Etude d’un projet de creation d’une huilerie semi industrielle a base d’arachide

Depuis quelques années, Madagascar a adopté le Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (D.S.R.P). A cet égard, les deux principales stratégies adoptées sont effectivement : la croissance économique du pays et l’amélioration de la qualité de vie des malgaches. En effet, plusieurs actions sont actuellement menées afin de réduire la pauvreté en milieu rural : décentralisation, développement de la micro finance. Les différents organismes de développement, à l’instar du Programme de Soutien au Développement Rural (P.S.D.R), ont adopté l’approche filière.

Situation de l’huilerie semi industrielle à base d’arachide à Madagascar

Historique

L’arachide a été la première matière de base pour les huileries à Madagascar et dont la culture est connue des paysans. Le Sud de Madagascar, principal producteur d’arachide du pays, n’intervient plus dans ce domaine que d’une façon relativement faible. La production arachidière est passée d’une moyenne de plus de 44 000 tonnes entre 1970 et 1977 à moins de 32 000 tonnes entre 1981 et 1984. A la suite de cette diminution de production, le projet PNUD/FAO/MAG/87/001 « promotion des cultures oléagineuses » fut mis en œuvre. Il fut prolongé par une 2ème phase, « l’intensification de la production arachidière » jusqu’en fin 1996.

Contexte actuel de l’arachide

La filière oléagineuse a régressé à Madagascar. Ceci pourrait s’expliquer par « la faible productivité chronique du travail du paysan, le prix dérisoire de l’arachide au producteur… » (Rabezandrina René1988), et bien d’autres facteurs d’ordre socio-économique et technique. Malgré la baisse du rendement et du prix au producteur, la culture arachidière occupe encore une place importante dans la filière oléagineuse. La relance de la production dépendra de l’efficacité de la politique de production, commercialisation et de transformation (notamment en huile et tourteaux).

Production

Zones de production

L’arachide est cultivée dans tout Madagascar. Cependant, 90% de la production nationale provient de quatre faritany :
• Antananarivo : 27% de la production totale (avec notamment le fivondronanana de Tsiroanomandidy, Miarinarivo et Soavinandriana) ;
• Fianarantsoa : 25% (Ambositra, Manandriana, Ambalavao, Ambatofinandrahana, Fianarantsoa II)
• Toliara : 21% (Morombe, Toliara II) ;
• Mahajanga : 18% (Maevatanana surtout) .

Quantité

En dépit des efforts de développement pour la relance de la culture dans les zones à vocation ou à haute potentialité arachidière, la superficie cultivée n’a pas pour autant augmenté de 1991 à 2000.

En 1991, Madagascar a produit 29.500 tonnes d’arachides sur une superficie de 53.300 hectares (0,55t/ha).

En 2000, la production est de 35.030 tonnes sur une superficie de 47.205 hectares. (Minagri, statistiques agricoles 2000).

Actuellement le rendement de production se situe autour de 0,75 tonne/hectare.

Calendrier cultural 

La culture de l’arachide se fait pendant le mois de novembre et de décembre. Les principales zones agricoles sont les suivantes :
• la zone Sud et Sud Ouest qui comprend : Toliara I, Toliara II, Amboasary, Ambovombe, Ampanihy, Ankazoabo, Bekily, Beloha, Benenitra, Beroroha, Morombe, Sakaraha, Tsihombe ;
• la zone Moyen Ouest : Tsaratanàna, Maevatanana, Kandreho, Ankazobe, Fenoarivobe, Tsiroanomandidy, Miarinarivo, Soavinandriana, Betafo, Ambatofinandrahana, Ikalamavony, Ivohibe, Ihosy, Betroka ; Ambatolampy, Faratsiho, Antanifotsy, Antsirabe I et II, Fandriana, Ambohimahasoa, Fianarantsoa I et II, Ambalavao
• La zone Hauts Plateaux Sud : Ambohidratrimo, Antananarivo, Anjozorobe, Manjakandriana, Arivonimamo, Andramasina.

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Techniques culturales

Les pratiques culturales sont encore traditionnelles. Les principales opérations sont:
– préparation du sol ;
– semis : la semence est récupérée généralement de la précédente récolte ;
– entretien : bêchages ;
– récolte : arrachage et séchage des gousses pendant 2 ou 3 jours sur le sol –
– battage.

Semences

Le rendement (inférieur à 1 tonne/ha) diminuant, le paysan ne dispose plus de semences nécessaires en quantité suffisante. Pourtant, l’arachide est une culture qui nécessite un pourcentage élevé de semences par rapport à la récolte (plus de 10%). Les semences doivent être renouvelées tous les deux ans pour empêcher leur dégénérescence (taille devenant de plus en plus petite). D’où la nécessité d’une organisation officielle pour résoudre les problèmes de production et de diffusion régulière de semences d’arachides sélectionnées .

Table des matières

Introduction
Première partie : Identification du projet
Chapitre I : Contexte général
Section 1 – Situation de l’huilerie semi industrielle à base d’arachide à Madagascar
Section 2 – La filière Oléagineuse à Madagascar
Chapitre II : Présentation du projet
Section 1 – Historique
Section 2 – Caractéristiques du projet
Section 3 – Objectif du projet
Chapitre III : Etude de marché
Section 1 – Description du marché
Section 2 – Analyse de l’offre
Section 3 – Analyse de la demande
Section 4 – Concurrence
Deuxième partie : Conduite du projet
Chapitre I : Etude du plan marketing
Section 1 – Stratégie générale de marketing
Section 2 – Politique de produit
Section 3 – Politique de prix
Section 4 – Politique de distribution
Section 5 – Politique de communication et de promotion
Chapitre II : Etude technique
Section 1 – Localisation du site
Section 2 – Identification des matériels
Section 3 – Technique de production envisagée
Chapitre III : Capacité de production envisagée
Section 1 – Evolution du chiffre d’affaires
Section 2 – Prévision de production
Chapitre IV : Etude organisationnelle
Section 1 – Organigramme
Section 2 – Organisation du travail
Troisième partie : Etude financière du projet
Chapitre I : Coût d’investissement
Section 1 – Coût des investissements
Section 2 – Les charges
Section 3 – Tableau d’amortissement
Section 4 – Plan de financement
Section 5 – Tableau de remboursement des dettes
Chapitre II : Etude de faisabilité du projet
Section 1 – Les comptes de résultats prévisionnels
Section 2 – Budget de trésorerie
Section 3 – Le tableau de financement
Section 4 – Les bilans prévisionnels
Chapitre III : Evaluation du projet
Section 1 – Evaluation financière
Section 2 – Evaluation économique
Section 3 – Evaluation sociale
Conclusion
Annexes
Bibliographie

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