitesse de rotation sont aussi dans un rapport constant. Dans le cas général, l’induit de la machine synchrone est fixe, et l’inducteur tournant Le stator est identique pour les machines asynchrones et les machines synchrones dans ses conceptions. Le rotor, muni d’un enroulement monophasé excité en courant continu, se présente sous deux formes : • Les machines à rotor lisse (rotor cylindrique) dites turbo-alternateurs ou turbomoteurs • Les machines à pôles saillants Souvent pour les machines synchrones il y a toujours un excitatrice comme on le voit dans la figure à vue éclatée d’une machine synchrone .

Principaux éléments de la machine synchrone 

En général , les machines synchrones ont trois enroulements : • L’enroulement statorique • L’enroulement rotorique composé de :  L’enroulement amortisseur :direct et transversal  L’enroulement d’excitation .

Principe de fonctionnement d’une machine synchrone

 A partir d’un effort sur l’arbre du rotor par l ‘intermédiaire d’une turbine ou d’autre moteur d’entraînement , on a une génératrice synchrone . Si on alimente l’enroulement d’excitation « e » par une source extérieure, il crée une onde d’induction magnétique fixe par rapport au rotor. Le flux allant de la spire rotorique au spire statorique change de sens chaque fois que le rotor tourne. 

Caractéristiques de fonctionnement d’une machine 

Les caractéristiques de fonctionnement d’une machine électrique sont nombreuses , mais on montre ici deux de ces caractéristiques de fonctionnement :  Fonctionnement à vide  Fonctionnement en charge I-5-1 fonctionnement à vide La f.e.m au borne de l’induit d’après le principe de fonctionnement de la machine est : E0 = k⋅Φ 0 ⋅ω

Fonctionnement en charge

Si les enroulements statoriques sont reliés à un circuit extérieur équilibré , l’alternateur en charge est soumis à deux champs tournants :inducteur et induit à cause du système triphasé du courant qui le traverse On a deux diagrammes permettant d’étudier le fonctionnement en charge d’une machine c’est le diagramme de POITIER et BLONDEL Dans la pratique on se limite en général à la représentation de deux familles de courbes suivantes : • Courbe des caractéristiques externe , on obtient U=f(I) avec Iex=constante et cosϕ = constante • Courbe de réglage , on a Iex=f(I) avec U=constante et cosϕ = constante 

Diagrammes vectoriels 

Pour déterminer le courant d’excitation en charge , on utilise souvent le diagramme de BEHN-ESCHENBURG et POITIER-BLONDEL Or la tension aux bornes U=Ud+jUq s’écrit en termes de phaseurs avec us=jUs : U=Us + Rs I + jXd Id + jXq Iq (I-12) Cette relation très importante définit l’équation de tension de la machine synchrone en régime stationnaire Dans la pratique ou dans le cas des machines à rotor cylindrique , les réactances synchrones sont égaux c’est à dire X=Xd=Xq d : axe direct q : axe transversal perpendiculaire à l’axe direct d Alors l’équation (I-12) prend la forme simplifiée : U=Us+ RsI + jXI (I-13) L’établissement du diagramme de POITIER est à partir des conditions de charge définies par I 

MODELISATION DE LA MACHINE SYNCHRONE 

 

1 Introduction 

Dans le chapitre précédent (I-4-1) , les inductances sont en fonction de l’angle électrique θ donc les équations matricielles écrites auparavant (I-4-1) ne sont pas linéaires. Alors la résolution de ces équations est très difficile. Pour l’étude du comportement de la machine synchrone sous différents régimes , on applique transformation de PARK II-2 Transformation de PARK pour une machine synchrone Le but de calcul est de transformer les trois enroulements statoriques triphasés a , b , c en trois enroulements spatiaux d , q , o équivalent (voir fig. 2-1) dont on a : Indice q :transversal ; suivant l’axe transversal y Indice d :direct ; suivant l’axe direct x Indice o :homopolaire ; suivant l’axe z Il faut que les deux systèmes d ‘enroulement soient équivalents du point de vue solenation d’énergie électrique et d’énergie aimantée. Pour supprimer la non-linéarité des équations, on utilise une méthode pour le calcul de résolution de ces équations en utilisant la transformation de PARK. Seuls les enroulements statoriques subissent la transformation puisque par construction , les enroulements rotoriques sont déjà ordonnés selon deux axes perpendiculaires. 

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Table des matières

REMERCIEMENT
TABLE DES MATIERES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES SYMBOLES ET NOTATIONS
RESUME
ABSTRACT
INTRODUCTION
CHAPITRE I :GENERALITES DE LA MACHINE
SYNCHRONE
I-1 Introduction
I-2 Principaux élément de la machine synchrone
I-3 Principe de fonctionnement d’une machine synchrone
I-4 Equation de la machine
I-4-1 Equation de tension en grandeur de phase
I-4-2 Equation dynamique de la machine
I-5 Caractéristiques de fonctionnement d’une machine
I-5-1 Fonctionnement à vide
I-5-2 Fonctionnement en charge
I-6 Diagrammes vectoriels
CHAPITRE II :MODELISATION DE LA MACHINE
SYNCHRONE
II-1 Introduction
II-2 Transformation de PARK pour une machine
II-3 Equation de tension en grandeurs transformées
II-4 Equation de flux
II-5 Expression de la puissance et du couple électromagnétique
II-6 Equation de PARK en valeur relative (p.u)
II-7 Représentation schématique du flux
II-8 Schéma équivalent d’une machine synchrone
II-9 Equation de PARK en régime permanent
CHAPITRE III :ECHAUFFEMENT DANS UNE MACHINE SYNCHRONE
III-1 Introduction
III-2 La transmission de la chaleur dans les machines
III-2-1 Transmission de chaleur par conductibilité thermique
III-2-2 Transmission de chaleur par rayonnement
III-2-3 Transmission de chaleur par convection
III-3 Echauffement statorique
III-4 Echauffement rotorique
III-4-1 Etude thermique
III-4-2 Calcul du courant Ifer
III-4-2-1 Méthode de calcul
III-4-2-2 Calcul de Iferd et Iferq
III-4-2-3 Calcul de Ifer
III-4-3 Calcul de Iam
III-4-4 Remarques
III-5 Les ventilations des machines électriques
III-5-1 Machine à refroidissement naturel
III-5-2 Machine à autoventilation intérieure
III-5-3 Machine à refroidissement indépendante
III-5-4 Ventilation en circuit ouvert et ventilation en circuit fermé
CHAPITRE IV :REGIMES ASYNCHRONE DE LA
MACHINE SYNCHRONE
IV-1 Introduction
IV-2 Hypothèse
IV-3 Fonctionnement asynchrone
IV-3-1 Fonctionnement asynchrone permanent non excité
IV-3-2 Couple électromagnétique
IV-3-3 Fonctionnement asynchrone permanent excité
IV-3-4 Equation du mouvement
IV-3-5 Schéma équivalent en marche asynchrone et harmonique
CHAPITRE V :SIMULATION NUMERIQUES
V-1 Les données de la machine synchrone
V-1-1 Equation de la machine synchrone
V-1-2 Equation en régime quasi stationnaire
V-2 Equation de tension sur l’axe d et q
V-3 Equation des flux magnétiques
V-4 Equation mécanique
V-5 Equation matricielle
V-6 Simulation du fonctionnement asynchrone
V-6-1 Organigramme du fonctionnement asynchrone
V-6-2 Résultats de la simulation du fonctionnement asynchrone
V-6-3 Interprétation de la simulation du fonctionnement asynchrone
V-7 Simulation du régime quasi stationnaire
V-7-1 Organigramme de la simulation du régime quasi stationnaire
V-7-2 Résultats de la simulation du régime quasi stationnaire
V-7-3 Interprétation de la simulation du régime quasi stationnaire
V-8 Simulation du calcul de l’échauffement dans la machine synchrone
V-8-1 Organigramme de la simulation de l’échauffement dans la machine
V-8-2 Résultats de la simulation de l’échauffement dans la machine
V-8-3 Interprétation du résultat du calcul de l’échauffement
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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