Mémoire Online: Évaluation d’une technique de dépistage de l’artériopathie chronique obliterante des membres inférieurs au stade asymptomatique en médecine générale
ABREVIATIONS
TABLE DES MATIERES
I. INTRODUCTION
I.1. L’Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs
I.1.1. Définition et données épidémiologiques
I.1.1.1. Définition
I.1.1.2. Diagnostic et symptômes de l’AOMI
I.1.1.3. Etiologie
I.1.1.4. Incidence et prévalence de l’AOMI
I.1.1.5. Facteurs de risque
I.1.1.6. Morbidité et mortalité
I.1.1.7. Diagnostic différentiel
I.1.2. Examen clinique
I.1.2.1. Signes fonctionnels
I.1.2.2. Signes physiques
I.1.3. Explorations complémentaires
I.1.3.1. Evaluation des répercussions hémodynamiques
I.1.3.2. Topographie lésionnelle
I.1.3.3. Evaluation de l’atteinte des autres territoires artériels
I.1.4. Classification de l’AOMI
I.1.4.1. Classification de Leriche et Fontaine
I.1.4.2. Classification HAS actuelle
I.1.5. Prise en charge thérapeutique de l’AOMI
I.1.5.1. Correction des facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables
I.1.5.2. Limiter le processus d’athérothrombose
I.1.5.3. Amélioration de l’insuffisance artérielle
I.2. Le dépistage de l’AOMI
I.2.1. Critères d’un bon outil de dépistage
I.2.1.1. Définition du dépistage
I.2.1.2. Critères d’un bon test de dépistage
I.2.1.3. Performances diagnostiques d’un test de dépistage
I.2.2. Méthodes historiques de dépistage d’AOMI
I.2.2.1. Dépistage par interrogatoire
I.2.2.2. Dépistage par examen physique
I.2.3. L’index de pression systolique de cheville (IPS)
I.2.3.1. Définition de la valeur seuil
I.2.3.2. Calcul de l’IPS
I.2.4. Autres appareils et méthodes de dépistage de l’AOMI
II. MATERIEL ET METHODE
II.1. Description de l’étude
II.2. Formation de l’investigateur
II.3. Population étudiée
II.4. Appareils de mesure de l’IPS
II.5. Déroulement des mesures
II.6. Méthode statistique
II.7. Ethique
III. RESULTATS
III.1. Description de la population
III.1.1. Nombre de sujet analysés
III.1.2. Facteurs de risque cardio-vasculaire
III.2. Mesures de l’IPS par la méthode de référence
III.2.1. Mesures des pressions
III.2.2. Index de pression systolique
III.2.3. Diagnostic d’AOMI
III.2.3.1.Diagnostic d’AOMI pour ABI-HIGH
III.2.3.2.Diagnostic d’AOMI pour ABI-LOW
III.2.3.3.Diagnostic d’AOMI pour ABI-MEAN
III.2.4. Durée de l’examen de référence
III.3. Mesures de l’IPS par le tensiomètre automatique
III.3.1. Mesures des pressions
III.3.2. Index de pression systolique
III.3.3. Diagnostic d’AOMI
III.3.4. Durée de l’examen par le tensiomètre automatique
III.4. Performances de l’IPS par tensiomètre automatique
III.4.1. Performances diagnostiques selon la méthode de référence ABI-HIGH
III.4.2. Performances diagnostiques selon la méthode de référence ABI-LOW
III.4.3. Performances diagnostiques selon la méthode de référence ABI-MEAN
III.5. Comparaison des deux techniques
III.5.1. Comparaison des IPS par tensiomètre automatique et par méthode de référence (modalité ABI-HIGH)
III.5.2. Comparaison des IPS par tensiomètre automatique et par méthode de référence (modalité ABI-LOW)
III.5.3. Comparaison des IPS par tensiomètre automatique et par méthode de référence (modalité ABI-MEAN)
III.5.4. Comparaison des durées de mesures
IV. DISCUSSION
IV.1. Rappel des principaux résultats
IV.2. Population de l’étude
IV.3. Prévalence observée de l’AOMI
IV.4. Validation du tensiomètre automatique
IV.5. Validité extrinsèque
IV.6. Limites de l’étude
IV.7. Intérêts et retombées potentielles
IV.8. Questions soulevées
V. CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLEAUX
FIGURES
SUMMARY
Keywords
RESUME
Mots-clés
TABLE DES MATIERES
I. INTRODUCTION
I.1. L’Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs
I.1.1. Définition et données épidémiologiques
I.1.1.1. Définition
I.1.1.2. Diagnostic et symptômes de l’AOMI
I.1.1.3. Etiologie
I.1.1.4. Incidence et prévalence de l’AOMI
I.1.1.5. Facteurs de risque
I.1.1.6. Morbidité et mortalité
I.1.1.7. Diagnostic différentiel
I.1.2. Examen clinique
I.1.2.1. Signes fonctionnels
I.1.2.2. Signes physiques
I.1.3. Explorations complémentaires
I.1.3.1. Evaluation des répercussions hémodynamiques
I.1.3.2. Topographie lésionnelle
I.1.3.3. Evaluation de l’atteinte des autres territoires artériels
I.1.4. Classification de l’AOMI
I.1.4.1. Classification de Leriche et Fontaine
I.1.4.2. Classification HAS actuelle
I.1.5. Prise en charge thérapeutique de l’AOMI
I.1.5.1. Correction des facteurs de risque cardio-vasculaire modifiables
I.1.5.2. Limiter le processus d’athérothrombose
I.1.5.3. Amélioration de l’insuffisance artérielle
I.2. Le dépistage de l’AOMI
I.2.1. Critères d’un bon outil de dépistage
I.2.1.1. Définition du dépistage
I.2.1.2. Critères d’un bon test de dépistage
I.2.1.3. Performances diagnostiques d’un test de dépistage
I.2.2. Méthodes historiques de dépistage d’AOMI
I.2.2.1. Dépistage par interrogatoire
I.2.2.2. Dépistage par examen physique
I.2.3. L’index de pression systolique de cheville (IPS)
I.2.3.1. Définition de la valeur seuil
I.2.3.2. Calcul de l’IPS
I.2.4. Autres appareils et méthodes de dépistage de l’AOMI
II. MATERIEL ET METHODE
II.1. Description de l’étude
II.2. Formation de l’investigateur
II.3. Population étudiée
II.4. Appareils de mesure de l’IPS
II.5. Déroulement des mesures
II.6. Méthode statistique
II.7. Ethique
III. RESULTATS
III.1. Description de la population
III.1.1. Nombre de sujet analysés
III.1.2. Facteurs de risque cardio-vasculaire
III.2. Mesures de l’IPS par la méthode de référence
III.2.1. Mesures des pressions
III.2.2. Index de pression systolique
III.2.3. Diagnostic d’AOMI
III.2.3.1.Diagnostic d’AOMI pour ABI-HIGH
III.2.3.2.Diagnostic d’AOMI pour ABI-LOW
III.2.3.3.Diagnostic d’AOMI pour ABI-MEAN
III.2.4. Durée de l’examen de référence
III.3. Mesures de l’IPS par le tensiomètre automatique
III.3.1. Mesures des pressions
III.3.2. Index de pression systolique
III.3.3. Diagnostic d’AOMI
III.3.4. Durée de l’examen par le tensiomètre automatique
III.4. Performances de l’IPS par tensiomètre automatique
III.4.1. Performances diagnostiques selon la méthode de référence ABI-HIGH
III.4.2. Performances diagnostiques selon la méthode de référence ABI-LOW
III.4.3. Performances diagnostiques selon la méthode de référence ABI-MEAN
III.5. Comparaison des deux techniques
III.5.1. Comparaison des IPS par tensiomètre automatique et par méthode de référence (modalité ABI-HIGH)
III.5.2. Comparaison des IPS par tensiomètre automatique et par méthode de référence (modalité ABI-LOW)
III.5.3. Comparaison des IPS par tensiomètre automatique et par méthode de référence (modalité ABI-MEAN)
III.5.4. Comparaison des durées de mesures
IV. DISCUSSION
IV.1. Rappel des principaux résultats
IV.2. Population de l’étude
IV.3. Prévalence observée de l’AOMI
IV.4. Validation du tensiomètre automatique
IV.5. Validité extrinsèque
IV.6. Limites de l’étude
IV.7. Intérêts et retombées potentielles
IV.8. Questions soulevées
V. CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLEAUX
FIGURES
SUMMARY
Keywords
RESUME
Mots-clés
I. INTRODUCTION
L’Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs (AOMI) est une pathologie qui devient un problème de santé publique majeur, concernant 11% de la population générale française (1), et qui tend à augmenter du fait du vieillissement de la population. La sanction thérapeutique peut aboutir chez les patients présentant une claudication intermittente à 5% de revascularisation et de 1 à 3,3% d’amputation à 5 ans (3). L’enjeu du dépistage d’AOMI réside aussi dans l’instauration d’une prévention secondaire pour réduire la morbimortalité cardiovasculaire : en effet, entre 40 à 60% des patients avec une AOMI décèderont d’une coronaropathie et entre 10 et 20% d’une pathologie cérébrovasculaire.
La technique historique de référence pour le diagnostic est l’artériographie et, actuellement, la technique de référence de dépistage et de diagnostic est la mesure de l’Index de Pression Systolique (IPS) avec vérification du flux vasculaire grâce au doppler continu. Devant la nécessité d’un investissement financier, d’une formation à l’utilisation de la sonde doppler et du temps nécessaire à sa réalisation, ce dépistage s’avère difficilement réalisable en cabinet de médecine générale. Or, la majorité de ces patients sont vus en cabinet de médecine générale.
L’utilisation d’une technique de dépistage fiable, reproductible, rapide, ne nécessitant pas de formation lourde, peu coûteuse et réalisable à un stade infra-clinique s’avère utile puisqu’elle permet une prise en charge hygiéno-diététique et médicamenteuse précoce et efficace.
Le but du travail proposé est d’évaluer la technique de mesure de l’IPS par tensiomètre automatique par rapport à la technique de référence dans le dépistage de l’AOMI asymptomatique chez les sujets concernés par le dépistage, vus en consultation de médecine générale.
I.1. L’Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs
I.1.1. Définition et données épidémiologiques
I.1.1. 1. Définition
L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est définie comme une obstruction partielle ou totale d’une ou plusieurs artères périphériques des membres inférieurs, généralement liée à l’athérome. Elle est associée à de nombreux facteurs de risque cardio-vasculaire (FRCV) et est très fréquente chez les personnes âgées. Les symptômes d’AOMI sont assez typiques dans la plupart des cas et commencent généralement par des douleurs musculaires à la marche, s’aggravant parfois par des douleurs au repos et des ulcères, nécessitant quelquefois une revascularisation chirurgicale ou une amputation. Même si cette pathologie est asymptomatique chez des millions de sujets, elle peut être associée à un risque élevé de mortalité cardiovasculaire et ischémique cérébrale.
I.1.1. 2. Di agnos t i c e t s y mp t ô mes de l ’ AOMI
Actuellement, la plupart des investigateurs emploient une définition large mais spécifique :
l’abaissement de l’indice de pression systolique (IPS). Un IPS < 0,9 possède une spécificité de 90% et une sensibilité de 95% pour le diagnostic de l’AOMI.
I.1.1. 3. Etiologie
La maladie athéromateuse est l’étiologie principale: 95% des AOMI s’accompagnent au moins d’un facteur de risque cardiovasculaire. Les autres étiologies, plus rares, sont la thrombo-angéite oblitérante de Buerger et les artériopathies inflammatoires systémiques telles la maladie de Horton, la maladie de Takayasu ou la maladie de Behçet.
La technique historique de référence pour le diagnostic est l’artériographie et, actuellement, la technique de référence de dépistage et de diagnostic est la mesure de l’Index de Pression Systolique (IPS) avec vérification du flux vasculaire grâce au doppler continu. Devant la nécessité d’un investissement financier, d’une formation à l’utilisation de la sonde doppler et du temps nécessaire à sa réalisation, ce dépistage s’avère difficilement réalisable en cabinet de médecine générale. Or, la majorité de ces patients sont vus en cabinet de médecine générale.
L’utilisation d’une technique de dépistage fiable, reproductible, rapide, ne nécessitant pas de formation lourde, peu coûteuse et réalisable à un stade infra-clinique s’avère utile puisqu’elle permet une prise en charge hygiéno-diététique et médicamenteuse précoce et efficace.
Le but du travail proposé est d’évaluer la technique de mesure de l’IPS par tensiomètre automatique par rapport à la technique de référence dans le dépistage de l’AOMI asymptomatique chez les sujets concernés par le dépistage, vus en consultation de médecine générale.
I.1. L’Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs
I.1.1. Définition et données épidémiologiques
I.1.1. 1. Définition
L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est définie comme une obstruction partielle ou totale d’une ou plusieurs artères périphériques des membres inférieurs, généralement liée à l’athérome. Elle est associée à de nombreux facteurs de risque cardio-vasculaire (FRCV) et est très fréquente chez les personnes âgées. Les symptômes d’AOMI sont assez typiques dans la plupart des cas et commencent généralement par des douleurs musculaires à la marche, s’aggravant parfois par des douleurs au repos et des ulcères, nécessitant quelquefois une revascularisation chirurgicale ou une amputation. Même si cette pathologie est asymptomatique chez des millions de sujets, elle peut être associée à un risque élevé de mortalité cardiovasculaire et ischémique cérébrale.
I.1.1. 2. Di agnos t i c e t s y mp t ô mes de l ’ AOMI
Actuellement, la plupart des investigateurs emploient une définition large mais spécifique :
l’abaissement de l’indice de pression systolique (IPS). Un IPS < 0,9 possède une spécificité de 90% et une sensibilité de 95% pour le diagnostic de l’AOMI.
I.1.1. 3. Etiologie
La maladie athéromateuse est l’étiologie principale: 95% des AOMI s’accompagnent au moins d’un facteur de risque cardiovasculaire. Les autres étiologies, plus rares, sont la thrombo-angéite oblitérante de Buerger et les artériopathies inflammatoires systémiques telles la maladie de Horton, la maladie de Takayasu ou la maladie de Behçet.