Le nom de votre machine est indiqué dans le prompt (la série de caractères qui précède le curseur dans une fenêtre où on peut taper des commandes). Par exemple, le prompt de chaland
est, avec la config conscrits :
bireme ~ $
Le prompt (en bon français : l’invite) affiche également le répertoire où vous vous trouvez; par exemple, si vous travaillez sur drakkar
et que vous êtes dans votre répertoire Rapport
, le prompt sera :
bireme ~/Rapport $
Évidemment, tout dépend de votre configuration; il se peut qu’elle n’affiche pas le nom de la machine, et se limite à un $
. Pour afficher le nom de la machine si celui-ci n’est pas indiqué par défaut, vous avez plusieurs solutions :
- Taper
uname -n bireme
La commande
uname
affiche diverses informations sur le système; l’option-a
donne l’ensemble de ces informations (nom de la machine, système d’exploitation et sa version, etc). - Taper
hostname
biremeaffiche le nom de la machine sur laquelle vous êtes logué. Cette commande fait en fait appel à
uname
, et est parfaitement standard. - Afficher le contenu de la variable
HOSTNAME
avececho
:echo $HOSTNAME bireme
Nota bene : la variable
HOSTNAME
n’est pas définie dans toutes les configurations.
Repérez d’abord l’emplacement physique de l’imprimante. Ensuite tapez qui
et orientez vous…. L’imprimante est surnommée josianne
, vous n’aurez donc pas de mal à repérer prao
et felouque
.
Il faut utiliser les options de qui
permettant de spécifier une salle. Ici, c’est Jourdan qui nous intéresse; on tape donc :
bireme ~ $ qui -jourdan
ou encore
bireme ~ $ qui j
Si quelqu’un est logué, son nom figure en dessous du nom de la machine, parfois entre crochets (s’il n’a pas touché son clavier depuis quelques minutes, mais aussi s’il travaille avec emacs
, s’il utilise Netscape, ou s’il joue à un jeu…).
Cette fois-ci, c’est la carte de l’Infi que l’on demande. On tape :
bireme ~ $ qui -46
Avec la config conscrits, les tuteurs ont leur nom souligné, afin d’être facilement localisables et joignables.
Il suffit de taper date
. Attention, par défaut la date est en anglais…
Avec la plupart des horloges numériques, la date apparaît quand on clique sur l’horloge.
pot
par défaut affiche le menu du jour, midi et soir. Elle peut prendre différentes options : hier
, demain
, semaine
. Pour savoir quel était le menu d’hier, il faut taper :bireme ~ $ pot hier
Vous disposez de la commande cal
(calendrier) pour savoir cela. Sans arguments, cal
affiche le calendrier du mois en cours. On peut aussi lui préciser le numéro du mois (entre 1 et 12) et l’année (entre 1 et 9999). Si vous êtes né en mars 1982, vous tapez donc :
bireme ~ $ cal 3 1982
cal
lancé par défaut est différent de celui des stations Sun et a tendance à mettre des couleurs repoussantes. Pour pallier ce problème, tapez /usr/bin/cal
au lieu de cal
.Vous voulez savoir qui se trouve présent informatiquement sur drakkar
; vous avez deux solutions :
- Connectez-vous sur
drakkar
, en tapant :paquebot ~ $ drakkar
Et tapez
who
: une liste s’affiche, indiquant le nom de login de l’utilisateur, le type de terminal qu’il utilise, la date et l’heure à laquelle il s’est logué et depuis où il est connecté. Repérez votre nom dans cette liste…Les types de terminaux apparaissent sous la forme
pts/numéro
, à l’exception d’un seul, qui s’appelleconsole
: c’est le terminal associé physiquement à la machine; la personne loguée sur la console est donc celle qui est physiquement loguée surdrakkar
. - Vous pouvez aussi vous servir de la commande
finger
, sous la forme suivante :paquebot ~ $ finger @drakkar
Vous obtenez ainsi des renseignements sur les personnes présentes sur
drakkar
, de façon un peu plus complète qu’avecwho
: nom de login, nom complet, type de terminal (TTY
-«ti ti ouaille»; TeleTYpe), idle time, date et heure du login, endroit depuis lequel la personne est loguée.L’idle time est théoriquement le temps depuis lequel la personne n’a pas touché son clavier; c’est cependant une donnée peu fiable, dans la mesure où des «jeux» comme
xkobo
,emacs
ouNetscape
ne sont pas considérés comme utilisant le clavier.
Vous auriez pu utiliser ces méthodes pour savoir qui se trouvait physiquement sur vedette
, dans l’exercice 3, en regardant qui se trouvait sur la console.
Il faut taper
finger mlnguyen
Dans le texte qui s’affiche figurent divers renseignements : le nom de login (Login name: mlnguyen
), le nom complet (In real life: Marie-Lan Nguyen
) ainsi que la promotion et la branche :
Directory: /users/98/litt/mlnguyen
C’est une littéraire de la promotion 1998.
Il y a aussi diverses indications : dernière fois qu’elle s’est logué sur la machine sur laquelle vous vous trouvez, si elle a lu son mail récemment.
Il y a aussi une ligne Plan
, et une autre Project
. Elles correspondent à deux fichiers qui se trouvent sur le compte de l’utilisateur, qui y fait figurer diverses informations personnelles. Le .plan
contient plusieurs lignes, et le .project
en contient une seule.
C’est la commande whoami
qui permet de faire cela.
Autres manières de procéder :
- Vous pouvez afficher le contenu de la variable
USER
, de la façon suivante :echo $USER
Cependant, celle-ci n’est pas nécessairement toujours définie.
- Vous pouvez taper
id
, qui affiche le login et le groupe de l’utilisateur, accompagné de deux numéros, l’uid (user identification : le numéro de l’utilisateur) et le gid (group identification : numéro du groupe).id
se prononce aille-di.
rwrite
envoie des messages qui apparaissent dans la console du destinataire (il faut donc qu’il soit logué). Exemple d’utilisation :
bireme ~ $ rwrite toto@drakkar Salut, tu manges au pot? ^D
De son côté, Toto voit apparaître ceci dans sa console :
Message from titi@corvette on /dev/pts/4 at 15:12 ... Salut, tu manges au pot? <EOT>
talk
(ou mieux : ytalk
) est une conversation interactive entre deux personnes ou plus. La demande de talk se fait de la même façon que pour écrire un rwrite
:
bireme ~ $ ytalk toto@drakkar
Toto reçoit un message dans sa console, et répond par
On quitte la conversation en tapant ^C
.
Pour une présentation complète de ce programme, allez voir le cours des tuteurs sur ytalk.