EXPLOITATION DES DONNEES, ANALYSE ET SUGGESTIONS

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Suggestion pour la résolution des problèmes

Une meilleure éducation ne doit pas se cantonner au fait du hasard. Elle puise son fondement sur l’expérience. Elle est évolutive et une bonne éducation d’aujourd’hui pourra être mise en cause emaind ; mais il existe une aspiration formative tendant vers l’idéal. Mais avant de le préciser, voyons successivement la position de l’école où une grande liberté règne, celle de l’autorité aussi et ce qui serait mieux dans la CISCO.
Nous avons su que l’imposition absolue, des surveillants -cibles sur les élèves problématiques ne produit pas beaucoup ’effetsd positifs. Et qu’en serait-il si nous essayions d’assouplir les règlements comme le cas de Summerhill1 ? C’est une école autogérée, fondée en 1921 dans la région de Londres par Neill Alexandre Sutherland, né en Ecosse, ayant reçu une éducation très sévère dans une société religieuset puritaine. Il a un niveau équivalent à celui d’un enseignant. « C’est sur la base de cette expérience qu’il a 2 Ce pédagogue sans précédent prime la liberté desnfantse. fondé l’école. »
Comment cela se déroule ? On a hébergé des enfantsdans un endroit où ils sont livrés à eux-mêmes quant à la discipline. De ce fait, même si le désordre régit dans leur dortoir, personne n’intervient. Autrement dit, la directive de soigner les chambres appartient aux enfants. « Les élèves ne sontsoumis à aucune inspection de chambre, et personne ne range leurs affaires. »3 Ce à quoi on veut en venir est de montrer la possibilité aux élèves d’épuiser leur désir. Une fois satisfaits, ils s’adonnent à d’autres travaux plus profitables .
Il faut et il suffit que l’enfant ait connu jusqu’a u bout un intérêt pour qu’il passe a un autre, plus positif et plus simple , toute action des adultes, indifférente à la liberté des élèves serait condamnable. Cette restriction a pour objectif de conscientiser ces petits êtres que les adultes acceptent s’ils veulent devenir leurs amis. Ces derniers devraient soutenir l’enfant malheureux qui a des problèmes même au risque d’être accusés comme les complices d’élèves récalcitrants. Aucun enfant n’est rebelle sans motif. Ce pendant, l’indocile peut affecter les autres. Et comment pourra-t-il aimer ses semblables sans s’adorer lui-même ? Néanmoins, la vie quotidienne offre le spectacle d’enfant, ayant vécu dans la liberté plus coopératif que le réprimé. Par extrapolation, les élèves renvoyés dûsaux comportements agressifs sont victimes de besoin non satisfait. Ce sont quelquefois des gosses ayant des difficultés dans la famille où à l’école. Ces souffrants adoptent une attitude indifférente.« La haine engendre la haine et l’amour engendre l’amour. »1 Ce qui fait que le jeune doit vivre en tant que tel et non pas suivre rigoureusement la volonté des parents, ni celle des enseignants prônée meilleure. C’est aussi : « Le souci de respecter la personnalité de l’enfant et la dignité de l’homme »
Une éducation à l’encontre de la liberté est considérée comme une formation robotique dans la mesure où l’éducateur oblige l’apprenant à le suivre sans se soucier de fonder le raisonnement. Un robot est une invention mécanique tendant à exécuter un programme préétabli par l’inventeur. Et une telle formation dénature l’être humain.
Et si nous revenons sur le cas de Summerhill, les enfants sont très libres. Comme résultat, ils sont sains et dépourvusde crainte et de haine parce qu’ils se sentent acceptés. Mais il est question maintenant de savoir si cette liberté absolue s’avère nécessaire aux élèves du Lycée ou du CEG de Toliara I. Face à cette hésitation, voici une question : La liberté n’est-elle pas un fardeau ? Un élève à Summerhill, par exemple, après avoir rassuré le responsable arrive à payer une assiette cassée par l’économie de la somme réservée à ses goûters. Pourtant, le total de la valeur des goûters journaliers d’un élève à Tuléar équivaut-il au prix d’une assiette au marché ? Et is l’enfant brise les vitres du Lycée, quand est-ce qu’il rassemblera l’argent suffisant pour les rembourser ? Evidemment, un élève issu d’une famille à niveau de vie moyen trouve trop de peine pour pouvoir réunir la somme suffisante. De ce fait, laisser une liberté absolue aux élèves cause de sérieux problèmes. Laéussiter dépend beaucoup de moyens financiers et de comportement consciencieux des têtus. La masse de casse peut assurer le remboursement mais à défaut de celle-ci, la situation comporte un risque. Et une telle analyse nous envoie à l’observation d’un simulacre de fleuve et du moulin à eau comme l’illu stration d’une situation éducative .

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CADRE D’ETUDE ET IMAGE DES SURVEILLANTS
1-Situation géographique de Toliara I et étude théorique des cadres de la recherche
2-Les surveillants aux yeux des élèves, des parents et des professeurs
3- Les élèves vus par les surveillants
4- Le système d’encadrement adopté par les surveillants
DEUXIEME PARTIE: EXPLOITATION DES DONNEES, ANALYSE ET SUGGESTIONS
1- Analyse de la fonctionnalité du système d’encadrement
2- Commentaire des niveaux d’instruction et d’expérience professionnelle des surveillants
3- Analyse des causes des problèmes des élèves
4- Suggestions pour la résolution des problèmes
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE