Formation administration des serveurs Web avec IIS, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
LA STRUCTURE D’UNE URL
Nom du protocole :
Il indique quel est le service à utiliser pour atteindre la ressource spécifiée. Outre le protocole HTTP, les URL sont aussi utilisables pour les autres protocoles applicatifs de l’Internet tels que FTP pour le transfert de fichier, News pour les forum ou mailto pour envoyer un courrier électronique.
Nom du serveur :
Identifie le site publié sur le serveur : indique en général le nom de domaine de l’hôte, mais on peut éventuellement lui substituer l’adresse IP du serveur. Toutefois, un serveur identifié par une adresse IP peut publier plusieurs sites.
Numéro de port :
S’il est omis, c’est le port standard par défaut qui est utilisé.
L’adresse IP associée au port TCP constitue le socket TCP qui identifie un point terminal (machine et processus) cible.
Chemin et nom du document :
Indique l’arborescence des répertoires qui mène au document spécifié dans la dernière partie.
Ce nom peut être suivi du caractère ? et d’une chaîne de caractères qui permet de passer des paramètres complémentaires au serveur afin qu’il exécute une opération particulière. exemple :
http://www.afpalim.tm.fr/scripts/recherche.asp?nomformateur= »bidule »
Le script recherche.asp sera exécuté sur le serveur et la valeur « bidule » récupéré dans la chaîne de connexion au serveur.
HTTP : INTRODUCTION
HTTP (Hyper Text Transfer Protocol) est utilisé depuis 1990 sur Internet.
HTTP, de part sa simplicité, est extrêmement robuste. Il est toutefois peu performant Ainsi il doit établir une connexion TCP pour chaque requête (pas de session stateless) et il induit donc une charge inutile importante. Par exemple, si une page comporte 3 images, la demande de celle-ci demandera 4 connexions distinctes.
Une pour la page, et une pour chaque image insérée dans celle-ci.
La simplicité, et donc la fiabilité de HTTP, se paie au prix d’une consommation excessive de ressources. HTTP admet 2 méthodes très courantes et d’autres moins usitées. Les plus fréquemment utilisées sont de très loin :
GET Retourne l’objet demandé
POST Demande de stocker l’information (autorisée au sein d’un script)
La commande GET peut être aussi utilisée pour passer des paramètres au serveur. Contrairement à la méthode POST où les paramètres sont passés dans l’en-tête de la page, la méthode GET passe ces derniers dans l’URL derrière le point d’interrogation. Ainsi la requête suivante passe au script ASP Client_INS.asp les valeurs des champs de formulaire Nom et Adresse :
HTTP://www.Monsite.fr/Client_INS.asp?nom=dutilleul&adresse=brive
Parmi les autres on peut citer :
HEAD Retourne des informations sur l’objet
PUT Stocker une copie de l’objet (en HTTP 1.1 seulement)
DELETE Supprimer l ’objet (en HTTP 1.1 seulement)
Les informations adressées au serveur dans une requête HTTP comporte en autres :
User-Agent Type de navigateur
If-Modified-Since Récupère l’objet s ’il est plus récent que la date mentionnée
Authorization Informations d’authentification
Une requête HTTP comprend :
• une ligne de requête (request line), facultative, qui comporte 3 champs : la méthode, l’URL et la version HTTP utilisée par le client.
• un ou plusieurs champs d’en-tête (request header fields), facultatifs, se structurent de la manière suivante : nom du champ et valeur. Exemple :
Date + valeur : Contient la date et l’heure d’envoi du message
• et un corps de texte (entity body), facultatif : parfois utilisé pour utiliser des informations en vrac
La réponse du serveur contient :
• une ligne d’état : elle comporte un code + une description :
• une description de l’information dans l’entête :
Code + Server Type de logiciel serveur, Date Date et heure de la réponse, Content-Type Type MIME de l’objet retourné, …
• l’information attendue