Evolution des DAP
Comparaison des densités de glossines des différentes mailles avant et en cours de suppression La figure suivante montre la distribution des DAP de glossines en fonction des mailles et de la période. En février, aucune capture n’a été enregistrée dans la maille P5 qui avait enregistré la DAP la plus élevée en octobre. Et en plus en février il n’y a que 6% des mailles (P8 et O8) où des glossines ont été capturées.
Réduction des DAP après le début de la suppression dans le bloc 2
Le tableau ci-dessous donne les pourcentages de réduction des densités glossiniennes dans chaque maille, après la première série de DAPLes résultats obtenus ont montré un taux de réduction dans les mailles infestés de 83,3%, après une première série de DAP post pose pièges imprégnés. Les deux séries de DAP n’ayant pas des distributions normales (One-sample Kolmogorov-Smirnov test, p<10-3). La différence entre les deux séries de mesure n’était pas significative si l’on considérait toutes les mailles échantillonnées (Wilcoxon rank sum test, p-value = 0,08). En revanche, si l’on compare les DAP entre les mailles ayant été trouvées infestées lors de l’enquête de base (0ct-2012), la différence était significative, la seconde mesure de DAP étant très inférieure (Wilcoxon rank sum test, p-value = 0,002). Cela s’illustre bien si l’on examine l’évolution des DAP dans les mailles O8, O9, P8, P9, où un autre projet était en cours au cours de l’année 2012 (essai de moustiquaires pour Vestergaard). Nous avons conservé ici les données de captures qui étaient réalisées à plus de 50 m du filet imprégné, où celui-ci n’avait plus d’impact.
Elimination dans le bloc1 (Kayar)
Des résultats antérieurs à notre étude avaient révélé un taux de mortalité de 16 ± 6% à Kayar alors que le taux de recapture y était de 5,66 ± 4,30%. Au cours de nos travaux, le suivi après lâchers de mâles stériles dans ce bloc a donné les résultats illustrés dans le tableau ci-dessous. La durée de vie moyenne était estimée à 5,8 jours, et la demi-vie à 3,7 jours, similaires à ce qui avait été trouvé pendant l’étude de compétitivité. La figure suivante illustre un modèle de probabilité de présence des glossines sauvages dans ce bloc. On constate que les captures maximales ont été observées précisément dans les habitats prédits comme favorables.