Evaluation de la croissance des souches microbiennes sous l’effet des pesticides (Tolérance de la souche vis-à-vis du pesticide) 

Evaluation de la croissance des souches microbiennes sous l’effet des pesticides (Tolérance de la souche vis-à-vis du pesticide) 

Densité optique

En général, une grande fluctuation des valeurs de la Do démontrant ainsi une augmentation de la concentration bactérienne au 5 ème jour par rapport au 1 er jour. Aussi bien pour le mancozèbe que pour le méthomyl la densité optique la plus élevée est enregistrée avec Chryseomonas luteola; cette élévation de la D.O témoigne d’une bonne croissance sous les différentes conditions testées. Chryseomonas luteola arrive également à croitre normalement dans le milieu ; une variation régulière dans le temps avec des densités optique croissante. La croissance arrive à son maximum au bout de 120 h. La cinétique de la courbe de croissance de la population mixte traduit également une bonne croissance avec des densités optiques se rapprochant de celles de Chryseomonas luteola. Les autres souches bactériennes affichent des courbes de croissance à allures très similaires avec des densités optiques moins importantes.

p H

Les résultats présentés dans les figures (33, 34, 35, 36) montrent que l’ensemble des souches bactériennes entraînent une acidification du milieu et ce, pour les deux molécules de pesticides. Les valeurs indiquent une baisse de pH pour tous les échantillons. En présence de mancozebe la valeur la plus faible du p H est enregistré chez Chryseomonas luteola 3,06. Un pH de 3,7 est obtenu au niveau du milieu inoculé avec Aeromonas hydrophila contenant le méthomyl. 

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Taux d’oxygène

La teneur en oxygène (DCO) calculée correspond à l’oxygène nécessaire pour oxyder les composés organiques restants dans le milieu. Plus la valeur est basse plus la quantité restante de ces composés n’ayant pas subis de dégradation est élevée. Après 5 jours d’incubation, on note une oxydation non négligeable des matières organiques présentes. La teneur en oxygène détectées dans les milieux de culture supplémentés de mancozèbe ou de méthomyl et inoculés avec la souche Chryseomonas luteola inférieure à celle des autres souches. Une diminution progressive des concentrations en fonction du temps dont le taux le plus bas est atteinte à 120 h. Les concentrations d’oxygène détecté après 120 h converties en pourcentage nous indiquent plus clairement les taux de pesticides dégradés et les pourcentages des résidus restant dans le milieu. Des valeurs plus élevées ont été décelées en présence des autres souches et de la population mixte. 

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