Exercices d’évaluation pour l’enseignement d’exploration en SES
Ne cherchez pas les robots. Il n’y en a pas. Ou plutôt si, il y en a un. Un seul qui pose et colle les pare-brise. Tout le reste est forgé, plié, assemblé, embouti et vissé à la main. A Pitesti, (en Roumanie), la « Logan » (de Renault), est fabriquée « à l’ancienne ». (…) « Une Logan passe par 1500 paires de mains avant d’être livrée, explique son directeur. Le montage dure 27 heures. Dans une usine occidentale, la moyenne tourne autour de 15 heures, mais 1000 à 1500 robots sont nécessaires. La robotisation de Pitesti coûterait 150 millions d’euros. L’équation économique en Roumanie nous permet de privilégier l’emploi plutôt que la modernisation de l’outil industriel ». Avec des salaires mensuels de 200 euros, les employés de Dacia coûtent en effet bien moins cher que des automates pilotés par ordinateur.Les effets incitatifs des permis négociables s’apparentent beaucoup à ceux des taxes. Un marché des permis de polluer favorise la mise en place des équipements antipollution les plus efficaces […]. Si l’Etat souhaite diminuer la pollution dans le temps, il pourra élaborer des permis réduisant la quantité de pollution autorisée selon un niveau fixé chaque année. Ce type de restriction progressive des permis négociables a été utilisé aux Etats-Unis pour limiter la quantité de plomb dans l’essence au début des années 1980. Des mesures reposant sur une idée analogue ont récemment été adoptées pour contrôler d’autres formes de pollution de l’air comme la pollution par dioxyde de soufre.
Celui qui est incommodé par les odeurs de la porcherie voisine ou par le bruit de la circulation de l’autoroute qui passe sous ses fenêtres subit un effet externe négatif : son bien-être est réduit par les activités des autres sans qu’il ait pu marchander une contrepartie. Logiquement, il faudrait donc déduire cette perte de bien-être du bénéfice du producteur de porcs ou des concessionnaires d’autoroutes. Mais sur le marché, rien ne les y contraint(…). L’Etat doit parfois intervenir, car le marché amène à prendre des décisions qui ne sont pas forcément optimales, puisque les externalités ne sont pas prises en compte.En 2005, 23% des diplômés du supérieur sont chefs d’entreprise et professions supérieures 5 ans après la fin de leurs études En 2005, 45% des employés et ouvriers sont détenteurs du brevet Les diplômés du supérieur sont moins souvent au chômage que ceux qui possèdent le brevet ou moins, 5 ans après la fin de leurs études Les diplômés du supérieur ne sont pas du tout au chômage 5 ans après la fin de leurs étudesConcernant la participation au travail domestique, l’attitude des parents reste très sexuée : les filles en font toujours plus. Au-delà de l’acquisition des savoir-faire, cet apprentissage spécifique les prépare à l’acceptation du rapport social particulier qui se noue entre homme et femme, qui se définit par la « relation de service ».
Les garçons contrairement à leurs sœurs, sont plus facilement dispensés de tout souci domestique car leur temps et leur espace concernent plus précocement d’autres univers que celui de la famille. Les activités extérieures, les choix scolaires et les anticipations professionnelles contribuent à forger cette identité au masculin. On pourrait sans doute parler de transmission d’un « habitus professionnel » aux garçons, et d’un « habitus domestique » aux filles, mais sans ignorer en même temps qu’il existe aussi un « habitus professionnel » transmis aux filles par leurs mères, de plus en plus souvent actives.On ne naît pas spontanément apte à vivre dans le monde social des humains. Au cours de son existence, chaque individu, doit apprendre les et les propres à la société et aux groupes dans lesquels il vit. Les sont les règles sociales qu’il faut respecter et qui définissent le comportement approprié ou attendu dans la vie sociale, alors que les correspondent aux principes, aux idéaux jugés souhaitables ou non dans une société. Cet apprentissage se fait en et à pendant l’enfance à travers la mais se prolonge tout au long de la vie, au travail, par les médias, les amis. « Par pratiques culturelles, on entend généralement l’ensemble des activités de consommation ou de participation liées à la vie intellectuelle et artistique, qui engagent des dispositions esthétiques et participent à la définition des styles de vie : lecture, fréquentation des équipements culturels (théâtre, musée, salle de cinéma, salle de concerts, etc.) usages des médias audiovisuels, mais aussi pratiques culturelles amateurs ».