Exercices de communications
Il devient sémantique lorsque l’on peut l’associer à un élément réel. Le SCIÈNE est un poisson. On peut l’utiliser dans une phrase mais on ne peut pas se le représenter. long, ou mieux, si l’on en voit une photographie, le SCIÈNE devient figural. On en a une image. Certains pêcheurs de l’Atlantique savent où, quand et comment le pêcher, ils en connaissent le goût et savent le cuisiner, le conserver ou le commercialiser. En somme, ils savent quoi faire avec le SCIÈNE . Pour eux c’est comportemental.
Cette activité se déroule en équipe de deux personnes, assises l’une face à l’autre et séparées par un paravent assez haut pour ne pas avoir de contact visuel. On remet un casse-tête en forme de «T» (découpage en 5 morceaux) à chacun des participants. L’un des participants a un casse-tête déjà fait et l’autre a un casse-tête à résoudre. Les formes sont identiques mais pas les couleurs. Les joueurs ne le savent pas…ils le découvriront peut-être s’ils ont une bonne communication mais, chose certaine, cela rendra la tâche difficile. La mise en situation est la suivante : celui qui a le casse-tête à faire est un représentant des ventes en voyage d’affaires à l’étranger, qui doit présenter un produit à un acheteur potentiel. Il a reçu le produit en pièces détachées. Il contacte l’ingénieur à son entreprise de son pays d’origine et lui demande des explications par téléphone pour assembler le produit. L’ingénieur doit expliquer au vendeur comment faire le casse- tête. Au début du jeu, la communication est bidirectionnelle mais, vers la mi-temps, on annonce qu’il y a un problème au niveau du satellite qui transmet la communication téléphonique. Le vendeur entend l’ingénieur mais ne peut pas lui parler puisque ce dernier ne l’entend plus. On donne environ 20 minutes aux participants pour essayer de faire un casse-tête puis on fait un retour. En général, les conclusions qui s’imposent d’elles-mêmes sont qu’un contact visuel est préférable et que coder un message pour qu’il soit bien décodé n’est pas évident puisque chacun a sa façon d’interpréter et qu’une communication unidirectionnelle n’est pas du tout efficace et souvent frustrante.
Consigne : Les personnages font appel aux perceptions visuelles. D’autres exemples connus peuvent aussi bien servir. L’intention est d’amorcer une discussion avec les participants pour les amener à réaliser que notre jugement est toujours altéré par nos perceptions. Comprendre l’impact sur la prise de décision, sur les relations. Discuter des positions que l’on peut adopter pour réduire les mauvaises perceptions. Votre chef de service vous fait parvenir une note de service qui se lit comme suit: Les délais de réponses aux clients sont trop longs, veuillez faire preuve de diligence, afin de réduire le temps de réponse aux plus brefs délais possibles… Selon vous, que veut dire votre chef de service par «faire preuve de diligence »? Aussi, que veut-il dire quand il parle de «plus brefs délais possibles» ?
Qu’en est-il ? Nous avons parlé des communications interpersonnelles comme étant essentielles pour assurer l’harmonie des relations et l’efficacité de la production. Pourtant, toutes ces relations s’inscrivent dans un ensemble plus complexe encore. La qualité de la production ne dépend pas uniquement du petit ensemble qu’est l’équipe de travail; il est fonction aussi de la qualité des relations que l’on va établir avec l’ensemble des collaborateurs, dans l’usine ainsi qu’à l’extérieur (vendeurs, fournisseurs, clients, etc.). Réfléchissez à des situations vécues encore récemment avec ces collaborateurs. Les résultats de vos transactions furent-ils fructueux ou… désastreux ? Le réseau de communication constitue cette trame, cet ensemble de relations formelles et informelles qui se tissent normalement dans toute organisation, quelle que soit sa taille et sa complexité. Formellement, ce réseau décrit aussi bien les dirigeants desquels on dépend, que ceux qui dépendent de nous, ainsi que des collaborateurs avec lesquels on transige, que ce soit en terme d’autorité ou bien de positions stratégiques. Il réfère à l’information dont nous avons besoin ou que les collaborateurs internes ont besoin pour fonctionner et exécuter leurs tâches. Informellement, le réseau peut être semblable ou différent et concerne ces relations personnalisées que nous établissons par affinité ou bien encore par utilité. Il a pour objet de maintenir l’appartenance, de nous rassurer et de nous informer sur les tendances de l’Organisation, mais auquel on ne peut que difficilement avoir accès par le processus habituel. Toutes et chacune, ces structures requièrent que l’on donne et que l’on échange des informations nécessaires au fonctionnement de l’entreprise ou bien encore pour assurer notre équilibre social et affectif.