Etude d’une politique monétaire de la BCM : cas de 2010

Généralité sur la politique monétaire

Dans ce chapitre, la politique monétaire sera étudiée en détail selon ses objectifs, ses instruments et ses canaux de transmission.

Définition de la politique monétaire

La politique monétaire se définie comme une politique mené par les autorités monétaire, en générale par la banque centrale pour réaliser des objectifs de stabilité interne et externedans l’économie. La banque centrale utilise la politique monétaire pour contrôler la masse monétaire en vue d’atteindre une croissance économique.
La politique monétaire est une composante importante de la politique économique, au même niveau que la politique budgétaire, et chaque pays doit avoir une politique monétaire bien définie par sa banque centrale.

Objectif de la politique monétaire

Les objectifs de la politique monétaire peuvent être divisés en trois catégories : des objectifs finals, des objectifs intermédiaires et des objectifs opérationnels.

Objectifs finals

Ils existent cinq objectifs primaires qui sont souvent cité dans les politiques monétaires appliqués dans le monde que ce soit par le Fed ou la BCE. Ce sont : le plein emploi, la croissance économique, la stabilité de prix, la stabilité du taux d’intérêt et la stabilité du taux de change.

Le plein emploi

Le plein emploi en un but à atteindre pour deux raisons principale : d’abord parce qu’un taux élevé de sans emploi rend la population plus pauvre et fait diminuer le niveau de vie qui peut conduire à des criminalités par exemple ; ensuite lorsque le chômage est élevé ralenti beaucoup l’économie et surtout ralenti le niveau de production.
Une économie en plein emploi signifie avant tout que dans le pays aucun travailleur est sans emploi c’est-à-dire où le taux de chômage est égale à 0. Mais cette définition n’est pas complète et le chômage ne peut atteindre un taux zéro dans la mesure où il existe :
– Des chômages frictionnels : c’est le temps entre lequel un travailleur quitte son emploi pour chercher un autre travail qu’il juge mieux que celui d’avant. Ce temps peut être long. Le travailleur n’est donc sans emploi que temporairement.
– Des chômages structurels : Une autre raison que le chômage n’est pas nulle lorsque l’économie est au plein emploi est dû à ce qu’on appelle le chômage structurel, une inadéquation entre les exigences de l’emploi et les compétences ou la disponibilité de travailleurs locaux. De toute évidence, ce type de chômage est indésirable.
Néanmoins, c’est quelque chose que la politique monétaire ne peut pas faire grandchose.
– Des chômages de prospection : c’est le cas lorsque l’individu choisie de se mettre volontairement en chômage pour trouver l’emploi qui lui va mieux par rapport à l’étude qu’il a mené et par rapport au salaire qu’il s’attend à apercevoir.
Pour atteindre un plein emploi, il ne faut donc pas atteindre un niveau zero de chômage mais un niveau un peu au dessus de zéro où il y a équilibre entre demande d’emploi et offre d’emploi.

La croissance économique

Ce but est étroitement lié au but du plein emploi dans la mesure où lorsque le taux de chômage est faible, les entreprises atteignent un niveau de production très élevé et ils sont plus susceptibles d’investir dans des biens d’équipements pour accroitre encore leur productivité ce qui mène à la croissance économique. Et inversement un taux de chômage élevé les entreprises ont un faible taux de rendement et n’ont pas besoin d’investir dans les biens d’équipements.
Mais bien que ces deux buts soient étroitement liés, les politiques monétaires peuvent être spécifiquement destinés à promouvoir la croissance économique en incitant directement les firmes à investir ou d’encourager les contribuables à épargner d’avantage.

La stabilité des prix

La stabilité des prix apparait aujourd’hui comme un but le plus primordiale de toute politique économique. C’est notamment le cas dans les politiques appliqués par la BCE ou la Fed. Ce but  cherche à maintenir l’inflation à un niveau faible et constant. Cela est important dans la mesure où :
– Une hausse de prix crée de l’incertitude dans l’économie ce qui nuit à la croissance économique
– Les changements de prix peuvent créer des incertitudes dans les informations ce qui fait que les décisions prisent par les consommateurs, les entreprises ou les autorités monétaires peuvent être biaisé.
– L’inflation rend difficile de planifier le futur surtout pour les décisions à venir.
– L’inflation trop élevé peut également créer des crises au sein d’un pays que ce soit sociale ou politique ou monétaire
Atteindre une stabilité de prix est donc un objectif très important pour les politiques monétaires faites par les banques centrales.

Une stabilité du taux d’intérêt

La stabilité des taux d’intérêt est souhaitable parce que les fluctuations des taux d’intérêt peuvent créer de l’incertitude dans l’économie et la rendre plus difficile à planifier pour l’avenir. Les fluctuations des taux d’intérêt qui affectent la volonté des consommateurs d’acheter des maisons, par exemple, il est plus difficile pour les consommateurs de décider quand acheter une maison et pour les entreprises de construction de planifier combien de maisons à construire. Cette situation d’incertitudenuit fortement à la croissance économique.

Une stabilité du taux de change

Etant donnée l’importance que prend le commerce internationale aujourd’hui, la valeur de la monnaie nationale d’un pays est devenu un facteur important dans les décisions de choix de politique monétaire. Une hausse du prix de la monnaie nationale rend les entreprises locales moins compétitives par rapport aux entreprises étrangères et la baisse de la valeur de la monnaie nationale stimule l’inflation. En outre la prévention des changements importants dans la valeur de la monnaie nationale rend plus facile pour les entreprises et les particuliers d’acheter ou de vendre des biens à l’étranger et pour planifier à l’avance. Plus un pays est dépendant du commerce extérieur plus une stabilité du taux de change devient de plus en plus un but obligatoire à atteindre pour la politique monétaire de ce pays.
Mais il est aussi important de signaler qu’il y a un conflit dans le choix des buts ultimes de la politique monétaire. Bien que plusieurs des objectifs mentionnés sont compatibles les uns
avec les autres comme le taux d’emploi élevé et la croissance économique, ce n’est pas toujours le cas. L’objectif de la stabilité des prix entre souvent en conflit avec les objectifs de stabilité des taux d’intérêt et taux d’emploi élevé. Par exemple, lorsque l’économie est en pleine expansion et le chômage est en baisse, l’inflation et les taux d’intérêt peuvent commencer à augmenter. Si la banque centrale tente d’empêcher une hausse des taux d’intérêt, ce qui pourrait causer surchauffe de l’économie et de stimuler l’inflation. Mais si une banque centrale relève ses taux d’intérêt pour éviter l’inflation, du taux de chômage pourrait augmenter. Pour résoudre à ce conflit les autoritésmonétaires peut choisir de les résoudre un par un ou de mettre les objectifs dans un système mathématique et de les résoudre ensuite.
Ces méthodes sont appelés respectivement le « stop and go » et le « trade off ».
La BCM a fixé pour objectif de sa politique monétaire une stabilité interne et externe c’està-dire maintenir l’inflation à un niveau faible et constant et aussi le taux de change.

Objectifs intermédiaires

Les finals sont difficiles à maitriser pour les banques centrales, pour les réalisés elles doivent définir des objectifs intermédiaires qui est la liaison entre ses instruments et son objectif final.il existe deux sortes d’objectifs intermédiaires qui sont incompatible : un objectif intermédiaire sur le taux d’intérêt et un objectif intermédiaire sur les agrégats monétaires.

Objectif portant sur le taux d’intérêt

La banque centrale peut choisir d’agir sur les taux d’intérêt pour atteindre des objectifs comme la croissance ou le plein emploi. Ce sont notamment les deux objectifs principales que priorisaient Keynes. C’est montré dans le modèle IS-LM que lorsque la banque centrale pratique une politique monétaire expansive, c’est-à-dire qu’elle augmente l’offre de monnaie cela fera diminue le taux d’intérêt et fait augmenter la production national ce qui aura des effets positives sur la croissance et sur l’emploi.Cela est montré par le graphique suivant.

Les instruments de la politique monétaire

Pour réaliser les objectifs finals et intermédiaires qu’elle s’est fixé, la banque centrale à recours à différent instrument. Les instruments lesplus utilisés sont notamment les opérations d’ open market , les réserves obligatoires et le réescompte.

Les opérations d’ open market

Les opérations d’open market sont les outils les plus importants de la politique monétaire, car ils sont les principaux déterminants de l’évolution des taux d’intérêt et la base monétaire, la principale source de fluctuations de l’offre de monnaie.
Lorsque la banque centrale veut mener une politiquerestrictive en freinant la progression de la masse monétaire, elle va mettre des freins sur le refinancement des banques sur le marché monétaire. Pour cela elle va céder des titres sur le marchés et va recevoir en retour des monnaies centrales ce qui va entrainer des effets sur le taux d’intérêt et sur la quantité de la monnaie en circulation. Et inversement lorsque la banque centrale veut mener une politique expansive.
Les opérations d’open market permettent donc de retirer ou d’offrir de la liquidité sur le marché monétaire interbancaire, en vue de contrôler le niveau du taux du marché interbancaire. Ce taux va influencer sur les actions des banques de second rang et notamment sur leur politique de distribution de crédit.
Les opérations d’open market présente de nombreuse avantage tel que :
– ils sont à l’initiative de la Banque centrale et elle possède un total contrôle sur leur volume
– les opérations d’open market sont flexibles et précis, peu importe leur changement dans la masse monétaire souhaité ces opérations peut les réaliser
– les opérations d’open market sont rapides à manipuler.

Le système de réserve obligatoire

Le système de réserve obligatoire signifie que toutes les banques de second rang devra avoir un réserve minimum non rémunéré en fonction de leur dépôt auprès de la Banque central. L’objectif de cet instrument est de créer un besoin en monnaie banque centrale dont la variation affecte les conditions d’exploitation des banques de second rang et ainsi la création monétaire. Le principal avantage de l’utilisation des réserves obligatoires pour contrôler les taux de la masse monétaire et des intérêts est qu’ils affecter toutes les banques de manière égale et aussi avoir un effet puissant sur la masse monétaire.
Pour agir sur la masse monétaire, la banque centrale défini le taux de réserve obligatoire.
Et elle agit sur ce taux.
L’assiette des réserves obligatoires est constituéepar le passif et l’actif des bilans bancaires en fin de mois. Un assouplissement de la politique monétaire par une baisse des taux ou une réduction de l’assiette. De plus, les réserves sont rémunérées par le taux d’intérêt moyen des appels d’offre hebdomadaires.

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Le réescompte

C’est une opération où la banque centrale escompte les effets présentés par une banque et déjà escomptés par celle-ci. Il est utilisé par les banques de second rang de se fournir en liquidités auprès de la Banque central et pouvoir ainsi se refinancer. C’est un procédé qui revient à la création monétaire par la BC, et constitue un des moyens d’intervention de celleci sur le volume et l’évolution de la monnaie et ducrédit.
La banque centrale agit donc directement sur le prix de la liquidité, en augmentant le taux de réescompte par exemple, la BC amène les banques à augmenter leur taux d’intérêt débiteur.
Cet instrument présente néanmoins des limites, par cet instrument, la banque centrale ne peut pas contrôler directement la base monétaire, elle contrôle seulement le taux de réescompte et de même la BC ne peut reprendre la monnaie centrale précédemment offerte en cas de besoin d’éponger des liquidités.
Depuis 1996, la BCM a axé ses mesures sur des interventions de manière indirecte, notamment sur le maniement du taux directeur et sur les réserves obligatoires.
Le taux directeur de la BCM est un taux de référence pour la formation du taux de base des banques. Sa modification constitue un signal de resserrement ou d’assouplissement dans la conduite de la politique monétaire.
Les opérations de la banque centrale de Madagascar sur le marché monétaire consistent aux opérations de refinancement et les reprises de liquidité
. Deux catégories d’opérations de refinancement sont prévues :
– les opérations de refinancement à l’initiative dela Banque Centrale :
• prises en pension de Bons du Trésor ou d’autres titres de créances négociables par voie d’appel d’offres positif ;
• achat ferme de ces titres ;
– les opérations de refinancement à la demande des banques :
• prises en pension de titres pour une durée de 2 à 10 jours;
• prises en pension spéciale de titres.
Les actions de la Banque Centrale destinées à ponctionner des liquidités, se font :
– soit par voie d’appel d’offres négatif ;
– soit sous forme de vente ferme de Bons du Trésor ou d’autres titres de créances négociables.
Les appels d’offres négatifs ou positifs s’effectuent en fonction des excédents de monnaie centrale estimés par la Banque Centrale pour la période couverte par l’appel d’offres. Les offres de monnaie centrale sont exprimées par les banques pour les différents taux qu’elles proposent.
Après recensement des réponses, la Banque Centrale accepte les offres aux taux exprimés en retenant d’abord celles formulées au taux le plus bas si c’est un AON et le plus élevé si c’est l’AOP. Les offres sont acceptées jusqu’à concurrence du montant de monnaie centrale à ponctionner ou à injecter. La tranche marginale est, en conséquence, servie à hauteur d’un pourcentage défini par la Banque Centrale.

Le canal du crédit

Lorsqu’il y a une augmentation de l’offre de la monnaie par exemple, les liquidités bancaires vont s’accroitre ceux qui feront augmentées ainsi les dépôts bancaires. Les banques de second rang vont alors augmenter les prêts qu’elles accordent, ce qui incitera les entreprises à investir de plus en plus. Une augmentation de la production va ensuite se produire. La disponibilité du crédit bancaire peut donc influer sur l’évolution future des investissements et de la production (en particuliersi les emprunteurs ne peuvent remplacer le crédit bancaire par d’autres formes d’emprunts).
Ce canal est fondé sur l’idée que les banques sont bien placées pour résoudre les problèmes d’asymétrie d’information sur le marché de crédit. La hausse du taux directeur de la banque centrale conduit les banques à accroitre leur taux d’intérêt débiteur mais aussi à rationner les risques en raison des montées des risques liés à des charges d’intérêt plus élevés.
La hausse du taux d’intérêt débiteur par les banquede second rang risque aussi de conduire à l’aléa morale du fait de l’existence de l’asymétrie d’information, ce qui peut être un frein dans la réalisation de la politique monétaire et même causé des effets négatifs sur la demande de crédits et puis sur la croissance économique.

Le canal du taux de change

Lorsque le taux de change est flexible, les changements apportés à la politique monétaire peuvent avoir des effets systématiques sur le taux de change. Ce canal est donc plus important dans une économie ouverte comme l’est Madagascar.
Lorsqu’il y a une augmentation de l’offre de monnaie par exemple, les taux d’intérêt réels vont diminuer ce qui rendra les actifs libellés en monnaie national moins attractifs. Vue que les actifs libellés en monnaie national devient moins attractifs, les agents voudront investir àl’étranger et un sortie plus grande des capitaux enrésultera ce qui va ensuite conduire à une dépréciation de la monnaie nationale c’est-à-dire une diminution des taux de changes.
L’aléa morale désigne un facteur aggravant de risque engendré par le comportement humain A. Smith le considère comme résultant d’un maximisation de l’intérêt individuel sans prise en compte des conséquences défavorable de la décision sur l’utilité collective »
Une diminution des taux de changes va produire un gain de compétitivité externe c’est-à-dire que les exportations nettes vont augmenter et une augmentation de la demande globale va ensuite se produire.
Ce canal joue donc un rôle important dans la façon dont la politique monétaire affecte l’économie nationale.
La politique monétaire est donc appliquée par la banque centrale pour agir sur la masse monétaire en vue de contrôler la création monétaire. Ce contrôle lui permet de maintenir une stabilité au niveau interne qu’externe et c’est d’ailleurs ce maintient de la stabilité qu’elle a définie comme de sa politique monétaire. Mais pour réaliser le but final, cela devra passer par des objectifs intermédiaires axés sur les taux d’intérêt ou la croissance de la masse monétaire et en utilisant des moyens qu’elle peut facilement contrôler. Mais théoriquement quels sont les visions sur la politique monétaire.

Cadre théorique concernant la politique monétaire

Les cadres théoriques concernant la politique monétaire concerne deux parties : d’abord les théories sur la monnaie car la monnaie occupe une très grande place dans les décisions de politique monétaire et ensuite sur l’autonomie et la crédibilité de la banque centrale.

Les théories monétaires

Les théories monétaires visent à comprendre pourquoi la monnaie a une place importante dans les choix des objectifs de la banque centrale.Les principaux théories sont notamment la théorie quantitative de la monnaie, la vision keynésienne et celui de M. Friedmann.

La théorie quantitative de la monnaie

Le concept de la théorie quantitative de la monnaie(TQM) a commencé au 16ème siècle. Comme l’or et les entrées d’argent des Amériques vers l’Europe ont été frappés en pièces, il y avait une hausse de l’inflation qui en résulte. Cela a conduit l’économiste Henry Thornton en 1802 de supposer que plus d’argent est égale à plus d’inflation et que l’augmentation de la masse monétaire ne signifie pas nécessairement une augmentation de la production économique.
La théorie quantitative de la monnaie indique qu’il existe une relation directe entre la quantité de monnaie dans l’économie et le niveau des prix des biens et services vendus. Selon TQM, si le montant de l’argent dans une économie double, les prix doublent également, provoquant l’inflation. Le consommateurpaie donc deux fois plus pour la même quantité de bien ou du service.
Dans sa forme la plus simple, la théorie est exprimée comme suit:
MV = PT.
Chaque variable désigne ce qui suit:
M = masse monétaire
V = vitesse de circulation (le nombre de fois l’argent change de mains)
P = Prix moyen du niveau
T = volume des transactions de biens et services
La TQM ajoute quelque hypothèse dans sa théorie : dans sa forme la plus élémentaire , la théorie suppose que V (vitesse de circulation) et T( volume des transactions) sont constantes dans le court terme.
La théorie suppose également que la quantité de monnaie, qui est déterminée par des forces extérieures, est la principale influence de l’activité économique dans une société. Un changement dans la masse monétaire résulte des changements dans les niveaux de prix. Ce sont surtout ces changements dans l’argent stock qui provoquent un changement dans les dépenses. Et la vitesse de circulation dépend pas de la quantité d’argent disponible ou sur le niveau actuel des prix mais sur les changements dans les niveaux de prix.
Enfin, le nombre de transactions (T) est déterminéepar le travail, le capital , les ressources naturelles ( c’est à dire les facteurs de production ) , la connaissance et l’organisation . La théorie suppose une économie en équilibre et le plein emploi. Essentiellement, les hypothèses de la théorie impliquent que la valeur de la monnaie est déterminée par la quantité d’argent disponible dans l’économie. Une augmentation de la masse monétaire conduit à une diminution de la valeur de l’argent, car une augmentation de la masse monétaire entraîne une hausse de l’inflation. Comme l’inflation augmente, le pouvoir d’achat , ou la valeur de l’argent , diminue. Il sera donc coûter plus cher pour acheter la même quantité de biens ou de services.

La conception keynésienne de la monnaie

La théorie keynésienne concernant la politique monétaire se base sur l’hypothèse que l monnaie est neutre à court terme. Keynes, dans sa Théorie générale parvient à montrer qu’indirectement, par le biais du taux d’intérêt, la monnaie agit sur le comportement des agents économiques. Ainsi, par exemple, quand le taux est élevé, les agents, vont espérer des plus-values en revendant au moment favorable leurs titres. Par ailleurs, le taux d’intérêt constitue un élément déterminant dans la décision d’investir des entrepreneurs.
Or, le taux d’intérêt, en tant que variable monétaire, peut-être influencé notamment à la baisse par les autorités publiques grâce à un accroissement de l’offre de monnaie. En augmentant l’offre de monnaie, et par la baisse du taux d’intérêt qui en résulte, l’État peut modifier le comportement des agents économiques au sein de la sphère réelle de l’économie. La théorie quantitative de la monnaie se retrouve invalidée

Table des matières

Remerciement
Sommaire
Liste des tableaux
Liste des graphiques
Liste des abréviations
Glossaire
Introduction
PLAN
PARTIE I- OBJET DE LA POLITIQUE MONETAIRE
Chapitre I- La monnaie et la politique monétaire
CHAPITRE II- Généralité sur la politique monétaire
Chapitre III- Cadre théorique concernant la politique monétaire
PARTIE II : ANALYSE DE LA POLITIQUE MONETAIRE DE LABCM
Chapitre I- La BCM
Chapitre II- Objectif et défis et instrument de la politique monétaire de la BCM
Chapitre III- Etude d’une politique monétaire de la BCM : cas de 2010
PARTIE III- REFLEXION SUR POLITIQUE MONETAIRE DE LA BCM
Chapitre I- la politique monétaire et l’inflationà Madagascar
Chapitre II- La politique monétaire et le taux de change
Chapitre III- Suggestion pour l’amélioration de la politique monétaire
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Table de matière

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