Exploration du tourisme solidaire dans le circuit Antananarivo

LE TOURISME SOLIDAIRE

Le tourisme solidaire est là pour figurer en bonne place et il apparaît ainsi comme une manne à ouvrir surtout en direction du développement local c’est-à-dire au bénéfice des populations locales et de leur cadre de vie et de travail. Les neuf principes qui confèrent au tourisme solidaire la capacité de s’inscrire au cœur d’une démarche de développement durable dans la Région Alaotra Mangoro sont : Le Tourisme solidaire prend son ancrage dans le passé et un espace défini Il s’agit de l’expression du principe initial qui caractérise le tourisme solidaire : l’exploitation humaine et économique dans la Région Alaotra Mangoro ne peut être délocalisée, conférant par la même à celle-ci un caractère de durabilité. Cet ancrage spatial reste par nature immuable, se traduit quelle qu’en soit la finalité, tourisme solidaire, inter culturalité, échange, développement local, par l’activité non loin des émergences.
La vocation touristique de la Région Alaotra Mangoro Ainsi, le second principe qui caractérise le tourisme solidaire s’exprime par sa vocation touristique, mais également par la finalité d’une amélioration de la Région Alaotra Mangoro dans une relation directe et intime entre les produits touristiques, les touristes, et son équilibre physique comme psychologique. Le Tourisme solidaire et l’environnement.
Dès lors se manifeste un troisième principe fondamental qui détermine le tourisme solidaire, à savoir son caractère pluridisciplinaire, rencontre et échange avec les habitants, solidarité, participation au développement local, qui prend appui sur le passé pour se projeter dans l’avenir. Le tourisme solidaire et l’aménagement du territoire
Le quatrième principe de qualification du tourisme solidaire est de s’inscrire résolument dans une problématique de développement local et d’aménagement territorial. La dimension culturelle et identitaire du tourisme solidaire.
Le cinquième principe caractérisant le tourisme solidaire est contenu dans sa dimension sociétale, culturelle et identitaire qui reste toujours aujourd’hui un facteur déterminant de l’organisation urbanistique et de la spatialisation des stations.
Le tourisme solidaire et le progrès social : Un sixième principe qualifie le tourisme solidaire comme facteur de progrès social, sur la base d’une relation équitable, entre les champs de l’économie d’une part, et du social d’autre part.

LE POINT SUR LE TOURISME SOLIDAIRE

Un objet délaissé : Malgré les divers avantages offerts par l’exploitation du tourisme solidaire, la Région Alaotra Mangoro n’arrive pas encore à commercialiser son tourisme du bien être. Le flux touristique étranger demeure insignifiant. Donc, on peut dire que le tourisme solidaire est un objet délaissé. En outre, presque tous les sites touristiques malgaches sont en situation critique, voir même délaissé, car les infrastructures existantes sont dans un état assez dégradé et ne mettent pas en valeur le potentiel important des stations touristiques (voir le cas du tourisme dans la Région Sofia), sans parler des autres sites touristiques des autres régions de Madagascar qui est une île tropicale. Ces stations, même si elles sont petites, contribueront fortement à l’aménagement et la structuration économique des territoires où elles sont situées.
Ces attraits touristiques, délaissés par certains vont nous permettre d’apporter notre humble contribution dans le mémoire proprement dit. Notre posture de jeune chercheur en Tourisme espère innover le regard sur la pratique pour faire développer le secteur Tourisme, surtout dans les milieux ruraux marginaux à Madagascar. Néanmoins, les enjeux sur l’exploration du Tourisme solidaire dans le circuit Moramanga – Lac Alaotra et l’aménagement de la Région Alaotra Mangoro sont nombreux : – du point de vue économique : l’exploration du Tourisme solidaire ne pourra qu’apporter un plus à l’économie de la Région. En effet, l’exploration entraînera automatiquement la création d’emplois au sein de la Région et l’ouverture de la Région sur le plan économique, social et culturel ;- du point de vue social : l’exploration de ces sites et la valorisation des paysages ruraux pourront augmenter le niveau intellectuel de la population locale à travers les diverses formations en vue d’une insertion professionnelle : -leur faire bénéficier également des vertus du Tourisme leur faire connaître et apprendre d’autres modes et hygiène de vie comme l’importance de la propreté, la limitation des naissances, le mode de nutrition, la nécessité de scolariser les enfants.
Par ailleurs, la population locale peut tirer des avantages par le contact et la visite fréquente des touristes étrangers : à travers les échanges de la vie culturelle et de la civilisation. – Du point de vue touristique : le paysage dans lequel baignent les Sihanaka, est fascinant car on a l’impression de rencontrer un oasis au beau milieu du désert, du vert au milieu d’une savane. Ensuite, la présence des différentes infrastructures ne fera qu’amplifier la fréquentation des lieux (hébergement, restauration, espace de bien être, piscine, aires des jeux,…). Ainsi, les touristes peuvent également se mettre en contact et apprécier la vie quotidienne rurale d’Alaotra Mangoro.

REFERENCES SCIENTIFIQUES SUR LE TOURISME SOLIDAIRE

Tourisme solidaire, agritourisme, tourisme rural, tourisme participatif, développement durable, ont été approchés par les spécialistes des sciences humaines, sociales et tourisme. Nombreuses sont les disciplines issues des sciences humaines se donnant comme un objet de recherche comme le tourisme. De l’ethnologie à l’histoire de tourisme, de la sociologie rurale sans oublier l’apport de l’exploration du tourisme solidaire dans la Région Alaotra Mangoro, autant de disciplines ayant traité le même champ de recherche. Les sites touristiques sont un don de la nature. Dès le premier âge de l’humanité, elles ont été recherchées par l’homme pour changer de milieu autre que celui de tous les jours. Au fil des siècles, le tourisme solidaire ne s’est pas cantonné aux applications traditionnelles. Il a optimisé les bienfaits des activités touristiques par des techniques qui se sont, sans cesse, renouvelées et améliorées.
La littérature scientifique sur la question des activités touristiques, plus précisément, sur le tourisme solidaire ne cessent de se développer, grâce à différentes recherches. Partant des grands classiques incontournables, le futur projet se nourrit de tous ces héritages scientifiques sans oublier les littératures scientifiques actuelles sur la question de l’exploration du Tourisme dans la Région Alaotra Mangoro.
Griri, le directeur des Etudes et des Programmes à l’Office du Tourisme en Tunisie a précisé les différentes phases de la stratégie d’exploitation du Tourisme. Comme il a dit, cette stratégie d’exploitation comporte trois phases: La première était l’étape de diagnostic du secteur. La deuxième a été l’identification des axes stratégiques. La dernière phase de la stratégie consiste à la rénovation des infrastructures existantes et de mise à niveau du secteur. En plus, le développement, la protection et la gestion des ressources, ainsi que le développement des ressources humaines et de la recherche scientifique sont exigés pour la bonne marche du Tourisme solidaire. Pour ce dernier volet, la création d’une filière de formation supérieure et professionnelle dans les métiers du tourisme est primordiale puisqu’on souffre actuellement d’un manque de spécialistes dans ce domaine. Il s’agit notamment de la mise au point et du suivi des thèmes de recherche en matière du tourisme solidaire, ainsi que l’intensification de la recherche.

FACTEURS FAVORISANT LA CREATION D’UN CIRCUIT TOURISTIQUE

L’écotourisme est la nouvelle forme du tourisme qui distingue Madagascar des autres pays, mais aussi un nouvel outil pour le développement économique de la Grande île, parce que le secteur tourisme tient le troisième rang dans l’économie malgache après la vanille et l’aquaculture. Par ailleurs, ce secteur même, l’un des piliers de l’économie malgache, est le premier pourvoyeur de devises à l’Etat à son état sous exploité. Donc, par rapport aux îles sœurs, au niveau de l’Océan Indien, l’offre touristique malgache n’a pas pu se positionner à la hauteur pour ne pas autant dire faible. Madagascar reste floue par rapport à la concurrence, entre autre, par manque d’initiative et volonté politique d’exploiter ce secteur et surtout l’identification et la valorisation des sites porteurs pour le développement du tourisme. Donc, Madagascar doit se préparer, face à la crise économique mondiale et surtout les concurrences au point de vue du secteur tourisme, puisque les touristes internationaux du troisième millénaire sont à la recherche accrue des offres et des services qui sont capables de répondre aux propres attentes des touristes surtout les touristes internationaux comme les Français qui sont toujours les plus nombreux à venir à Madagascar (40% de l’arrivée touristique malagasy). Néanmoins, les zones rurales, la nature, la culture et les paysages ruraux constituent des atouts dans le développement du tourisme, car tous les produits touristiques malgaches ne sont pas des produits de luxe. C’est la raison pour laquelle, Louis FRECHETTE, Secrétaire Général adjoint de l’Organisation des Nations Unies estime que : « le développement de nouvelles formes de tourisme liées en particulier à la nature, la vie sauvage, les zones rurales et la culture constitue un potentiel immense pour le développement économique des régions reculées ». Concernant le circuit Moramanga – Lac Alaotra, où se trouve le chef lieu de la Région Alaotra Mangoro, il possède des atouts sur le plan culturel, économique et écotouristique. Des atouts qui ne demandent qu’à être développés pour placer la destination Alaotra Mangoro dans la cour des gagnants.

Table des matières

INTRODUCTION
Problématique
Question de recherche
Objectifs
Méthodologie de recherche
L’approche systémique
L’approche technique, sociale et économique
La recherche documentaire et internet
L’Entretien avec les personnes ressources
Hypothèse de recherche
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL
1.1. Introduction
1.2. Le tourisme solidaire 
1.3. Le point sur le tourisme solidaire 
1.3.1. Un objet délaissé
1.3.2. Un objet de recherche
1.4. Adéquation du Tourisme solidaire avec la réalité du circuit Antananarivo – Moramanga, Moramanga – Lac Alaotra 
1.5. Vers une élaboration des concepts 
1.6. Référence scientifique sur le Tourisme solidaire 
1.7. Conclusion du chapitre 1 
CHAPITRE 2 : EXPLORATION DES POTENTIELS TOURISTIQUES DE MORAMANGA – LAC ALAOTRA
2.1. Localisation de la zone d’études 
2.1.1. Historique de la commune d’Ambatondrazaka
2.1.2. Localisation de la commune d’Ambatondrazaka
2.1.3. Population et démographie
2.2. Facteurs favorisant la création d’un circuit touristique 
2.2.1. Potentialités touristiques du circuit Moramanga – Lac Alaotra
a. Alaotra
b. Mangoro
c. Autres attraits touristiques
2.2.2. Filières d’activités dérivant au secteur touristique
2.3. Facteurs contraignants pour le développement du secteur Tourisme
2.3.1. Environnement physique mal valorisé, mal adapté
2.3.2. Facteurs bloquants liés au développement rural
2.3.2.1. Les problèmes liés à l’agriculture
A. Les problèmes fonciers
B. L’insuffisance de technicien agricole
C. L’insuffisance des moyens (agricoles, matériels)
D. La méconnaissance de meilleur débouché
2.3.2.2. Les problèmes liés à l’élevage
A. La précarité de la santé animale
B. L’inexistence du système d’élevage amélioré
C. L’inexistence de débouché
2.3.2.3. Les problèmes liés à l’artisanat
A. L’inexistence du perfectionnement de savoir faire
B. L’inexistence de débouché
2.3.3. Les facteurs bloquants liés au développement social
2.3.3.1. Les problèmes liés à l’éducation
A. Non scolarisation des enfants
B. L’insuffisance des matériels pédagogiques et du personnel enseignant
C. Absence fréquente des élèves
2.3.3.2. Les problèmes liés à la santé
A. L’éloignement du Centre de Santé de Base (CSB) ..
B. La malnutrition
2.3.3.3. Les problèmes liés à l’insuffisance de la communication : des portes fermées
A. Les voies de communication
B. Les réseaux de communication
C. Les problèmes liés à l’insécurité
CHAPITRE 3 : PROJET DE MISE EN TOURISME DE LA REGION ALAOTRA MANGORO
PAR 2 CIRCUITS : ANTANANARIVO – MORAMANGA ; MORAMANGA – LAC ALAOTRA
3.1. Introduction 
3.2. Le concept du produit proposé 
3.2.1. Contexte et étude de l’environnement externe
3.2.2. Analyse du secteur d’activité
1. Tendance d’évolution du secteur dans les années passées
2. Tendance d’évolution du secteur dans les années à venir
3.3. Le circuit proposé
3.3.1. Antananarivo – Moramanga
3.3.2. Moramanga – Ambatondrazaka
3.4. Le marché du produit proposé 
3.5. Plan marketing
3.5.1. Stratégie de vente
3.5.2. Stratégie de prix
3.5.3. Stratégie de publicité et de promotion
3.6. Les risques possibles
3.6.1. Les principaux risques
3.6.2. Les stratégies proposées pour contourner les risques
3.7. Suggestions pour l’exploration des activités touristiques 
3.7.1. Amélioration des infrastructures d’accueil
3.7.2. Création d’aire de repos sur le lac Antsirika
3.7.3. Installation d’infrastructures récréatives
3.7.4. Aménagement des sites touristiques et culturels
3.8. Conclusion du chapitre 3
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE 
1. Méthode en tourisme
2. Bibliographie générale
3. Bibliographie spécifique
4. Revue et presse
5. Webographie
RESUME 

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