Zone d’habitat
La zone d’habitation est essentiellement destinée à recevoir des constructions abritant des logements. De préférence, on utilise la notion de « zone d’habitat » car il s’agit d’une zone mixte qui n’est pas exclusivement réservée à la résidence. Cette zone peut accueillir d’autres types d’activités comme des activités non résidentielles et/ou des espaces verts.
La résidence : activité qui trouve sa place par excellence en zone d’habitat. Le concept comprend notamment les établissements de séjours collectifs.
Les activités non résidentielles sont autorisées dans la zone si elles ne mettent pas en péril la destination résidentielle de la zone et compatibles avec le voisinage. Les activités non résidentielles sont considérées économiques englobant comme les installations et équipement d’usages communautaires. Les établissements scolaires, commerciaux, à usage sanitaire, établissements industriels et artisanaux échappent à cette règle, en effet ce sont des établissements servant d’équipement communautaire.
Les espaces verts, il est essentiel que la totalité de la zone urbanisable ne soit pas bâtie, cela implique, en principe, que la zone d’habitat comporte une zone de cours et jardins sur la plupart des parcelles mais également des espaces verts puissent y être aménagés.
Zone d’extension d’habitat : Une zone d’extension d’habitat est une disposition de l’aménagement du territoire. Il ne s’agit pas d’une zone d’habitat, mais d’un type de zone qui peut être bâti si cela s’avère nécessaire pour répondre aux besoins de logement de la population locale (zone de réserve).
Typologie de l’habitat
Trois classes d’habitations constituent principalement la typologie de l’habitat de la commune d’Ankaraobato :
les zones d’habitations individuelles constituées par des maisons souvent clôturées. Ces habitations sont occupées par les Malagasy à standing de vie moyenne et se trouvent surtout dans les quartiers d’Antsahasoa et d’Ankadilalampotsy. La plupart de ces habitations sont modernes d’autres groupées formant une cité pour des gens de haut standing dans le quartier d’Antanetisoa et à Ifarihy pour la population à bas niveau de vie ;
les quartiers isolés constitués par des maisons de différentes dimensions. Ces habitations sont dispersés dans toute la commune où habitent la population à bas niveau de vie ;
Maisons accolées les unes aux autres par petits groupes se trouvent le long de la route traversant la commune. Certain logement dans ce troisième type d’habitat peut être office de lieu d’habitation et de lieu de travail.
Les constructions sont en bois ou en durs. Les débâtis sont alignés de part et d’autre de l’axe et deviennent plus denses depuis cet axe vers le fokontany d’Antanetisoa, Chef-lieu de la commune et de ses alentours.
Zonage de l’habitat
L’usage du sol détermine le cadre de vie des habitants. Les densités des différentes zones d’habitat constituent les critères à partir desquelles les surfaces relatives à ses différentes zones et leur emplacement seront déterminées. Avant d’aborder la densité de la zone, il est nécessaire de définir leur classification. Selon le Ministère des Travaux Publics, Direction de l’Urbanisme et l’Habitat (DUH) en 1982 : Rapport technique sur le développement du programme d’habitat. On peut classifier les habitats à : Très faible densité : moins de 1000 hab/km² ; Faible densité : de 1000 à 10000 hab/km² ; Moyenne densité : entre 10000 à 15000 hab/km² ; Forte densité plus de 15000 hab/km².
Il s’agit ici de densité brute, c’est-à-dire que les surfaces de dessertes sont comprises. Parmi de nombreux sites dans la région d’Analamanga, la commune d’Ankaraobato nécessite une exploitation afin que celui-ci puisse faire face à l’accroissement rapide de la population. En effet, l’habitat spontané et illicite s’élargit à grande échelle. Ils échappent aux contrôles de la puissance publique. L’ampleur de ces constructions est de plus en plus importante avec la tendance du non-respect des règlements en matière de construction. En 2002, avec une densité de 5400 hab/km², la commune a atteint le cap de faible densité et entre dans la phase de moyenne densité avec une forte concentration de la population à proximité des routes.
Contrainte physique de l’habitat
D’espaces : La contrainte d’espace n’est pas un fait nouveau, mais surtout cette dernière décennie marquée par une pression démographique soutenue et un exode rural durable, sa prise en compte est devenue de plus en plus prépondérante. L’espace consommée dans les zones urbaines continue d’augmenter et cette augmentation se traduise par une croissance urbaine élevée avec ses effets sur l’emploi, le logement et l’accès aux équipements et aux services de base. Les communes couronnes de la zone urbaine commencent à subir la contrainte d’espace.
En effet, l’espace urbain étant un espace réduit concentrant les activités économiques et les zones résidentielles, et l’un des moyens les plus efficaces trouvés pour loger le plus grand nombre sur une surface réduit est la construction en hauteur.
Naturelles : Les contraintes naturelles sont importantes et de natures différentes. Il peut s’agir du climat comme de la nature du terrain. La population a dû s’adapter au climat dans lequel il vit qu’il soit chaud ou froid pour construire son habitat. A cause des risques naturels d’ordre climatique (tempêtes ou cyclones), tellurique (séismes), ou fluviale (inondations), plusieurs communes à Madagascar vont devoir faire face à de sérieux problèmes face à ses risques naturels surtout l’inondation. Pour se protéger contre cette dernière, les habitants vont chercher à lutter contre les inondations par la construction d’ouvrage comme les digues.
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
CHAPITRE I : LA ZONE D’HABITAT
1. Quelques définitions
a. Logement
b. Habitat
c. Habitation
d. Zone d’habitat
e. Zone d’extension d’habitat
2. Typologie de l’habitat
3. Zonage de l’habitat
4. Situation foncière
5. Contrainte physique de l’habitat
a. D’espaces
b. Naturelles
CHAPITRE II : LA TELEDETECTION ET LE SIG
I. LA TELEDETECTION
1. Historique
2. Définition
3. Principe de base de la télédétection
3. Processus d’acquisition d’image
4. Spectre électromagnétique
5. Analyse et traitement d’images
a. Prétraitement
b. Amélioration
c. Classification
d. Evaluation des résultats du traitement de télédétection
II. SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE
1. Définition
2. Composants d’un SIG
3. Fonctionnalités techniques d’un SIG
4. Les avantages du SIG
5. Champs d’application d’un SIG
6. Modélisation
a. Définition d’un modèle
b. Les fonctions des modèles
III. APPLICATIONS COMBINEES DE LA TELEDETECTION ET DU SIG
I. Gestion de l’environnement urbaine
II. Aménagement du territoire et d’urbanisme
CHAPITRE III : LES IMAGES UTILISEES
1 Photo aérienne
a. Définition de la photographie aérienne
b. La résolution de la photographie aérienne
d. Echelle de la photo aérienne
e. Utilisations des photos aériennes
2. L’orthophoto
a. Définition de l’orthophoto
b. Précision de l’orthophoto
c. Utilisation de l’orthophoto
3. Orthoimage
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE PHYSIQUE-TOPOGRAPHIQUE ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE
CHAPITRE I : ANALYSE PHYSIQUE-TOPOGRAPHIQUE
1. Présentation sommaire de la zone d’étude
a. Historique
b. Délimitation et superficie
c. Position géographique
2. Milieu physique
a. Relief
b. Hydrographie
c. Climat et température
d. Sol et végétation
3. Milieu humain
a. Population et démographie
4. Activité économique
a. L’agriculture
b. L’élevage
c. L’industrie
5. Activité socio-économique
a. Scolarisation
b. Couverture sanitaire
c. Infrastructure et équipement
CHAPITRE II : LES MATERIELS UTILISES
1. Matériels informatiques
2. Les données
a. Données images
b. Données exogènes
c. Les enquêtes sur terrain
a. ENVI 4. 8
b. ArcGis 9.2
c. Photoshop CS4
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE L’ETUDE
1. Préparation des données
a. Les clichés aériens
b. Les coupures obtenu sur Google Earth
2. Traitement proprement dit
a. Importation de l’image
b. Découpage de la zone étudiée
c. Ré-échantillonnage
d. Classification supervisée
e. Traitement par post classification
f. Evaluation de la qualité de la classification
g. Vectorisation
h. Exportation vers le logiciel SIG
i. Validation de la carte
3. Méthodologie d’élaboration des cartes thématiques
1. Elaboration des Cartes d’Occupations du Sols
2. Elaboration des Cartes des Bâtis
TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I : RESULTATS
1. Résultat du traitement d’image
2. Aspects cartographiques
3. Aspects quantitatifs et analytiques
4. Simulation
CHAPITRE II : PROPOSITION D’UNE ZONE CONSTRUCTIBLE POUR L’EXTENSION DE LA ZONE D’HABITAT
1. Choix du site
2. Distinction des zones constructibles et non constructibles
3. Remblai
a. Cote de remblai
b. Condition de remblai
c. Les conditions et étapes à suivre lors d’un remblai
d. Mise en place du remblai le compactage
CHAPITRE III : RECOMMANDATIONS ET COUT DU PROJET
1. Recommandations
a. Au niveau de la méthodologie
b. Au niveau des résultats et solutions
2. Coût du projet
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBIOGRAPHIE
ANNEXES