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Type de banque1
Types des banques selon leurs types d’activités
En fait, on distingue cinq catégories de banque selon leurs types d’activités
– La banque centrale : Comme la Réserve Fédérale des Etats Unis, la Banque Centrale Européenne, la Banky foiben’i Madagascar (BFM)a pour rôle de réglementer et superviser les opérations des différentes banques, de veiller à leur solvabilité au regard des déposants, de superviser la production de la monnaie par ces banques et d’en réguler l’usage par le biais du taux directeur. La théorie économique y voit un moyen de réguler la croissance, via l’incitation à l’épargne ou la consommation et d’agir sur l’inflation.
– Les banques de dépôt : cette banque travaille essentiellement avec les différents agents économiques comme leurs clients particuliers, les clients professionnels, et les entreprises. Elle reçoit des dépôts et accorde de l’argent aux personnes qui en ont besoin.
– Les banques de détail : Ce sont des banques qui travaillent avec les particuliers, les professionnels ainsi qu’avec les petites et moyennes entreprises.
– Les banques d’affaires : Ce sont des banques dont leurs principaux clients sont les grandes et moyennes entreprises.
– Les banques d’investissement : Elle est active sur les marchés financiers, se chargeant des opérations financières comme les émissions des emprunts obligataires, les souscriptions d’actions, l’introduction en bourse, les fusions d’actions-acquisition…
Types des banques commerciales selon leurs types d’actionnariats
Selon le type d’actionnariat, on distingue trois types de banque qui sont :
– La banque commerciale : Elle collecte les ressources principalement par le biais de la tenue des comptes et prête aux entreprises. Elle est aussi une société dont le capital est détenu par les actionnaires et est généralement cotée en bourse.
– La banque Mutualiste : Elle est contrôlée par ses sociétaires qui détiennent des parts et qui sont souvent leurs clients, elle vient de l’esprit coopératif initié notamment par le milieu agricole. Ce genre de banque peut être cotée en bourse, dans ce cas il s’agit d’un holding qui est créé ad hoc.
– Une banque peut être une propriété d’Etat : Lorsque le capital social est une propriété d’Etat.
Fonction des banques commerciales
Les banques sont des acteurs importants dans l’économie. Leurs rôles ne résident pas seulement sur le financement mais elles ont d’autres fonctions. Elles ont pour fonction de collecter et de gérer notre épargne. Elles ont pour fonction de créer et de gérer la monnaie lorsqu’elles font des crédits, c’est ce qu’on appelle gérer le système de paiement. Les banques ont un rôle majeur pour la gestion des risques, c’est-à-dire, quand elles prêtent, elles ont une relation directe avec l’emprunteur. Quand elles octroient un prêt, elles évaluent le risque. Les banques font de la gestion des risques, sa fonction continue sur la surveillance du risque jusqu’à l’extinction du prêt.
Importance de la banque
Par rapport à d’autres institutions financières, la banque présente un rôle spécifique dans son activité comme les financements des projets rentables. Une banque ne finance un projet d’investissement qu’une fois sa rentabilité vérifiée. En effet, l’étude d’un projet d’investissement se fait en prenant en considération son aspect économique et financier. Elles fournissent des services de liquidités et de crédits. La banque est spécialisée dans la collecte d’argent, lieu le plus sûr pour thésauriser de l’argent, son système de sécurisation est bien organisé.
La création monétaire par les banques commerciales
La création monétaire, faites par les banques, principalement dans le cadre d’opération de crédit est en relation d’interdépendance avec l’évolution de la production et des prix. La régulation monétaire, dans ses composantes internes qui est la politique monétaire et externe la politique de change, est au cœur de la politique économique. Ces conditions sont imposées par la banque centrale aux banques commerciales.
Le mécanisme de la création monétaire par les banques commerciales est comme le suivant : si une personne veut faire un emprunt auprès d’une banque, la banque va seulement écrire cette somme dans son compte comme un crédit sans avoir réellement l’argent, c’est-à-dire, le banquier va créer de l’argent. On peut alors confirmer que l’ensemble de la monnaie qui est en circulation dans l’économie provienne d’une dette. Une dette est alors une condition nécessaire si nous voulons avoir de l’argent en circulation dans l’économie.
Afin d’éviter les crises et les déséquilibres sur le marché financier, il y a quelque condition qui limitent les banques commerciales dans sa fonction de création monétaire2.
– Fixation des plafonds de réescompte : permet de limiter le concours que le système bancaire peut attendre de la banque centrale.
Celle-ci peut modifier les plafonds individuels ou procéder à des modifications générales touchant l’ensemble du système.
– Le système de réserves obligatoires : moyen d’action sur la liquidité bancaire. Le système consiste à obliger les banques à déposer auprès de la banque centrale des sommes représentant de pourcentage des dépôts de leur clientèle ou des sommes représentant des pourcentages des crédits distribués. Suivant les modifications des taux de réserve, les banques peuvent être contraintes d’augmenter plus ou moins leurs recours aux crédits de la Banque centrale.
– Les opérations dites d’Open Market : par ces opérations, la Banque centrale intervient sur le marché monétaire indépendamment des demandes exprimées des banques primaires. Elle se sert des titres d’Etat en sa possession. En vendant ces titres dont les banques ont besoin dans leurs propres transactions, la banque centrale fait une ponction sur la masse des moyens de circulation. Par contre en les achetant, la banque centrale accroît la marge de crédits des banques.
– Les mesures des contrôles directes des crédits : L’encadrement des crédits consiste à imposer aux banques ou à l’ensemble du système monétaire des limites à l’augmentation des concours des banques ou à l’augmentation de l’ensemble des crédits. Ces limites imposées peuvent être sélectives, c’est-à-dire plus ou moins rigoureuses
Investissement
Définition générale de l’investissement
On peut définir le mot investissement dans plusieurs sens, mais ce qui nous intéresse se focalise sur les trois notions d’Abdelialil.N. en 2002 :
La notion comptable
Selon la notion comptable les investissements sont des dépenses qui ont pour résultat l’entrée d’un nouvel élément destiné à rester durablement dans le patrimoine de l’entreprise. Dans le cadre de cette définition, le terme durable n’est pas défini. Dans la pratique, le plan comptable précis toutefois que certains biens de « peu de valeur » peuvent être considérer comme entièrement consommé dans l’exercice de leur mise en service et par conséquent comme une dépense courante et non comme un investissement. Les biens loués ou acquis dans le cadre d’un contrat de crédit-bail, de même que les biens enregistrés dans l’actif circulant ne seront donc pas considérés comme des investissements.
La notion économique
L’investissement est l’échange d’une satisfaction immédiate et certaine, à laquelle on renonce, contre une espérance que l’on acquiert et dont le bien investi est le support.
Il y aura donc investissement, chaque fois que des dépenses sont engagées pour accroître ou maintenir le potentiel de production et de vente dans les périodes à venir.
Par conséquent, l’investissement pourrait concerner l’acquisition de biens d’équipement, où les dépenses augmentant le potentiel futur de l’entreprise.
La notion financière
L’investissement est défini comme étant l’échange d’une certitude, l’engagement des ressources contre une incertitude, la série des gains éventuels échelonnés dans le temps.
Il découle de cette définition que la notion d’investissement dans le contexte financier consiste à affecter de l’argent à l’acquisition d’actif industriel ou financier, c’est le sacrifice dans l’immédiat des capitaux, dans le but d’obtenir une contrepartie sous forme d’une série de 10 recettes étalées sur plusieurs périodes successives, le total de ces recettes devrait être supérieur au coût de l’investissement initial pour pouvoir récolter des gains.
Crédit d’investissement
Les crédits de l’investissement servent en fait à financer les projets. L’investissement est nécessaire pour les secteurs qui ont besoin de financement, une failli ou en raison d’une développement d’un projet. Le remboursement de ces crédits ne peut être assuré que par le jeu des bénéfices réalisé par l’entreprise.
Les crédits qui sont des concours directs, entraînant à un décaissement pour la banque sont classés en deux groupes :
Crédit à long terme (CLT)
Ces crédits sont destinés à financer les immobilisations lourdes de l’entreprise : terrains, bâtiments, usines, agencements et installations…etc. Leur durée est comprise entre 07 et 20 ans, accompagnés d’un différé au choix de deux (02) à quatre (04) années.3
Le problème ne réside pas seulement dans l’importance du montant, mais surtout dans son indisponibilité future qui est très longue. En effet, pour diverses raisons, les déposants peuvent venir à tout moment réclamer leurs dépôts, que la banque ne pourra pas satisfaire, elle se retrouvera alors dans un déséquilibre financier qui pourra la conduire à la faillite.
On constate donc que les banques non spécialisées n’ont pas les moyens d’assurer ce type de financement, elles ne jouent la plupart du temps, que le rôle d’intermédiaire entre le client et les établissements spécialisé.
Crédit à moyen terme (CMT)
Ces crédits sont destinés à financer les investissements légers tels que les véhicules et les machines, et d’une façon plus générale la plupart des biens d’équipement et moyens de production de l’entreprise, sont accordés soit par une banque seule, soit par une banque en concours avec un établissement spécialisé. Leur durée est de 2 à 7 ans, Le banquier accorde des différés allant de six (06) à douze (12) mois, où le client ne paye que les intérêts.
Un financement par crédit à moyen terme ne doit pas couvrir la totalité de l’investissement. Ça va de soi qu’une entreprise qui désire s’équiper doit faire un effort d’autofinancement. Ce concours couvre en général entre 50 % et 75 % du montant TTC de l’investissement.
Notion de risque
Pour Mathieu : faire crédit signifie « Croire en un projet, croire en une personne, croire en un avenir économique qui permettra la réalisation du projet envisagé. Mais croire, c’est précisément risquer de se tromper sur un projet, une personne, une anticipation, voir les trois à la fois »4. Le risque est indissociable du crédit, le risque persiste et devient le principal souci du banquier bailleur de fonds. A cet effet, et à défaut donc d’un risque nul, le banquier cherchera à le réduire au maximum et le rendre par conséquent plus ou moins inexistant. En effet, le risque relatif au demandeur de crédit se présente sous plusieurs facettes que le banquier devra identifier, cerner, analyser et gérer dans le but de s’en prémunir.
Les typologies des risques de crédit
Le métier du banquier est indissociable des risques. Il est censé les connaître, les maîtriser et donc les gérer avec prudence et professionnalisme.
Les risques inhérents aux opérations de crédit peuvent revêtir plusieurs formes :
Le risque de non remboursement (ou de contrepartie)
Il s’agit d’un risque inhérent à l’activité de l’intermédiation et qui correspond à la défaillance de la contrepartie sur laquelle une créance ou un engagement est détenu. De ce fait, la banque subit une double perte : en capital qui représente la créance non remboursée et en revenu qui constitue les intérêts non perçus.
Le risque de change
Le risque de change est lié à des crédits destinés au financement des équipements ou des matières premières importés. Il peut se définir comme « l’éventualité, pour une banque de voir sa rentabilité affectée par une variation défavorable des cours des devises ». Alors, le risque de change provient de l’évolution du cours de la devise par rapport à la monnaie nationale : à une hausse de cours correspond à un profit de change, à une baisse une perte.
Ainsi, la banque aura à régler des fonds supplémentaires surgis de l’évolution du cours de la devise. Le risque de change engendre un problème dans l’estimation des coûts d’une transaction a effectué avec l’étranger, ce qui fausse ainsi le calcul de la rentabilité.
Le risque de taux d’intérêt
Le risque de taux d’intérêt « Représente pour un établissement financier, l’éventualité de voir sa rentabilité affectée par les fluctuations des taux d’intérêt. Il peut s’appréhender différemment selon qu’il menace la marge de transformation (les résultats courants) ou la valeur patrimoniale. Mais dans les deux cas, le risque obère les fonds propres »5. Le risque de taux est la situation où le prêteur ou l’emprunteur est soumis à une variation du taux d’intérêt.
Pour le banquier, en tant que prêteur, le risque de plus ou moins persiste dans les deux cas. Si le taux d’intérêt augmente, le client qui a emprunté aura des frais financiers supplémentaires à supporter, ce qui va diminuer le résultat de son activité et donc la diminution de ses capacités de remboursement, surtout si le client a contracté des emprunts dans d’autres banques.
Dans le deuxième cas, si le taux d’intérêt diminue, cela implique une rémunération moins importante que celle souhaitée par le banquier. Pour y échapper, le banquier anticipe sur l’évolution du marché, leurs emplois à leurs ressources en taux et en durée, mais également en fonction des conditions dont ils sont assortis (taux fixes, taux variables). Le risque de taux est un risque omniprésent dans les bilans des banques, car la quasi-totalité de leurs encours engendre des revenus et des charges qui sont à plus ou moins long terme indexé sur des taux de marché. Or les taux de marché sont instables, et cette instabilité se répercute sur le résultat.
Le risque juridique
Le risque juridique intervient, lorsque la banque interrompt le concours d’un de ses clients pour des raisons quelconques. Ainsi, le bénéficiaire concerné peut mener une action en justice en réclamant des engagements de la banque, surtout si celui-ci n’a pas prévenu le client de cette interruption. Comme il peut aussi survenir de la confiance qu’inspire le crédit entre le client et ses créanciers qui voient en l’engagement de la banque une assurance de solvabilité.
En cas de défaillance du client, ceux-ci peuvent se retourner contre la banque.
Le risque d’immobilisation
L’origine de ce risque est due au non remboursement des échéances à la date prévue par les emprunteurs. De plus, l’acte de transformation des ressources à vue (dépôts) par le banquier en emplois à terme (crédits) génère des risques d’immobilisations des fonds qui mettent la situation de trésorerie en difficulté6.
Donc on peut dire que ce risque apparaît à partir de l’incapacité de la banque de transformer sous forme de liquidité son portefeuille de créances en vue d’assurer son équilibre de trésorerie et faire face aux demandes de retraits de fonds de ses déposants et aux demandes de financement de sa clientèle7.
Dans ce cas, la banque se retrouve forcée de recourir au marché interbancaire moyennant le paiement d’un intérêt plus fort. Sinon, le recours au découvert de la banque centrale à un taux très élevé dit taux d’enfer ; ce qui alourdit le compte de résultat et aggrave la situation de la banque. Pour maîtriser ce risque, la banque doit adopter une stratégie efficace de collecte des ressources à vue liée à une politique cohérente de distribution des crédits.
Table des matières
INTRODUCTION
I- Position du problème
II- Objectif principal de ce travail
III- Intérêt du sujet
IV- Hypothèse du travail
V- Plan du travail
I- Généralité sur le système bancaire
1- Origine et définition de la banque
2- Type de banque
a- Types des banques selon leurs types d’activités
b- Types des banques commerciales selon leurs types d’actionnariats
3- Fonction des banques commerciales
4- Importance de la banque
5- La création monétaire par les banques commerciales
II- Investissement
1- Définition générale de l’investissement
a- La notion comptable
b- La notion économique
c- La notion financière
2- Crédit d’investissement
a- Crédit à long terme (CLT)
b- Crédit à moyen terme (CMT)
3- Notion de risque
4- Les typologies des risques de crédit
a- Le risque de non remboursement (ou de contrepartie)
b- Le risque de change
c- Le risque de taux d’intérêt
d- Le risque juridique
e- Le risque d’immobilisation
5- Importance de l’investissement
III- Croissance économique
1- Définition
2- Notion de croissance selon P. Salles et J. Worff
a- L’augmentation de la dimension
b- Changement structurels
c- Les changements dans les types d’organisation
d- Les progrès économiques
3- Etape de la croissance selon W. w. ROSTOW
a- La société traditionnelle
b- La condition préalable du démarrage
c- Démarrage
d- La marche vers la maturité
e- Ère de la consommation de masse
4- Indicateur de la croissance économique d’une Nation
a- Le produit intérieur brut
b- Calcul du produit intérieur brut
IV- Développement économique
1- Définition
2- Indicateur de développement
a- Selon le programme des nations unies pour le développement
b- L’IDH
I- Techniques et méthodes
II- Outils d’analyse
Résultat
I- La situation économique de Madagascar
II- Crédit intérieur fourni par le secteur financier
III- Prêt non productifs par rapport au total des prêts bruts
I- Données
1- Variation du PIB de Madagascar
2- Variation de la formation brute de capital fixe à Madagascar
3- Les valeurs de l’indicateur de développement de Madagascar
II- Analyse des données par les formules économétriques
III- Vérification de la première hypothèse
1- Les statistiques descriptives
2- Matrice de corrélation
3- Estimation des paramètres par la méthode des moindres carrées
4- Test de normalité des résidus
5- Test de Shapiro-Wilk
6- Test de shapiro francia
7- Test de Skewness/Kurtosis
8- Test d’homoscédasité des résidus
IV- Vérification de la deuxième hypothèse
1- Les statistiques descriptives
2- Matrice de corrélation
3- Estimation des paramètres par la méthode des moindres carrées
4- Test de normalité des résidus
5- Test de shapiro-Wilk
6- Test de Shapiro Francia
7- Test de Skewness/Kurtosis
8- Test d’homoscédasité des résidus
I- Interprétation du résultat
II- Problème rencontré
III- Une institution propre au Malagasy
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX