EVALUATION DES PROPRIETES ANTIOXYDANTES DES FEUILLES DU COMBRETUM ACULEATUM VENT

EVALUATION DES PROPRIETES ANTIOXYDANTES DES FEUILLES DU COMBRETUM ACULEATUM VENT

Description botanique et répartition géographique

Description botanique – Port : c’est un arbuste grimpant atteignant 8 m de haut. En absence de soutien, il est compact ou coureur pouvant atteindre 4,5 m de haut. Les jeunes rameaux sont gris ou roux pubescents. Les pousses plus âgées ont des écorces qui peuvent aller du jaune-brun au rouge foncé. L’écorce interne est verdâtre ou jaune pâle (Kerharo, 1971 ; Berhaut, 1974). – Feuilles : elles sont alternes ou subopposées. Le pétiole peut atteindre jusqu’à 1,5 cm de long. Il est habituellement persistant et formant des épines recourbées qui atteignent 17(–30) mm de long. Le limbe est largement elliptique mais peut être aussi obovale atteignant 7(–8,5) cm × 5 cm. La base est cunéiforme. L’apex rétus est courtement acuminé. Il est légèrement à densément pubescent sur les deux faces. Les nervures sont latérales en 4–6 paires. Elles sont relativement saillantes en-dessous. 6 – Fleurs : elles sont bisexuées avec 5-mères parfumées. Le réceptacle inférieur est long de 4–8 mm et étranglé au-dessus et au-dessous par l’ovaire et le tomenteux. Le réceptacle supérieur est quant à lui, urcéolé-campanulé. Il est pubescent et fait 4–6 mm de long et environ 3–4 mm d’épaisseur. Les sépales sont delté, parfois atténués et de couleurs verdâtres ou rouges. Les pétales sont soit oblancéolés ou obovales d’une longueur de 4–8 mm avec 1–2 mm d’épaisseur. Ils sont blancs et légèrement pubescents à l’extérieur. Les étamines au nombre de 10 (dix) forment 2 cercles. Les filets mesurent 4–10 mm de long. Les anthères sont d’une longueur de 7 mm. L’ovaire infère mesure environ 8 mm de long. Le fruit est indéhiscent avec 5 ailes. Il a un contour obovale atteignant 27 mm de long et 23 mm d’épaisseur. L’apex est émarginé avec un corps courtement pubescent. Les ailes sont papyracées et mesurent environ 5 mm de large. Elles sont violacées et un peu brillantes à l’état jeune mais jaunebrun à maturité. Le stipe mesure 6–12 mm de long. Graines : elles sont d’environ 1 cm de long de couleur beige brunâtre. (Arbonnier, 2000). La figure 1 représente les feuilles et les fleurs de Combretum aculeatum. Figure 1 : Feuilles et fleurs du combretum aculeatum

Répartition géographique

Combretum aculeatum se rencontre dans les zones sahéliennes et soudanosahéliennes depuis la Mauritanie et le Sénégal jusqu’à l’Erythrée et de là vers le sud jusqu’en Ouganda et en Tanzanie. Il est également présent au Maroc, en Arabie saoudite et au Yémen (Liben, 1983). I.3.Emplois Différentes parties de la plante sont utilisées en médecine traditionnelle africaine. Les racines sont utilisées comme des purgatifs, des vermifuges, le traitement des blessures, des maux d’estomac, des coliques, de la gonorrhée, de la perte de l’appétit et de la lèpre. Les Socés (Sénégal) utilisent la décoction de racine pour traiter le catarrhe. Les Sérères (Sénégal) utilisent le jus du centre de la tige pour traiter les troubles oculaires. L’écorce de tige est utilisée pour guérir des blessures. La décoction des feuilles est absorbée pour favoriser la miction en cas de maladies vénériennes et d’obstruction de l’urètre. Au Soudan, un extrait d’écorce, des feuilles ou des graines se prend pour traiter la tuberculose cutanée. Une préparation à base de racines est appliquée comme cataplasme. En Ethiopie, les feuilles sont utilisées comme vermifuge. Les rameaux sont utilisés pour faciliter la dentition chez les enfants et pour traiter les problèmes oculaires. Les rameaux feuillés sont utilisés contre la dysenterie et les feuilles également contre la gonorrhée. Les graines arrêtent le hoquet et soulagent la constipation. De très nombreux usages médico-magiques (contre la stérilité chez les femmes et les désordres mentaux), magiques ou religieux (attirer les poissons) de Combretum aculetatum ont été signalés ( Baumer, 1983)

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Chimie

Selon Dione (1996), les feuilles de combretum aculeatum contiennent des dérivés flavoniques, des tanins galliques, des tanins catéchiques, des proanthocyanidols et des phénols retrouvés à des quantités variables. Cette plante ne contient cependant pas certains composés que l’on retrouve chez bon nombres de plantes. On peut citer comme composés : les saponines, les alcaloïdes les stérols les terpènes et les quinones (Dione ,1996).

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ÉTUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I. PRESENTATION DE COMBRETUM ACULEATUM
I.1. Nomenclature
I.1.1. Synonyme
I.1.2. Noms vernaculaires
I.2. Description botanique et répartition géographique
I.2.1. Description botanique
I.2.2. Répartition géographique
I.3.Emplois
I.4. Chimie
I.5. Toxicité
II. RAPPELS SUR LES RADICAUX LIBRES
II.1. Définition et formation
II1.1 définition des radicaux libres
II.1.2. Formation des radicaux libres
II.1.2.1. formation des radicaux libres dans les mitochondries
II.1.2.2. Formation des radicaux libres dans les microsomes
II.1.2.3. Formation des radicaux libres dans le cytosol
II.2. Les principaux radicaux libres rencontrés en biologie
II.2.1. Nature de la réactivité des ROS
II.2.2. Les différents dérivés réactifs de l’oxygène dans le milieu vivant
II.2.2.1. Dérivés primaires de l’oxygène
II.2.2.1.1. Les dérivés primaires non radicalaires
II.2.2.1.2. Les radicaux libres oxygénés
II.2.2.2. Dérivés secondaires de l’oxygène
II.2.2.3. Les principales sources d’espèces réactives de l’oxygène (ROS)
II.2.2.3.1. Sources exogènes d’espèces réactives de l’oxygène
II.2.2.3.2. Sources endogènes d’espèces réactives de l’oxygène
II.3. Toxicité
II.3.1. Action sur les protéines
II.3.2. Action sur les acides nucléiques
II.3.3. Action sur les lipides
II.4. Conséquences dans l’organisme
II.5. Systèmes de défense
II.5.1 Système de défenses endogènes
II.5.1.1. Les systèmes enzymatiques
II.5.1.2. Les systèmes non enzymatiques
II.5.2. Les moyens de défenses exogènes
II.5.2.1. La vitamine E ou alpha tocophérol
II.5.2.2. La vitamine C ou acide ascorbique
II.5.2.3. La vitamine A
II.5.2.4. Relation entre les vitamines E et C
II.5.2.5. Les antioxydants phénoliques
III. METHODES D’ETUDE DE L’ACTIVITE ANTIOXYDANT
III.1. Principe du test DPPH
III.2. Principe du test de réduction du radical nitroxyde
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE MATERIEL ET METHODES
I.1. Matériel
I.1.1 Matériel végétal
II.1.2. Matériel de laboratoire
II.1.3. Réactifs
II.1.3.1. Réactifs pour le test au DPPH
II.1.3.2. Réactifs pour le test de réductions du radical nitro-oxyde
I.2. Méthodes d’études
I.2.1. Extraction et fractionnement
I.2.2. Activité antioxydante
I.2.2.1. Test au DPPH
I.2.2.2.Test de réduction du radical nitroxyde
I.2.2.2.a. Préparation des réactifs
I.2.2.2.b. Protocole expérimental
I.2.2.3. Expression des résultats et analyses statistiques
RESULTATS
II.1. Rendement
II.1.1. Rendement de l’extraction éthanolique
II.1.2. Rendement des fractions hexanique, d’acétate d’éthyle et aqueuse
II.2. Dosage de l’activité antioxydante par réduction du radical DPPH
II.2.1. Pourcentage d’inhibition des produits testés
II.2.1.1.Extrait éthanolique des feuilles de Combretum aculeatum
II.2.1.2. Fraction hexanique
II.2.1.3. Fraction acétate d’éthyle
II.2.1.4. Fraction aqueuse
II.2.1.5. Acide ascorbique
II.2.2. Concentration inhibitrice à 50% (CI50) des produits testés
II.3. Dosage de l’activité antioxydante par réduction du radical nitroxyde
II.3.1. Pourcentage d’inhibition des produits testés
II.3.1.1. Extrait éthanolique des feuilles de Combretum aculeatum
II.3.1.2. Fraction hexanique
II.3.1.3. Fraction acétate d’éthyle des feuilles de Combretum aculeatum
II.3.1.4. Fraction aqueuse
II.3.1.5. Acide ascorbique
II.3.2.CI50 des produits testés
DISCUSSION
III.1. Rendements d’extraction et de fractionnement
III.2. Activité antioxydante
CONCLUSION

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