Le commerce international est devenu depuis quelques années, surtout avec le développement fulgurant des transports une variable importante dans l’économie contemporaine des Nations du monde. Il permet aux pays à revenu élevé de soutenir et renouveler leur tissu industriel en se gardant la maîtrise de l’innovation. Aux nouveaux pays émergents, de tirer des ressources nécessaires à leur expansion économique sur le plan mondial.
L’exportation autorise l’accès à des marchés étrangers. Alors, le pays exportateur va pouvoir bénéficier du développement économique et financier d’un autre pays, ce qui implique une croissance et un accroissement au niveau de la rentabilité économique. De ce fait, le pays sera capable de réguler ses ventes, dans le cadre d’une activité saisonnière et gagnera en notoriété sur le plan international. En s’adressant aux marchés extérieurs, l’économie ne peut être qu’une économie d’échelle.
LA SITUATION ACTUELLE DES PAYS EXPORTATEURS DES MATIERES PREMIERES NE PERMET PAS UN DEVELOPPEMENT DE LEURS EXPORTATIONS
Définition
Définition de l’exportation
Entendre le mot EXPORTATION, nous mène directement à penser à la relation internationale, c’est-à-dire qu’il y a communication aux moins entre deux pays différents, l’un envoi et l’autre reçoit.
Etymologiquement l’exportation est « l’action de porter en dehors », ce qui nous a permis à le définir comme :
L’action de sortir des biens, des marchandises (produits naturels ou fabriqués) du territoire national vers le pays étranger auquel on les vend ;
Ou encore le fait de céder des produits et/ou services destinés à être commercialisés etvendus sur le marché étranger. On distingue entre les sociétés totalement exportatrices dont la cession porte sur l’ensemble de sa production, et les sociétés partiellement exportatrices, dont la cession porte plutôt sur une partie de sa production. Nous pouvons aussi dire que l’exportation consiste à expédier hors du territoire douanier des marchandises d’origine communautaire ou des marchandises originaires de pays tiers à l’Union qui ont fait l’objet d’une mise en libre pratique ou d’une mise à la consommation sur le territoire communautaire. Aucune marchandise ne peut sortir du territoire douanier sans avoir fait l’objet d’une déclaration en douane, donc payer des redevances douanières et procéder à la présentation des licences d’exportation. Toute exportation doit donner lieu à une déclaration en douane.
L’exportation est accessible à toute personne physique ou morale réalisant des opérations commerciales à titre habituel. Elle doit disposer d’un numéro unique d’identifiant communautaire appelé Economic Operator Registration and Identification (EORI) . Dans un cas particulier comme l’exportation des entreprises, les exportations sont les ventes déclarées par les entreprises du secteur à l’exportation (c’est à dire hors du pays de résidence) et qui comprennent les livraisons intracommunautaires. Les données collectées et publiées sur les exportations proviennent de l’enquête annuelle d’entreprise (EAE). Leur ventilation est présentée par secteur d’activité et par branche.
Dans ce cas les exportations se différencient de celles recensées par les douanes car elles correspondent aux seules exportations directes réalisées par les entreprises. Les statistiques douanières peuvent, par ailleurs, être ventilées par produit Il est important de préciser que les échanges effectués entre les différentes communautés de l’Union Européenne (UE) sont qualifiés d’introduction ou d’expédition et non d’exportation.
L’exportation à quelques règles d’or à respecter donc elle demande beaucoup de réflexion et exige quelques techniques capables de réussir la démarche, pour cela il faut .
Etudier les caractéristiques du marché étranger : tenir compte des différences culturelles (langue, rythme de vie, façon de penser, habitudes, coutumes, …), c’est-à-dire
– Discerner les risques liés à l’export (prospection non aboutie, risque de change, risque d’insolvabilité,…) et penser, par exemple, à la conclusion d’un contrat d’assurance, qui couvre les éventuelles pertes.
– Déterminer les coûts d’approches des marchés étrangers : car ils sont souvent importants et peuvent faire l’objet d’un prêt spécifique auprès d’une banque.
– Se munir des données essentielles pour la mise en place du projet d’exportation.
Les avantages de l’exportation
L’exportation est un régime d’échange de produits et/ou services susceptibles de générer plusieurs avantages pour l’entreprise exportatrice et surtout pou son pays. Elle permet de :
-augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise exportatrice et le PIB du pays exportateur en prospectant de nouveaux marchés étrangers.
-augmenter la rentabilité grâce aux économies d’échelle.
-gagner en notoriété en intégrant des marchés mondiaux et faisant connaître le nom de l’entreprise et celui de son pays.
-dynamiser l’entreprise par l’instauration de nouvelles stratégies de développement qui concordent avec les exigences des marchés étrangers.
-acquérir des connaissances et compétences capables de lui faire gagner de l’expérience, à l’échelle internationale.
-bénéficier de quelques exonérations (fiscales, douanières,…) et de facilités de fonctionnement.
-augmenter la marge bénéficiaire.
-développer un esprit innovateur grâce au côtoiement de cultures différentes.
Les freins à l’export
Bien que l’exportation représente déférents avantages, elle a tout de même quelques limites
-problème de change : les échanges s’effectuent par le biais de différentes monnaies (euro, dollar américain, livre sterling, yen,…). Sachant que les taux de change sont constamment flottants, et que les prix des transactions sont souvent fixés à l’avance, la société exportatrice risque de subir une perte provoquée par la dépréciation de la monnaie.
Donc Le pays exportateur risque lui aussi une dépréciation de sa monnaie en exportant une grande quantité de sa production.
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