Fonctionnement d’un service de santé au travail en milieu minier

Fonctionnement d’un service de santé au travail en
milieu minier

Les activités dans le secteur minier en phase de construction 

Les mines en phase de construction sont comme tout chantier et les activités y sont diverses et variées. Elles ont la particularité d’être toujours à haut risque. Nous pouvons retenir la liste non exhaustive des activités suivantes :  Empilage et le stockage : que ce soit de matières inflammables et combustibles ou autres.  L’opération des machines et véhicules (conducteurs d’engin de manutention, de levage, de chargeuse ou de camion).  La gestion de la sécurité du site avec le système de management des risque et la surveillance sur le terrain des actons des travailleur par l’équipe de la sécurité qui est déployée dans les poste de travail, ainsi que les inspections faite de manière inopinées ou planifiées.  Les travaux mettant en contact avec l’électricité, il s’agit des équipes de maintenance, d’électriciens qui ne sont pas seulement confrontés aux énergies électriques mais à d’autres énergies : pneumatique, thermique, hydraulique, mécanique et chimique.  Les activités de topographie, sont des activités qui se font à ciel ouverts donc sous le froid, la chaleur et les intempéries. La délimitation des zones d’exploitation est très importante mais également la détections des nappes sous terraine pour ne pas contaminer ces eaux utilisées par les populations. Le tracé des routes et la  pose des canalisations d’eau aussi bien pour le circuit des usines que pour le circuit d’eau potable. La localisation des zones à forer et la localisation sous terraines des gisements est fait par ces équipes dans les mines d’exploitation.  Déforestation : à GCO pour le passage de la drague à travers les dunes il est impératif de faire des activités d’abattage des arbres, bien qu’il n’en existe pas beaucoup dans cette zone «les Niayes». Il faut préciser que cette déforestation sera en période d’après mine réhabilitée grâce aux pépinières et échantillons plantés pour cet effet. La réhabilitation se fera progressivement avec l’avancée des travaux prendra en compte le reboisement des espèces rares retrouvées sur place et les autres espèces qui y existaient.  La démolition et le déplacement des sites historiques qui se trouvent sur le site d’exploitation.  Les excavations pour l’implantation des structures et la construction d’étangs et de canalisation pour l’évacuation des eaux.  L’érection d’échafaudages, systèmes de tours et d’accès pour réduire les risques de chute de hauteur. Le travail en hauteur est omniprésent dans les chantiers de construction et causent des accidents qui engage le pronostic vital et fonctionnel des travailleurs victimes. La chute de personne et de matériaux est aussi bien possible.

Les différents risques dans les mines

Dans les mines on y rencontre toutes les formes de risques auxquels les travailleurs et l’environnement peuvent être exposés. Les causes les plus fréquentes d’accidents impliquent:  Risques physiques :  Chutes de hauteur (chute du haut d’un toit, d’un échafaudage, d’un poteau électrique)  Chute de matériaux et effondrements : Mémoire de fin d’étude en Santé au Travail Master II Absa Séverine Mbow Page 15 Placer sur des planchers en caillebotis, les outils peuvent passer à travers et tomber, ou travailler en hauteur sans sécuriser les matériels utilisé ni balisage de la zone en dessous de la zone de travail, effondrement d’une excavation si l’angle de pose n’est pas bien respecté ou un engin excavateur trop proche des rebords de l’excavation.  Choc électrique et des brûlures : Les électrisations et brûlures électriques se rencontre souvent lors des travaux sur des équipements électriques non consignés, utilisation d’outils non isolants ou défaut de protection individuelle adéquat pour le travail sur l’électricité.  Accidents dus aux équipements mobiles : Dans les travaux de construction plusieurs types d’engin y circulent. Si cette circulation n’est pas bien réglementée, des accidents, des incidents surviendront régulièrement. Dès lors, des conducteurs formés et compétents doivent être aux commandes de ces engins pour minimiser des risques.  Risques chimique : Plusieurs produits chimiques sont utilisés au quotidien, le danger réside dans la banalisation de ces produits courants, qui au long comme au court terme peuvent causer des dommages sur l’organisme et même sur l’environnement. L’avertissement des usagers doit être une priorité surtout dans les entreprises où leur utilisation à de forte concentration et quantité augmente le risque pour les travailleurs. Aussi lors de l’achat des produits, il est important qu’un rapport prix qualité, et toxicité soit faite pour protéger au mieux les utilisateurs. Lors de la livraison, la fiche de données sécuritaire doit impérativement être livrée pour une meilleure information de tout le monde et une organisation adaptée des secours en cas d’accident. Mémoire de fin d’étude en Santé au Travail Master II Absa Séverine Mbow Page 16 L’élimination des déchets chimiques doivent aussi être gérée par les compagnies pour répondre aux normes environnementales.  Brûlures chimique : Se rencontrent souvent chez les maçons lors du mélange du béton. Ces brûlures très souvent dues au manque d’équipement de protection individuelle, où défaut de leur utilisation par les travailleurs. L’utilisation de produits corrosifs comme acides pour le nettoyage des locaux causent aussi de graves brûlures.  Intoxications par inhalation de vapeur de produits : Plusieurs mélanges sont faits dans les lieux de travail, le mélange de peinture et de diluant, de produits décapants et de vernis, dans les secteurs d’activités comme la peinture et la menuiserie. L’inhalation de ses vapeur par les employées est souvent du à leur ignorance sur les dangers et les moyens de protection contre ces dangers.  Risques biologiques :  Maladies contagieuses comme les maladies du péril fécal chez les travailleurs des décharges d’ordure, les éboueurs sans oublier le personnel soignant. La contamination est rapide du fait de la co-activité dans ces chantiers et le manque criard de sanitaire et de vestiaire. Les moyens d’approvisionnement en eau sont insuffisants et les repas pris sur place favorisent le développement de ces affections.