Etudes de la rehabilitation du perimetre

Madagascar est un pays classé parmi les dix derniers au monde sur le plan économique (Organisation des Nations Unies). Pourtant la grande île est dotée d’une grande potentialité en matière de ressources naturelles en l’occurrence des terres cultivables et aménageables, des ressources en eau, des ressources minières… Le riz étant l’aliment de base du peuple malgache, la production d’un cultivateur n’arrive plus à subvenir jusqu’à la prochaine récolte. Ce problème est dû certes au mauvais état du périmètre. En effet, le périmètre de Todiana n’a connu aucune réhabilitation sérieuse depuis 1966. Il souffre d’une mauvaise gestion de l’eau et de l’absence d’infrastructures adéquates.

LA REGION D’ALATSINAINY IALAMARINA

GENERALITE SUR LA ZONE D’ETUDE

Situation géographique

Sous les coordonnées géographiques 47°19’ Est et 21°32’ Sud, la Commune d’Alatsinainy Ialamarina est localisée dans la sous-préfecture de Fianarantsoa II, de la Région de la Haute-Matsiatra, Province de Fianarantsoa. Elle est à 41 km de Fianarantsoa en passant par la route nationale 7 jusqu’à Ambalakely (13 km) puis par Sahambavy jusqu’où la route est bitumée sur 23 km. 18 km de pise praticable toute l’année terminent le trajet jusqu’à Alatsinainy Ialamarina. La zone étudiée se situe à 1100 – 1200 mètres de hauteur dans la zone appelée la Haute-Matsiatra. Cette zone est la source d’eau pour la rivière Matsiatra qui débouche dans le fleuve Mangoky avant de se jeter finalement dans le Canal de Mozambique à 250 km à l’Ouest. Le village de Todiana, chef-lieu de Fokontany du même nom, se trouve à 4 km à l’Est d’Alatsinainy Ialamarina, à travers une piste assez difficile mais praticable. Le Fokontany de Todiana est caractérisé par une série de vallées dédiées à la riziculture, alignées en général du Sud au Nord et séparées par des collines modérément escarpées.

La route reste accessible toute l’année jusqu’au chef-lieu de la Commune, et même jusqu’au village de Todiana qui ne souffre pas trop du problème d’enclavement.

Les coordonnées géographiques du périmètre de Todiana sont :
X = 491 077 m
Y = 508 470 m .

Relief

Le relief est constitué d’un socle de collines qui fait partie de la crête de Madagascar, recouvert de forêts dégradés par le « tavy ». A l’Ouest aménagé par endroits de cultures vivrières et à l’Est par une forêt dense déboisée par endroits par la culture sur brûlis. On a remarqué aussi l’existence de quelques surfaces reboisées.

Climat

Le climat de la Région de la Haute-Matsiatra est de type subtemperé humide. Deux types de saison dominent dans cette localité :
▶ Saison sèche à partir du mois d’avril jusqu’au mois de novembre pendant laquelle, on ne trouve pas de grosses averses.
▶ Saison pluvieuse de novembre en mars, la pluie et l’orage deviennent quotidien vers la deuxième quinzaine du mois de décembre jusqu’à la fin du mois de février.

Végétation

Autrefois, cette zone était probablement une vaste étendue de forêt humide. Cependant, durant ces derniers siècles la forêt était progressivement occupée de l’Ouest vers l’Est. On sait qu’il y avait probablement des forêts naturelles dans le temps, même dans la région à l’Ouest des villages étudiés dus aux noms des villages comme Alatsinainy Ialamarina où le mot malgache pour « forêt » (ala), figure dans le nom.

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Actuellement, la couverture végétale du bassin versant est caractérisée par une forêt plus ou moins dense.

Géologie
La tourbe est le handicap principal de la riziculture de ces vallées, étant donné qu’elle émet des toxines qui empoisonnent le riz. De plus, les sols tourbeux de ces anciennes vallées marécageuses n’ont pas évolué.

L’AMENAGEMENT PROPOSÉ 

ASPECT TECHNIQUE DE L’AMENAGEMENT

Situation actuelle de l’aménagement

Surface irriguée

D’après les enquêtes menées sur terrain, la superficie irriguée est environ 50 ha. Ces surfaces sont mal irriguées dues au manque de cohésion entre cultivateurs. L’existence des canaux parallèles et la médiocrité des infrastructures renforcent ce problème.

Diagnostics

Diagnostic à Antoko et à Ambondrona
Les infrastructures existantes comprennent des barrages en digue en terre réalisée dans les années 60. Le seul problème que connaissent ces deux sites est les avants canaux mal dimensionnés.

Diagnostic à Andoharena
Une digue en terre, également construite dans les années 60, est presque endommagée. En effet, les constatations ci-après peuvent être citées :
✔ Les prises sont totalement détruites. Ainsi, les paysans prennent l’eau à la source et rendent la gestion de l’eau incontrôlable.
✔ L’absence d’un canal d’amené entraîne l’existence des canaux parallèles. Cette situation met en dépourvu les usagers qui sont loin.
✔ On constate aussi que quelques paysans utilisent cette source pour alimenter leur pisciculture.

Table des matières

INTRODUCTION
I.1 GENERALITE SUR LA ZONE D’ETUDE
I.1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
I.1.2 RELIEF
I.1.3 CLIMAT
I.1.4 VEGETATION
I.1.5 GEOLOGIE
I.1.6 POPULATION
I.1.6.1 NOMBRE
I.1.6.2 CARACTERISTIQUES
I.1.6.2.1 INFRASTRUCTURES DE BASES
I.1.6.2.2 INFRASTRUCTURE ROUTIERE
I.1.6.2.3 INFRASTRUCTURE SANITAIRE
I.1.6.2.4 INFRASTRUCTURE SCOLAIRE
I.1.6.3 ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUES DE BASE DE LA POPULATION
I.1.6.3.1 AGRICULTURE
I.1.6.3.2 ELEVAGE
I.1.6.3.3 ACTIVITES NON AGRICOLES
I.1.6.3.4 ONG EN PLACE
I.1.6.4 ETHNIE
I.2 LE PERIMETRE
I.2.1 ETAT ACTUEL
I.2.1.1 SURFACE CULTIVEE
I.2.1.2 PROBLEMES
I.2.2 POTENTIALITE DU PERIMETRE
I.2.2.1 POTENTIALITE
I.2.2.2 PROPOSITIONS D’AMENAGEMENT
I.3 ETUDES HYDROLOGIQUES
I.3.1 PLUVIOMETRIE
I.3.1.1 PLUVIOMETRIES MOYENNES INTERANNUELLES ET MENSUELLES
I.3.1.2 PLUVIOMETRIES MAXIMALES JOURNALIERES
I.3.2 TEMPERATURE
I.3.3 BASSIN VERSANT
I.3.3.1 SUPERFICIE
I.3.3.2 PENTE DES BASSINS VERSANTS
I.3.3.3 TEMPS DE CONCENTRATION
I.3.4 APPORTS
I.3.4.1 METHODE DES STATIONS DE REFERENCE
I.3.4.1.1 STATION HYDROMETRIQUE
I.3.4.1.2 APPORTS ANNUELS SECS DE DIFFERENTES FREQUENCES AU DROIT DE CHAQUE BARRAGE
I.3.4.1.3 APPORTS MENSUELS QUINQUENNAUX SECS AU DROIT DE CHAQUE BARRAGE
I.3.4.2.1 APPORTS ANNUELS SECS DE DIFFERENTES FREQUENCES
I.3.4.3 SYNTHESE
I.3.5 CRUES
I.3.5.1 METHODE DES STATIONS DE REFERENCE
I.3.5.2 METHODE EMPIRIQUE
I.3.5.2.1 METHODE RATIONNELLE
I.3.5.2.2 METHODE DE LOUIS DURET
I.3.5.2.3 SYNTHESE
I.3.6 BESOIN EN EAU
I.3.6.1 EVAPOTRANSPIRATION
I.3.6.1.1 THORNTHWAITE
I.3.6.1.2 LOGICIEL CROPWAT
I.3.6.1.3 ANALYSE
I.3.6.2 BESOIN EN EAU DE LA PLANTE
I.3.6.2.1 LA MISE EN BOUE
I.3.6.2.2 LE REMPLISSAGE
I.3.6.2.3 L’ASSEC
I.3.6.2.4 L’ENTRETIEN
I.3.6.3 CALENDRIER CULTURAL
I.3.6.4 COEFFICIENT CULTURAL
I.3.6.5 EVALUATION DE L’EFFICIENCE GLOBALE
I.3.6.5.1 L’EFFICIENCE A LA PARCELLE (EP)
I.3.6.5.2 L’EFFICIENCE AU RESEAU (ER)
I.3.6.5.3 L’EFFICIENCE AU RESEAU (EG)
I.3.6.6 DEBIT FICTIF CONTINU
I.3.6.7 ADEQUATIONS « RESSOURCES – BESOINS »
I.3.6.8 CONCLUSION
CONCLUSION

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