Conclusion et solutions possibles

Le budget de trésorerie présente pour les mois de janvier, février et avril un solde négatif qu’il importe de corriger. À partir de ce constat, plusieurs solutions sont possibles :

–    mobiliser les créances, c’est-à-dire transformer en liquidités les créances clients avant leur échéance par le biais des effets de commerce remis à l’escompte (opérations de refinancement). Cette procédure peut être envisagée si l’encours client est représentatif de clients institutionnels (tour-opérateur, comité d’entreprise, …),

–   recourir à des crédits bancaires, tels que le découvert permanent ou le crédit saisonnier,

–   reculer les échéances fournisseurs en sollicitant dans ce cas d’espèce un allongement du crédit de 30 jours,

–    faire le moins de crédit possible au client. Cette solution paraît assez difficile compte tenu du fait que la grande majorité des clients (70 %) paient au comptant,

–   retarder les investissements en reportant au mois de mai la décision de renouveler le parc  VTT.

Dans l’exemple présent, il semble que la meilleure et unique solution soit de recourir au crédit bancaire, la situation étant temporaire. On joindra à l’appui de la demande, le budget de trésorerie constitué et  on devrait  normalement  obtenir cette  autorisation  de découvert.  Il faudra cependant  en  chiffrer le coût  car cette  opération  provoquera des  agios :  intérêts , commissions et frais.

Budget en cas de campagne publicitaire auprès des écoles 

BUDGET DE TRÉSORERIE

On apprécie ici la puissance et l’utilité d’un tableur puisque tous les calculs sont effectués instantanément et le résultat obtenu de suite. Quel temps faudrait-il pour arriver au même résultat si l’on disposait d’une simple calculatrice ? ? ?