Généralité sur l’écotourisme
Structure économique
La plupart des villageois sont des paysans. Les activités économiques dominantes sont l’agriculture et l’élevage.
L’agriculture : Dans ces deux communes, l’agriculture reste l’activité principale de la population. Les produits des cultures des rentes comme le café, les haricots et le riz constituent essentiellement les filières porteuses des agricultures. La population riveraine longeant la rivière pour l’irrigation des rizières et des champs de culture. La culture vivrière est pratiquée pour la consommation familiale. La riziculture n’arrive pas à satisfaire le besoin de la population. La durée d’un période de soudure s’étend quelque fois jusqu’à trois mois (Février à avril). Il est à souligner que des formations en agriculture, initiées par le projet Aga Khan. Ce dernier est une organisation privée qui propose à l’améliorer les conditions de vie et à la création d’opportunités dans le monde en développement, en Asie et en Afrique.
L’élevage : L’élevage dans ces deux communes est des types extensifs dominés par l’élevage de bovin. Par son milieu géographique favorable à l’élevage du bovin du type extensif (présence d’un vaste plateau herbeux et de forêt dense et humide), le bovin compte environ 16000 têtes de bovidés. Les bœufs sont surtout des signes de prestige social. Malgré la potentialité de la zone en matière d’élevage, il n’est pu développer à cause des maladies telles que le charbon, la bilharziose, le choléra aviaire frappent régulièrement les cheptels. Les deux communes ne disposent pas de centre d’approvisionnement de produits vétérinaire et la privatisation des activités des vétérinaires combine à la cherté des produits. La production laitière est à faible quantité. La dégradation de pâturage et l’insuffisance en alimentation affectent particulièrement l’élevage bovin. L’élevage procure 20% des revenus des paysans.
Ecotourisme
Selon l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) : l’Ecotourisme « Tourisme qui consiste à voyager dans les zones naturelles conserver relativement impact dans le but d’étudier, d’admirer et jouir le paysage ou la flore et de la faune sauvage, ainsi que de toute élément de caractère naturel existant dans ses zones ».
Les touristes écologiques sont des touristes qui s’intéressent à voyager dans la région naturelle avec des objectifs multiples et surtout visant à rendre la conservation des ressources naturel profitable de la population locale, et la valorisation de savoir-faire de la population locale.
L’écotourisme doit permettre la récolte des bénéfices des activités pour les communautés locales. La délimitation et la création de l’aire de protégée a pour but de préserver cette biodiversité unique, tout en améliorant le bien-être de la population locale à travers l’utilisation durable, des ressources naturelles renouvelables auxquelles elle est fortement dépendante. La redécouverte d’Aythya innotata à Bemanevika, au Nord-est de Madagascar, a donné une dernière chance de survie à l’espèce. Les revenus du tourisme sont nécessaires afin de démontrer aux communautés locales que la protection du site vaut la peine. C’est l’occasion unique de voir cette espèce dans la nature.
Le code éthique en écotourisme
Pour atteindre l’objectif de la préservation et de la durabilité de conservation, tout le monde doit respecter le code éthique en écotourisme.
L’objectif : faire participer tous les intervenants à la conservation de la biodiversité et à la compréhension des cultures.
Principe : non collecte de la faune et flore ainsi que les héritages culturels. Bases : le respect, la mutualité, l’entraide entre les communautés locales, les opérateurs touristiques et les visiteurs. Mot d’ordre : ne laisse que l’empreinte de nos pas Les concernés : les concernés sont tout le monde sans exception.
Classification d’Aythya innotata
Règne : Animal, Embranchement : Chordata, Classe : Aves, Ordre : Ansériformes, Famille : Anatidés, Genre : Aythya, Espèce : innotata, Nom français : Fuligule de Madagascar, Nom anglais : Madagascar Pochard, Nom Malagasy : Onjy, Drakidraky fotsimaso.
L’espèce Fuligule de Madagascar Aythya innotata est une espèce phare et porte fanion de la NAP de Bemanevika. Cette espèce est également considérée comme une espèce parapluie pour la biodiversité du complexe de lacs. C’est un canard plus rare du monde. Il s’agit d’une espèce en danger critique d’extinction selon la catégorie de l’IUCN.
L’espèce est endémique de Madagascar. Dans le passé, elle se rencontrait dans le bassin du lac Alaotra et a été vue pour la dernière fois dans la nature en 1991 et n’a jamais été observé en captivité depuis 1991 .
Le seul mâle rencontré a été alors capturé en 1990 et conservé dans le Parc Botanique et Zoologie de Tsimbazaza à Antananarivo jusqu’à sa mort, un an plus tard. En Novembre 2006, des individus ont été redécouvertes dans le lac de Matsaborimena près du village de Bemanevika. Elle s’agit l’une des principales cibles de conservation de la NAP de Bemanevika. En tant qu’un indicateur biologique, le suivi écologique de cette espèce s’avère important pour sa conservation, pour la gestion de l’aire protégée et pour la gestion des écosystèmes pour des raisons multiples.
Généralité sur l’écotourisme
Table des matières
INTRODUCTION
Première partie : Présentation générale de la zone d’étude, de l’écotourisme et de la Fuligule de Madagascar
CHAPITRE I : Généralité sur la zone d’étude
I.1. Historique de la zone
I.2. Situation géographique
I.3. Milieu physique
I.3.1. Relief
I.3.2. Pédologie
I3.3. Hydrologie
I.3.4. Climat
I.4. Milieu biologique
I.4.1. Flore
I.4.1.1. Bloc forestier
I.4.1.2. Savane
I.4.2. Faune
I.4.2.1. Les vertébrés
I.4.2.1.1. Les primates
I.4.2.1.2. Oiseaux
I.4.2.1.3. Reptiles
I.4.2.1.4. Amphibiens
I.4.2.2. Les invertébrés
I.4.2.2.1. Papillons
I.4.2.2. Abeilles
I.5. Milieu Humaine
I.5.1. Situation démographique
I.5.2. Structure économique
I.5.2.1. Agriculture
I.5.2.2. Elevage
I.5.2.3. La tradition
I.5.2.4. Le commerce
I.5.2.5. La communication
CHAPITRE II : Généralité sur l’écotourisme
II.1. Définitions
II.1.1. Tourisme
II.1.2. Ecotourisme
II.1.3. Tourisme durable
II.2. Code éthique en écotourisme
CHAPITRE III : Généralité sur la Fuligule de Madagascar
III.1. Classification
III.2. Caractère généraux
III.2.1. Morphologie
III.2.2. Comportement
III.2.3. Habitat
Deuxième partie : Méthodologie et Résultats
CHAPITRE IV : Méthodologie
IV.1. Matériels d’étude
IV.2. Documentation
IV.3. Enquêtes
IV.4. Observation directe sur terrain
CHAPITRE V : Résultats
V.1. Richesse floristique
V.2. Richesse faunistique
V.2.1. Primates
V.2.2. Oiseaux
V.2.3. Reptiles
V.2.4. Amphibiens
V.3.Potentialité éco touristique de la zone d’étude
V.3.1. Qualité et valeur de l’attraction de l’écotourisme offert par l’Aythya innotata
V. 3.1.1. Pour le projet de conservation et valorisation de la biodiversité
V.3.1.2. Pour l’amélioration du niveau de vie de la population locale
V.3.1.3. Pour la promotion du développement local
V.3-1.4. Pour le développement Régionale et National
V.3.1.5. Pour le développement de l’US et coutumes locale Tsimihety
V.3.1.6. Sur l’environnement
V.3.1.7. Sur l’économie
V.3.1.8. Sur la société
V.3.2. Accessibilité et faisabilité de l’écotourisme dans la zone
V.3.3. Divers attraction offertes par la NAP
V.3.4. Pression et menace envers la NAP
Troisième partie : Recommandations et Solutions
CHAPITRE VI : Recommandations et solutions
VI.1. Recommandations
VI.1.1. Force
VI.1.2. Faiblesse
VI.1.2.1 Sur le plan éco touristique
VI.1.2.2. Sur le plan économique de la population
VI.1.2.3. Améliorations au niveau du site
VI.2. Solutions proposées
VI.2.1. Amélioration au niveau du site
VI.2.2. Sur le plan économique
VI.2.3. Sur le plan écotouristique
VI.2.4. Implantation de la population locale
VI.2.5. Les structures de gestion actuellement
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXES