Etude d’un projet de création d’une unité de production et de commercialisation de foie gras

L’offre locale

Les acteurs de commercialisation de canards et produits dérivés du marché d’Antananarivo se spécialisent sur des types de produits déterminés. On a pu alors recenser 4 grandes typologies: Les commerçants de volailles vivantes: Grossiste: Ce sont les éleveurs (collecteurs grossistes ou simple grossiste). Point de vente fixe : Anosibe, Andravoahangy et Isotry. En moyenne, ils écoulent entre 30 à 75 canards par semaine selon les saisons.
Détaillants: Ces commerçants s’approvisionnent auprès des différents marchés de grossistes cités précédemment. Ils sont « assis » dans les marchés de quartiers ou font des ventes ambulantes en proposant leur marchandise directement aux ménages, auprès des restaurateurs ou dans les lieux publics non destinés à la vente.
Les bouchers: Les bouchers qui commercialisent les canards sont principalement présents dans les grands marchés de la capitale: Analakely, Isotry, Anosibe et chez d’importants bouchers de quartier. Leurs approvisionnements sont de 60 à 80 kg de viande par semaine en haute saison et cette quantité est réduite à moitié en basse saison. Les meilleures ventes sont enregistrées lors des périodes de fêtes, leurs clients sont constitués de 70% à 80% de restaurateurs.
Les GMS (Grande et Moyenne Surface) : Ce sont des acteurs très actifs sur la commercialisation des produits à base de canards (en même temps boucher et transformateur). C’est là où le canard mulard est très présent. Ces types de commerçants présentent plusieurs produits à leur clientèle: canards entiers; canards en découpe (cuisse, magret et ailes); foie gras; charcuterie.
Les GMS s’approvisionnent auprès d’éleveurs, de gaveurs et de collecteurs d’Ivato, de Mahitsy et de Behenjy pour les canards et foie gras. Une de leurs principales exigences est d’être approvisionnée régulièrement.

Analyse des concurrents

Concernant le foie gras cru, nos clients cibles sont principalement les sociétés de transformation telles que la société Bongou, la Landaise, le Codal et La Hutte Canadienne.
Ces unités sont localisées dans la capitale. Elles fabriquent du foie gras mi-cuit et cuit, conditionné en boîte de conserve ou présenté sous d’autres formes; et ce, respectant les normes internationales. Chacune d’entre elles, dispose d’ailleurs d’un laboratoire d’analyse spécifique garantissant les normes d’hygiène pour la sécurité des consommateurs.
En plus des sociétés citées précédemment, des grandes surfaces de renom de la capitale telle que «Jumbo Score», dispose d’un atelier de fabrication de charcuterie dont le foie gras fabriqué suivant les normes internationales.
Les canards vidés seront écoulés auprès de ces mêmes sociétés citées ci-dessus et dans les boucheries de la ville.
Notons que les sociétés Bongou et La Hutte Canadienne ont leur propre ferme mais elles s’approvisionnent encore auprès des petits éleveurs. Donc ces derniers peuvent être considérés à la fois comme clients et concurrents.
Par contre, La Landaise, le Codal et les grandes surfaces n’ont pas leur propre ferme donc ils sont considérés comme clients.

Stratégie Marketing

Le marketing est une activité humaine orientée vers la satisfaction des besoins et des désirs au moyen de l’échange.
Politique à adopter : Politique du produit La politique du produit consiste à mesurer la viabilité du produit sur le marché que l’on veut pénétrer. Le produit représente la combinaison des biens et des services offerts par l’entreprise sur le marché.
«FGF» a été choisi pour dénommer la société pour les raisons suivantes: facile à prononcer, évocatrice, susceptible à la connotation de toutes les langues, facile à retenir.
Les produits «FGF» porteront chacun un logotype qui les différenciera de la concurrence .Le logo de la marque sera autocollante et s’attachera sur la face des produits.
Politique de prix : Fixer le prix d’un produit est une décision hautement stratégique puisque c’est à travers le prix retenu que découle le positionnement et l’image du produit. La décision sur le prix de lancement est fondamentale car elle engage toute la politique ultérieure de tarification. En effet, il est difficile d’augmenter un prix m et facile de le diminuer, mais cela peut être irréversible.
La FGF décide d’offrir des prix plus ou moins élevés car elle veut s’aligner à celui des concurrents dans le but d’éviter ou de stopper une guerre de prix, d’attirer les consommateurs ainsi que de les inciter à renouveler leur achat.
Les prix des produits sont évidement calculés d’une part en fonction du coût de revient du projet, une démarche tout à fait logique, et d’autre part en fonction des prix psychologiques. C’est-à-dire des prix d’acceptation optimaux donnés par la loi du marché.
Politique de distribution : La politique de distribution est l’écoulement du produit sur le marché. Comme nous allons adopter un circuit de distribution court, nos produits seront écoulés auprès des transformateurs, GMS et les boucheries.

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Investissement et le financement du projet

L’investissement peut être considéré comme l’acquisition des biens dont on attend des profits durables. Le choix des investissements tient une grande place pour le financement du projet. Nous allons voir successivement les immobilisations nécessaires, le fonds de roulement initial et le financement du projet.
Les immobilisations : Le démarrage du projet nécessite deux catégories d’investissements: les immobilisations incorporelles et les immobilisations corporelles.
Les investissements envisagés comprennent essentiellement: Le terrain de 1.100 m² dont la valeur est estimée à Ar 7 000 000 (apport en nature), Les constructions , Les matériels d’élevage, Les matériels et mobiliers de bureau.
Amortissement des immobilisations : Rappelons que l’amortissement correspond à la consommation des avantages économiques liés à un actif. Il résulte de la répartition systématique du montant amortissable d’un actif sur sa durée d’utilité estimée selon un plan d’amortissement et en tenant compte de la valeur résiduelle probable de l’actif à l’issue de cette durée.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE 
I. MATERIELS ET METHODES
I.1. DEMARCHES SUIVIES
I.1.1. Choix du thème et délimitation du sujet
I.1.2. Présentation de la problématique dans le cadre conceptuel
I.1.3. Approbation du sujet
I.2. METHODOLOGIES
I.2.1. Collecte des informations
I.2.1.1. Recherche bibliographique
I.2.1.2. Recherche sur Internet
I.2.1.3. Les enquêtes sur terrain
I.2.2. Traitement des Informations
II. RESULTATS 
II.1. JUSTIFICATION ET PRESENTATION DU PROJET
II.1.1. ANALYSE DU MARCHE
II.1.1.1. Analyse de la demande
II.1.1.2. Analyse de l’offre
II.1.1.3. Les prix pratiqués
II.1.1.4. L’offre locale
II.1.1.5. Analyse des concurrents
II.1.1.6. Part de marché envisagée
II.1.2. ETUDE ORGANISATIONNELLE
II.1.2.1. Organigramme de l’entreprise
II.1.2.2. Evolution de l’effectif et charges de personnel
II.1.3. ETUDE TECHNIQUE ET FINANCIERE
II.1.3.1. Eude technique
II.1.3.1.1. Les matériels nécessaires à la production
II.1.3.1.2. Les bâtiments
II.1.3.1.3. Capacité de production envisagée
II.1.3.2. Etude financière
II.1.3.2.1. Investissement et le financement du projet.
II.1.3.2.2. Prévision des charges
II.1.3.2.3. Etats financiers prévisionnels
II.2. IDENTIFICATION DU PROJET
II.2.1. Lieu d’implantation
II.2.2. Fiche signalétique
II.3. MISE EN PLACE DU PROJET 
II.3.1. DEMARCHE ADMNINISTRATIVE
II.3.1.1. Autorisation du pouvoir public
II.3.1.2. Enregistrement auprès de l’EDBM
II.3.2. TECHNIQUE DE PRODUCTION
II.3.2.1.1. Processus de production
II.3.2.1.2. Suivi et contrôle des produits
II.3.2.1.3. Conditionnement
II.3.3. STRATEGIE MARKETING
II.3.3.1. Politique à adopter
II.3.3.2. Plan de développement de la société
III. DISCUSSIONS et RECOMMANDATIONS 
III.1. DISCUSSIONS 
III.1.1. Niveau de l’apport propre
III.1.2. Analyse de la rentabilité
III.1.3. Indicateurs de la rentabilité
III.1.4. Impacts du projet et niveau des garanties
III.1.4.1. Intérêts du projet
III.1.4.2. Les autres impacts non négligeables du projet sont
III.1.4.3. Niveau des garanties
III.2. RECOMMANDATIONS
III.2.1. Elaboration d’un produit traçable
III.2.2. Stimuler les consommations nationales et à l’exportation
III.2.3. Offrir sur le marché des volailles en bonne santé
III.2.4. Diriger les gaveurs à se préoccuper plus de la qualité et de la rentabilité
III.2.5. Renforcer les cadres de rencontre des acteurs de la filière
III.2.6. Rendre régulière la disponibilité des matières premières
CONCLUSION GENERALE 
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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