Actuellement, les bateaux restent des outils essentiels pour le commerce international et local, la sécurité des États ou le rayonnement culturel. La construction navale et ses activités connexes sont extrêmement importantes pour le fonctionnement de l’économie mondiale puisque les navires interviennent à hauteur de 90% , en volume, dans le transport des cargaisons échangées au niveau international et constituent de ce fait l’épine dorsale du commerce mondial. Un bateau est généralement conçu pour transporter essentiellement des marchandises ou des personnes. Ce peut être un cargo ou un paquebot, un navire de surface ou un sous-marin, un navire de guerre, un caboteur ou un transbordeur; il peut être à propulsion classique ou nucléaire. Dans le domaine de sa construction, on rencontre une variété de matériaux pour le concevoir et le réaliser. Selon la taille du bateau et la filière d’activité, on distingue le bois, l’acier, l’aluminium et les matériaux composites. Mais l’acier est actuellement le matériau le plus utilisé pour la construction des navires de grandes tailles car c’est dur, bénéfique, solide et ayant de très bonnes caractéristiques mécaniques comme la résistance aux chocs.
ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
Bateau
Définition
Le bateau désigne l’unité de transport fluviale et maritime. C’est une construction humaine capable de flotter sur l’eau et de s’y déplacer, dirigé par ses occupants. Il répond aux besoins du transport maritime ou fluvial, et permet diverses activités telles que le transport de personnes ou de marchandises, la guerre sur mer, la pêche, la plaisance, ou d’autres services tels que la sécurité des autres bateaux.
Utilisation et classification des navires
❖ On distingue principalement quatre catégories de navire :
● Navire militaire
● Navires de commerces et de services
● Navire de pêche
● Navire de plaisance
❖ Il existe trois classes de navire de commerces et de services selon son utilisation:
● transporteurs de marchandises : cargos ;
● transporteurs de passagers : paquebots ;
● les navires spéciaux : océanographiques, hydrographiques, bateau pilote.
❖ Il y a deux types de bateau selon le nombre de la coque qui le constitue:
● Les bateaux de types monocoques : composé d’une seule coque. La plupart des navires appartiennent à ce type.
● Le bateau de types multicoques : composé d’au moins deux coques .
Catamaran : deux coques identiques reliées par deux barres appelées barre de liaison.
Trimaran : trois coques dont une coque principales et deux balanciers.
Anatomie du bateau
Un bateau est généralement compris de divers éléments constitutifs. On trouve un flotteur, solide fermé assurant l’étanchéité, constitué principalement de la coque et éventuellement d’un pont la recouvrant. Il dispose d’un système propulsif, souvent d’un système directionnel. Suivant l’utilisation du bateau, on trouve ensuite divers locaux, espaces, machines et équipements lui permettant d’assurer sa fonction.
La coque ou le flotteur doit avoir pour première caractéristique d’être plus léger que le poids d’eau correspondant à son volume, afin que la poussée d’Archimède lui permette de flotter. Elle est divisée en plusieurs éléments : l’étrave est la partie la plus à l’avant, le brion est la partie avant sous la flottaison ; la quille ou la ligne de quille le prolonge sur sa longueur ; l’arrière est formé d’un étambot et d’un tableau arrière. Elle comporte les appendices servant à la propulsion (hélice), à la giration (gouvernail), à limiter certains mouvements (quilles de roulis), à l’hydrodynamisme (bulbe d’étrave) ou aux fonctions du navire (apparaux de pêche, dôme sonar). La flottaison sépare les œuvres vives en dessous et les œuvres mortes au-dessus. Elle supporte enfin les différentes contraintes : contraintes hydrostatiques puisqu’elle doit supporter le poids du bateau, souvent inégalement réparti ; contraintes hydrodynamiques provenant du choc des vagues ; elle doit aussi prévenir le naufrage en cas de collision ou d’échouement. Elle est ainsi souvent doublée sur les plus gros navires, notamment les pétroliers . La coque est construite en bois pour les navires anciens et certains bateaux de plaisance, en acier pour la majorité des navires de commerce, en aluminium pour les navires rapides, en plastique pour de nombreux bateaux de plaisance et en composite pour les voiliers rapides.
L’appareil de propulsion
La propulsion relève de trois catégories: propulsion humaine, propulsion vélique et propulsion mécanique. La propulsion vélique s’effectue au moyen de voiles dressées sur un ou des mâts, supportées par des espars et contrôlées par des cordages. C’est historiquement le système le plus employé jusqu’au dix-neuvième siècle, il est maintenant réservé à la plaisance, aux régates et aux grands voiliers d’apparat. Cependant, des systèmes expérimentaux sont testés afin de réaliser des économies de carburant sur les grands navires, tels que la turbo-voile ou le cerfvolant de traction. La propulsion mécanique comprend un moteur et un propulseur. Le moteur s’est d’abord développé avec la machine à vapeur, maintenant remplacée dans la plupart des utilisations par des moteurs Diesel deux temps ou quatre-temps, par un moteur hors-bord à essence sur les petites unités, par une turbine à gaz sur les navires rapides, ou par un groupe diesel-électrique pour des applications avancées. Le propulseur le plus courant est l’hélice et ses diverses variantes: hélices jumelles, contrarotatives, à pas variable, en tuyère. Un petit bateau possède souvent une seule hélice et un navire porte-avions jusqu’à quatre, complétées par des propulseurs transversaux, d’étrave ou d’arrière. La puissance est transmise aux hélices par un arbre d’hélice relié éventuellement à un réducteur.
Le Gouvernail
Sur un bateau à propulsion humaine, un système pour contrôler la direction n’est pas nécessaire. Il le devient en cas de propulsion mécanique ou vélique. Le dispositif est un gouvernail constitué d’un safran, plan immergé à l’arrière de la coque, pouvant être braqué pour générer une force latérale servant à faire tourner le bateau. Le safran est braqué par la barre, actionnée manuellement ou par un pilote automatique. Le gouvernail peut être supprimé quand le propulseur est orientable (moteur hors-bord). En appoint, les propulseurs d’étrave permettent de faire éviter (tourner) le bateau à faible vitesse, par exemple dans les ports ou pour les navires à positionnement dynamique. Les voiles situées aux extrémités d’un voilier ont également un rôle plus directionnel que propulsif.
Les locaux et la superstructure
Dès qu’il atteint une certaine taille, de l’ordre de huit mètres de longueur, un bateau possède souvent un ou plusieurs ponts fermant la coque et divisant l’espace horizontalement. Le pont principal constitue un élément essentiel de la rigidité de la poutre-navire. Sur un voilier de plaisance, ils serviront à délimiter une cabine pour l’habitation ; sur un bateau plus grand, on trouvera une ou plusieurs cales abritant les marchandises, une salle des machines pour l’appareil propulsif, divers locaux permettant le travail, et des cabines pour les équipages. Des réservoirs permettent de stocker le carburant, l’huile de moteur et l’eau douce. Et parfois, des ballasts sont aménagés afin d’équilibrer le navire. Au-dessus du pont principal se trouve la superstructure dont la fonction est parfois esthétique. Elle est en général très basse sur un voilier, entièrement à l’arrière sur un navire de charge, s’étendant sur toute la longueur pour un navire des passagers, ou divisées en plusieurs éléments sur les grands voiliers.
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