Formation de La (NO2) (SO4) (H2O)

Synthèse du complexe de La(NO2) (SO4) (H2O) :

Un mélange de La(NO3).6H2O (0,4331 g, 1 mmol), de CuSO4.5H2O (1,12 g, 4,49 mmol), de 4-chlorophenol-2,6-diformyl-bis-(thiosemicarbazide)(0,3308 g, 1 mmol) et de dimethylformamide (40 mL) est agité sous reflux pendant deux heures. Après être refroidie à la température ambiante, la solution est filtrée et laissée à l’évaporation lente. Des cristaux incolores destinés au diffraction des rayons-X sont obtenus. La masse du produit est 0,227 g, avec un rendement de 76% calculé à partir de La. Les analyses élémentaires calculées pour H2NO7SLa sont : H, 0.67 ; N, 4.66 ; S, 10.72. Les valeurs trouvées : H, 0,66 ; N, 4,66 ; S, 10,73.
Détermination de la structure par diffraction des RX:
Les détails des données cristallographiques sont reportés sur le tableau 3.
Les intensités de diffraction d’un cristal incolore (0,1 x 0,08 x 0,05) sont collectées par un diffractometre KappaCCD. Le cristal est résolu par une radiation monochromatique Mo-Kα et corrigé par polarisation de Lorenz. Tous les atomes qui ne sont pas des hydrogènes sont résolus par la méthode des moindres carrées avec SHELXL97 [17]. Les atomes d’hydrogènes de la molécule d’eau sont localisés par la différence de Fourrier et leurs paramètres sont affinés.

RESULTATS ET DISCUSSIONS

Etude du ligand 4-chlorophénol-2,6-diformyl-bis-(thiosemicarbazide) H7L
Le spectre infrarouge du ligand (figure 1) présente dans la zone des hautes fréquences, une bande à 3400 cm-1. Cette bande est attribuée à la vibration de l’amine ν(N-H) [18]. La bande large à 3100 cm-1 est attribuée à la vibration de ν(N-H) imine [19]. La présence de la bande forte observée entre 2700 cm-1 et 2500 cm-1 attribuée à la vibration ν(S-H) dénote de l’iminolisation du composé. Les bandes apparues entre 1654 et 1614 cm-1 sont attribuées à la vibration ν(C=N) de l’imine. Les absences de la bande de ν(C=O) de l’aldéhyde de départ à 1685 cm-1 et de la bande ν(NH2) à 3275 cm-1 de l’hydrazone et l’apparition de la bande imine ν(C=N) expliquent bien que la réaction de condensation entre ces deux fonctions a eu lieu  [20-21]. Les bandes à 1594 cm-1 et 1458 cm-1 sont attribuées aux vibrations de la liaison ν(C=C) du noyau aromatique [20]. Les bandes à 1290 cm-1 et 1243 cm-1 sont attribuables respectivement à la δ(OH) et la ν(C-O) du phénol.
Sur le spectre de la RMN du proton (1H) (figure 2) apparaissent six signaux tous des singulets. Figure 2 : Spectre RMN 1H du ligand H7L
Le signal singulet à 7,932 ppm représente deux protons aromatiques (H3, H5). A 8,179 ppm et à 8,242 ppm apparaissent deux singulets représentant 4 H que l’on attribue aux quatre protons amines –NH2. Un singulet à deux protons (s, 2H) sort à 8,328 ppm et est attribué aux protons de la fonction imine HC=N. Le signal du proton du phénol apparaît à 9,849 ppm sous forme d’un singulet large. Le signal (s,2H) observé à 11,509 ppm est attribué aux protons des deux fonctions thiols. En solution le ligand passe de la forme NH-C=S à la forme N=C-SH.
Le spectre de 13C (JMOD) (figure 3) a été enregistré dans du DMSO. On note six signaux de 13C dont deux sont porteurs de protons (figure 4 et 5).
A 124 ppm on note les signaux des atomes de carbone C2 et C6 alors que le signal à 125,036 ppm est attribué à C4. Le signal à 128,554 ppm représente les atomes de carbone C3 et C5. L’atome de carbone de la fonction imine apparaît à 139,685 ppm. Les signaux à 153,719 et 178,423 ppm sont attribués respectivement à C1 et C9/C9’ (tableau 1).

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