Exploration de prospect petrolier probable par methode sismique

L’abondance de gisement minier contribue à l’épanouissement et au développement économique du pays producteur. Parmi ces gisements, allons distinguer le pétrole. Un des produits qui tient une place prépondérante dans tous les domaines. On dirait même que c’est le pilier de tous les fonctionnements. Sachant que le pétrole a été baptisé « or noir » ce qui veut dire qu’il estime beaucoup de valeurs. Les pays qui possèdent cette richesse et qui gère lui-même cette fortune pourrait assurer son avenir en économie.

Le pétrole est connu depuis des années et son exploitation intensive a débuté au XXème siècle. Malgré son utilité, le nombre du pays qui détient cette richesse est encore insuffisant par rapport aux besoins mondiale, c’est la raison pour laquelle l’augmentation sans cesse du cout et très exorbitante. De plus, la croissance démographique très remarquable impose sa nécessité absolue pour subvenir les différents utilités comme l’huile moteur, le carburant, les produits cosmétiques, quelques médicaments, la construction routière, l’industrie pétrochimique. Grace aux différentes recherches effectuées, des sous-sols de Madagascar réservent du pétrole.

GENERALITES SUR LE PETROLE

Perspective historique

Le 29 août 1859, dans la vallée de Titusville, en Pennsylvanie, le désormais célèbre Colonel Edwin L. Drake, opérateur d’un outil de forage d’exploration, atteint pour la première fois de l’histoire une roche-magasin, i.e. un réservoir de pétrole. La vallée prendra le nom d’Oïl Creek Valley et les terres environnantes seront très tôt envahies par un nombre incalculable de derricks (tour de forage). La même année de cette découverte débutent les travaux de ouverture du Canal de Suez.

Il s’agit d’un tournant capital dans l’histoire de l’humanité, car si « l’économie du XIXe siècle s’est fondée sur le charbon, celle du XXe repose largement sur le pétrole », influençant de manière déterminante l’orientation de l’organisation sociale à l’échelle mondiale. On observa d’ailleurs au cours du siècle une augmentation substantielle de la production pétrolière, à la mesure de la consommation grandissante : la production mondiale en 1900 se chiffrait à 21 millions de tonnes (mt) de pétrole brut, alors qu’aujourd’hui la production s’élève à plus de 3 000 mt. Les traits de l’industrie pétrolière sont essentiellement les mêmes que ceux observés à sa naissance. Il s’agit d’une «industrie d’équipement, industrie de capital ; les coûts fixes sont élevés, mais les coûts variables sont faibles, parfois négligeables d’où la tentation d’accroître la production, le coût marginal de l’unité de production étant très inférieur au prix du marché. D’où le risque de surproduction et de chute des prix.» .

La figure symbolique des débuts de l’industrie pétrolière est très certainement John Davidson Rockefeller. Doué d’un sens des affaires redoutable et éprouvant une réelle aversion pour le risque, cet entrepreneur réussira en quelques décennies à édifier un véritable empire : celui de la Standard Oil (S.O.). Rockefeller sera également le pionnier de l’intégration verticale dans l’industrie : il a été le premier à contrôler l’ensemble des étapes de la filière pétrolière, du « puits à la pompe ». Il a fait ses débuts dans le secteur en aval (raffinage, distribution, commercialisation) pour s’attaquer plus tard au secteur amont (exploration, production).

Définition

Le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d’environ 20 à 350 millions d’années. Qui est appelé aussi « huile » ou « pétrole brut », il provient de la décomposition d’organismes marins (principalement de plancton) accumulés dans des bassins sédimentaires, au fond des océans, des lacs et des deltas

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La transformation de la matière organique en pétrole s’échelonne sur des dizaines de millions d’années, en passant par une substance intermédiaire appelée kérogène. Le pétrole produit peut ensuite se trouver piégé dans des formations géologiques particulières, appelées « roches-réservoirs » constituant les gisements pétrolifères « conventionnels » exploités de nos jours. Le pétrole formé migre et se retrouve parfois bloqué dans différents « pièges à pétrole ».

De la matière organique au pétrole

L’accumulation de matière organique dans les sédiments

La matière organique est issue d’êtres vivants (plancton, végétaux, animaux, etc…). Composée pour l’essentiel de carbone, d’hydrogène, d’azote et d’oxygène, elle forme ce que l’on appelle « la biomasse ». Cette biomasse est généralement détruite par des bactéries mais une faible partie (moins de 1 %) se dépose au fond de milieux aquatiques.

Dans cet environnement pauvre en oxygène, la matière organique est en partie préservée. Elle se mélange ensuite à des matières minérales (particules d’argiles ou sables fins), créant ainsi des boues de sédimentation. Celles-ci s’accumulent par couches successives sur des dizaines voire des centaines de mètres.

La formation du kérogène

Au début de la sédimentation jusqu’à une profondeur d’environ 1 000 mètres sous le plancher océanique, la matière organique contenue dans les boues de sédimentation subit une transformation sous l’action de bactéries anaérobies (vivant en milieu privé d’oxygène). Elles en extraient l’oxygène et l’azote, aboutissant à la formation de kérogène.

Il s’agit d’un composé solide divisé sous la forme de filets au sein des sédiments, contenant surtout du carbone et de l’hydrogène.

La maturation du kérogène en pétrole

Par leurs propres masses et à la suite de leur couverture par de nouveaux dépôts, les couches sédimentaires s’enfoncent naturellement dans la croûte terrestre. Au cours de ce phénomène et au-delà de 1 000 mètres de profondeur sous le plancher océanique, les résidus minéraux des boues de sédimentation se solidifient en une roche relativement imperméable. Appelée « roche-mère », cette formation piège le kérogène.

La roche-mère subit également un enfouissement. Le kérogène est donc soumis à des pressions et des températures géothermiques de plus en plus élevées, augmentant d’environ 3°C tous les 100 mètres. À une température supérieure à 60°C, ce qui correspond à un enfouissement d’environ 1 500 à 2 000 mètres, le kérogène subit un craquage thermique, appelé également « pyrolyse ». Cette transformation chimique élimine l’azote et l’oxygène résiduels pour laisser de l’eau, du CO2 et des hydrocarbures, molécules exclusivement composées de carbone et d’hydrogène. Le mélange d’hydrocarbures liquides est appelé pétrole brut.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CONCEPT GENERALE ET PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PETROLE
CHAPITRE II : CONTEXTE GEOLOGIQUE ET GEODYNAMIQUE DE MADAGASCAR
CHAPITRE III : DELIMITATION ET CONTEXTE GEOLOGIQUE DE LA ZONE D’ETUDE
PARTIE II : METHODOLOGIE APPLIQUEE A L’EXPLORATION
CHAPITRE I : RECONNAISSANCE GEOLOGIQUE
CHAPITRE II : METHODE SISMIQUE
CHAPITRE III : FORAGE D’EXPLORATION
PARETIE III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES DONNEES
CHAPITRE I : PRESENTATION DE DONNEES SISMIQUES
CHAPITRE II : INTERPRETATIONS DE DONNEES SISMIQUES
CHAPITRE III : SYNTHESES DE RESULTATS ET PERSPECTIVES
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES
ANNEXES
TABLES DES MATIERES
RESUME

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